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front nationale 3 mai 1936......
03/05/2018 08:19
3 mai 1936
Un Front populaire en France
Le 3 mai 1936 a lieu en France le deuxième tour des élections législatives. Le scrutin donne la majorité à une coalition de gauche, le Front populaire, conduite par un chef charismatique, le socialiste Léon Blum (64 ans).
Une victoire longtemps attendue
Le Front populaire est une alliance électorale conclue deux ans plus tôt par les trois grands partis de gauche : le parti communiste de Maurice Thorez, le parti socialiste de Léon Blum et, plus près du centre, le parti radical-socialiste d'Édouard Daladier. Sa victoire soulève dans les classes populaires un espoir d'autant plus grand que le pays est tétanisé depuis plusieurs années déjà par la crise économique dérivée du krach de Wall Street de 1929.
À peine le gouvernement est-il installé que se multiplient dans tout le pays les grèves et les occupations d'usines, de chantiers et de magasins, dans l'espoir d'un renversement du système capitaliste.
Ces grèves sur le tas gagnent très vite l'ensemble du secteur privé. Au total 2 millions de grévistes. Fait notable : elles se déroulent de manière pacifique et dans l'allégresse et la joie. Chacun croit à l'imminence d'une nouvelle révolution, qui pour s'en réjouir, qui pour s'en alarmer.

Réformes tambour battant
Le gouvernement restaure la paix sociale en signant avec les représentants patronaux et syndicaux les accords Matignon dans la nuit du 7 au 8 juin 1936 (l'hôtel Matignon est la résidence du président du Conseil).
Les accords prévoient des augmentations de salaires, l'élection de délégués ouvriers dans les usines, l'établissement de contrats collectifs et non plus individuels... Le travail reprend peu à peu dans les entreprises.
Léon Blum mène tambour battant des réformes sociales spectaculaires : congés payés (11 juin 1936) et semaine de 40 heures (12 juin 1936) pour tous les salariés.
Il réforme l'organisation de la Banque de France (24 juillet 1936). Il nationalise aussi les principales usines d'armement (11 août 1936) et crée un Office interprofessionnel du Blé (15 août 1936) pour maîtriser le cours des céréales. Le 31 décembre 1936, Léon Blum prend le temps de savourer l'oeuvre accomplie : «Il est revenu un espoir, un goût du travail, un goût de la vie».
Orages en vue
Malheureusement, le chômage ne s'améliore pas. La limitation à 40 heures de la durée hebdomadaire du travail (au lieu de 48 ou davantage) se solde par une relance du chômage comme l'a montré l'économiste Alfred Sauvy (Histoire économique de la France entre les deux guerres).
Léon Blum procède à une dévaluation du franc, qui donne un peu d'air à l'économie mais vient trop tard. Le 13 février 1937, dans une allocution radiodiffusée, il se résigne à annoncer une «pause sociale»... Les atermoiements du gouvernement face à la guerre civile espagnole achèvent de le discréditer et, dès le 21 juin 1937, le leader socialiste doit remettre sa démission.
La fin des illusions
Léon Blum est remplacé à la tête du gouvernement par le radical-socialiste Camille Chautemps. Celui-ci donne du mou à la législation sur la semaine de 40 heures en facilitant les heures supplémentaires.
Il poursuit par ailleurs les réformes en regroupant les compagnies privées de chemin de fer, gravement déficitaires, dans un monopole public, la SNCF. Mais communistes et socialistes réclament l'application intégrale du programme du Front populaire et provoquent sa démission.
Léon Blum revient à la tête d'un gouvernement d'union nationale le 13 mars 1938 à un moment d'extrême tension internationale : la veille même, Hitler a annexé l'Autriche à l'Allemagne (l'Anschluss) !
Il remet sa démission moins d'un mois plus tard et le radical-socialiste Édouard Daladier accède à la Présidence du Conseil. Il lui reviendra de signer les détestables accords de Munich puis de déclarer la guerre à l'Allemagne.
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Nimes
02/05/2018 14:28
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naissance de catherine II
02/05/2018 05:34
Catherine II
2 mai 1729 à Stettin (Prusse) - 17 novembre 1796 à Saint-Pétersbourg (Russie)

L’un des plus grands souverains qu’ait eue la Russie est une femme, qui plus est une Allemande issue d’une famille de petite noblesse : Catherine II la Grande. En 1762, elle prend la place de son mari, le tsar Pierre III.
