quel sale c....... explication serieuse des c......
20/11/2018 04:58
Quel sale c** celui-ci!» Combien de fois cette phrase vous a-t-elle effleuré l'esprit sans - évidemment - vous sortir de la bouche? Combien de fois avez-vous constaté, dans votre entourage professionnel, que certains individus ne tournent pas toujours très rond? À combien de réunions dénuées de sens et d'intérêt avez-vous participé? Le livre «Psychologie de la Connerie», paru aux Éditions Sciences Humaines sous la direction du psychologue Jean-François Marmion (avec des contributions de Antonio Damasio, Edgar Morin, Boris Cyrulnik et une centaine de scientifiques de renom) permet au lecteur de relativiser ce phénomène omniprésent. De prendre du recul.
«On commet tous des petites erreurs au quotidien, et souvent on s'en aperçoit et l'on se jure qu'on ne le fera plus, explique Jean-François Marmion sur RFI. Mais il y a aussi ceux qui persistent dans leurs erreurs et qui vont parfois jusqu'à s'en vanter.» Vous pensez à quelqu'un? Antoine de Baeque, historien et notamment auteur de «L'Histoire des crétins des Alpes», rappelle judicieusement qu'«il ne faut pas confondre les cons avec les crétins, qui est une forme pathologique. La connerie est une forme de luxe: on choisit d'aller emmerder le monde». Challenges rappelle une enquête publiée en 2008 par René Zazzo, un psychologue cognitiviste, qui dévoile que «le con serait quelqu'un qui manque d'intelligence émotionnelle et reste abusé de lui-même tout en abusant des autres du fait de son égocentrisme.»
Autre exemple de définition: selon le scientifique Aaron James, la connerie caractérise un individu «qui s'accorde des avantages particuliers dans la vie sociale en se sentant immunisé contre les reproches. L'exemple typique est le connard qui ignore la file d'attente à la poste (...) C'est une affaire de comportements sociaux, mais la source interne en est l'échec à manifester de l'intérêt pour autrui.» Le même James avait écrit un livre en 2016 sur Donald Trump - selon lui le grand maître de la connerie - baptisé «Assholes: A Theory of Donald Trump.»
Détecter les individus nuisibles malgré un bon CV
Une étude américaine évalue que 0,8 à 6% de la population serait touché par cette épidémie de la bêtise. Dans le livre «Psychologie de la connerie», Jean Cottraux, psychiatre et spécialiste des thérapies comportementales et cognitives explique ceci: l'individu concerné jouit «de la soumission et de la souffrance des autres, et fait carrière pour assouvir sa passion pour l'humiliation». Pour éviter que celui-ci ne devienne toxique et ne gangrène l'ambiance d'une entreprise ou d'une organisation, il faut le soumettre à ladite «No Asshole Rule» - traduire «La règle zéro sale con» - qui consiste à «sonder» le potentiel de connerie via un certain nombre de questions test. L'objectif est de détecter les profils, qui, malgré un parcours professionnel intéressant sur le papier, peuvent en réalité devenir des nuisibles une fois embauchés.
Le père de cette règle très sérieuse n'est autre que le professeur de management à Harvard Robert Sutton, qui a lui-même écrit le livre «Objectif zéro sale con» en 2007. Il y dispense notamment plusieurs recommandations pour garantir un environnement professionnel sain, à l'abri des individus à problème. Ainsi, il faut saisir le mal à la racine: dès le process de recrutement! Si le recruteur est lui-même concerné, il est fort probable qu'il recrute des personnes qui lui ressemblent, selon Sutton. Comment les reconnaître? En guettant les individus capables d'insultes, hypocrisies, menaces, mensonges et autres intimidations... Il faut également prendre garde à ne pas se faire contaminer soi-même! Plus un profil nuisible occupe un poste important dans la hiérarchie, plus les dégâts sont nombreux...
Enfin, si le mal est vraiment «dans l'ADN» de l'entreprise et que l'ambiance qui y règne est
Alors qu’une pigmentation irrégulière est généralement associée au vieillissement de la peau, il est aujourd’hui prouvé que les taches brunes peuvent apparaître sur le visage dès la fin de l’adolescence et ce, quel que soit le type de peau.
Taches brunes : tachez de les reconnaître !
Nous avons demandé à la dermatologue Joëlle Sebaoun de nous expliquer les différents types de taches brunes qui peuvent aparaître sur la peau du visage, et leurs causes. Elle classe ces taches brunes selon 4 catégories principales :
- L’acné : « L’exposition au soleil d’un bouton irrité ou enflammé peut provoquer une hyperpigmentation. Il s’agit d’une cause courante de taches brunes cutanées observées chez les femmes jeunes. »
- Les hormones : « Les pilules contraceptives et certains médicaments qui modifient l’équilibre hormonal peuvent être à l’origine de l'apparition de taches brunes en cas d’exposition au soleil. L’activité hormonale peut également faire apparaître le mélasma, aussi appelé « masque de grossesse », une forme de pigmentation irrégulière qui touche certaines femmes enceintes. »
- L’exposition au soleil: « Les lentigos solaires sont des taches foncées qui se forment sur la peau en réaction à une exposition directe et prolongée aux rayons UV. Ce type de taches pigmentaires peut apparaître à tout âge. »
- Le vieillissement: « Les taches de vieillesse sont courantes à partir de 40 ans. Les rayons UV et le processus de vieillissement peuvent en effet déclencher une surproduction de mélanine, les taches de vieillesse étant des amas de mélanine qui apparaissent sur les zones les plus exposées au soleil : les mains, le visage, le cou et la poitrine. »
Faites la peau aux taches brunes !
Sachez que l’exposition excessive au soleil joue un rôle déterminant dans la formation de tous les types de taches brunes décrites par le Dr Sebaoun. L’utilisation régulière d’une crème solaire efficace permet de se protéger contre l’hyperpigmentation causée par le soleil. En fait, l’application de crème solaire ou d’une crème de jour avec un indice de protection doit être un réflexe quotidien, en particulier si vous habitez dans une région qui bénéficie d’un climat ensoleillé.
Et puis n'hésitez pas à demander l’avis d’un spécialiste. Pour corriger une tache brune, vous devez d’abord déterminer de quel genre de tache il s'agit, et pour cela, il est toujours bienvenu de consulter. Votre pharmacien peut vous conseiller et vous recommander des traitements cutanés qui réduisent la production de mélanine. Votre dermatologue est, quant à lui le seul professionnel de la santé en mesure de déterminer l’origine des taches brunes qui marquent votre peau et de vous prescrire un traitement spécifique pour les corriger. Il pourra aussi vous proposer un peeling chimique ou un traitement au laser, par exemple.