Très cultivée, bien préparée à l’exercice des responsabilités, passionnément attachée à sa patrie d’adoption, elle dirige d’une main de fer la Russie. D’une part elle étend le servage et réduit les droits des paysans, d’autre part elle favorise la noblesse et associe celle-ci à l’administration des provinces.
Elle participe avec la Prusse et l’Autriche au partage de la Pologne. De ce vieux et grand royaume, il ne reste plus rien à sa mort. Elle entame aussi le grignotage de l’empire ottoman tant et si bien qu’au cours de son long règne, elle agrandit d’un tiers son empire.
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1er mai
01/05/2018 10:10
Le 1er mai était autrefois, en Europe, dédié à l'amour. Ce jour-là, il était coutumier de se coiffer d'une couronne de feuillages et de fleurs ou d'en offrir une à la personne aimée. En témoigne la célèbre enluminure ci-dessus. Elle illustre le mois de mai dans les Très riches Heures du duc de Berry, un livre de prières réalisé au début du XVe siècle par les frères de Limbourg (aujourd'hui au musée de Chantilly).
La ballade ci-dessous a été composée par Charles d'Orléans, poète de la même époque, héros malheureux de la bataille d'Azincourt
« Le Dieu d'Amour est coutumier,
À ce jour, de fête tenir,
Pour amoureux coeurs fêter
Qui désirent de le servir;
Pour ce fait, les arbres couvrir
De fleurs et les champs de vert gai,
Pour la fête plus embellir,
Ce premier jour du mois de mai » (*).
Les écoliers de certains régions de Belgique ou de Rhénanie cultivent encore la tradition des couronnes de feuillages. Le 1er mai donne aussi lieu à des réjouissances en l'honneur du printemps selon le rite ancestral de l'arbre de mai, que l'on retrouve dans différentes régions d'Europe. À noter que le canton de Fribourg, en Suisse, célèbre ce jour-là le printemps avec chants et distribution de friandises aux enfants.
Mais aujourd'hui, c'est le plus souvent le travail ou plutôt la diminution du temps de travail qu'évoque le 1er mai avec la Fête du Travail.
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Edouard Manet, un peintre des nues
30/04/2018 05:36
Édouard Manet
23 janvier 1832 à Paris - 30 avril 1883 à Paris
Édouard Manet, enfant de la bourgeoisie promis à une carrière d'officier de marine, se veut en peinture proche des maîtres tel Giorgione. Mais il savoure aussi la «modernité»du poète Charles Baudelaire. C'est malgré lui qu'il devient sous le Second Empire le porte-parole des peintres d'avant-garde...
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Julien Dupre le peintre de la campagne
28/04/2018 06:52
Il naît à Paris en 1851 dans une famille aisée. Son père, Jean-Marie Dupré est bijoutier et joailler, rue du Paradis à Paris. Julien se dirige très jeune vers la peinture en étudiant dans les ateliers de Désiré François Laugée (1823-1896), peintre et poète, dont il épousera la fille aînée Marie. Introduit par son beau-père dans le milieu artistique, Dupré expose régulièrement au Salon de Paris de 1876 à 1910 et obtient de nombreuses récompenses. Il travaille à la fois dans son atelier parisien du Boulevard Flandrin, dans le 16e arrondissement, et en pleine campagne, conformément aux préceptes de l'Ecole de Barbizon.
Julien Dupré et Marie Laugée (1851-1937) ont eu trois enfants, Thérèse, Jacques et Madeleine. Thérèse devint également peintre.
Œuvre
Eloigné de l'académisme par la thématique de son œuvre, Julien Dupré ne se laissera pas vraiment influencer par l'impressionnisme, la grande innovation artistique de l'époque. La critique le lui fera parfois remarquer. Ainsi, pour le salon de 1886, un critique observe : « M. Julien Dupré est un campagnard assez robuste. Il a une manière large et résolue qui refuse obstinément de sacrifier à la maladie nouvelle : il n'estompe ni les formes ni les tons dans la buée grise dont on nous vente les séductions. Il croit que la prairie est verte, et il a le courage de le dire. » Voilà en une phrase une franche approbation du naturalisme et une totale incompréhension de l'impressionnisme.
Guy de Maupassant lui-même mettra en évidence, avec ironie, les nouveaux thèmes ruraux : « Chaque fois que je retourne au Salon, un étonnement me saisit devant les paysanneries. Et ils sont innombrables aujourd'hui, les paysans. Ils ont remplacé les Vénus et les Amours, que seul M. Bouguereau continue à préparer avec de la crème rose. » William Bouguereau (1825-1905) était l'un des plus célèbres peintres français du courant académique.
J'aime beaucoup ce peintre qui nous fait revivre la vie à la campagne
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Demission du General de Gaulle (un Grand Homme)
27/04/2018 05:15
27 avril 1969 : Démission du président de Gaulle
Le 27 avril 1969, le peuple français est consulté par référendum sur une réforme du Sénat associée à la mise en oeuvre d'un ambitieux projet de régionalisation. Cette réforme proposée par le président Charles de Gaulle est rejetée à la majorité de 52,41% des suffrages exprimés. Les électeurs manifestent de la sorte moins leur opposition à la réforme de la Constitution que leur lassitude après onze ans de présidence gaullienne.
Le soir même, le général de Gaulle assume avec panache son échec et fait porter au président du Conseil constitutionnel Gaston Palewski le message suivant : « Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi ». Le lendemain, lundi 28 avril, le président du Sénat Alain Poher assume donc par intérim la présidence en attendant le scrutin qui verra l'élection de Georges Pompidou, le 15 juin suivant.
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32 ans deja
26/04/2018 04:49
26 avril 1986 : Explosion de Tchernobyl
Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, deux explosions secouent la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine. En quelques jours, les retombées radioactives affectent la majeure partie de l'Europe.
L'opinion mondiale en est informée par les surveillants d'une centrale nucléaire... suédoise, alertés par une radioactivité plus élevée à l'extérieur de leur centrale qu'à l'intérieur ! L'État mobilise à la hâte 800 000 hommes pour réduire les fuites de radioactivité (largage de béton sur le réacteur...). Un millier de ces « liquidateurs » sont mortellement contaminés. « Sans même en avoir conscience, ils ont accompli l'inimaginable. Sans leur sacrifice, les conséquences de l'accident auraient été bien pires. Pires en Ukraine et en Biélorussie, mais pires aussi dans toute l'Europe... », écrit le journaliste Igor Kostine (Tchernobyl, confessions d'un reporter, Les Arènes, 2006).
Malgré cela, plusieurs milliers de citoyens soviétiques sont voués à une mort anticipée. Des milliers de km2 de terre sont rendues impropres à la vie en Ukraine et en Biélorussie. La catastrophe est un nouveau coup dur pour une URSS au bord de l'effondrement. L'opinion internationale et les gouvernants formulent le voeu d'une meilleure collaboration internationale en matière de sécurité nucléaire, voeu pieux qui ne sera suivi d'aucune mesure tangible...
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Marechal Petain (je ne l excuse pas du tout mais j'accuse ceux qui l'ont mis au pouvoir vu son grand age)
24/04/2018 04:20
Philippe Pétain
24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais, France) - 23 juillet 1951 à Port-Joinville (île d'Yeu, France)

Le futur vainqueur de Verdun est issu d'une famille de paysans honnêtes et pieux. Officier républicain, indifférent à la religion, il s'attire des inimitiés à l'École de Guerre en raison de son opposition aux théories alors en vogue, qui prônent l'offensive à outrance.
Pendant la Grande Guerre, sa nomination en février 1916 à la tête de la 2e armée avec mission de défendre Verdun lui ouvre les portes de la célébrité. En novembre 1918, il éclate en sanglots quand le généralissime Foch lui interdit de poursuivre l'offensive jusqu'à Berlin. Le 8 décembre 1918, il n'en reçoit pas moins son bâton de maréchal.
En juillet 1940, la France ayant été envahie par l'armée allemande, le Maréchal, doté des pleins pouvoirs par la Chambre des députés, met sa popularité au service de la collaboration avec l'occupant. Il croit ce faisant servir les intérêts de la France. Ses compromissions lui valent d'être condamné à mort après la Libération. De Gaulle, chef du gouvernement provisoire, le grâcie en considération de son grand âge et il va finir ses jours en prison.
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N'oubliez pas les Georges
23/04/2018 06:26
Cet officier romain a été martyrisé en Palestine au temps de l'empereur Dioclétien, vers 305.
Selon un remake médiéval du mythe grec de Persée et Andromède et du combat biblique de l'archange saint Michel contre la bête de l'Apocalypse, Saint Georges aurait terrassé un dragon en Libye pour délivrer une malheureuse princesse.
Plus qu'une légende, il s'agit d'une allégorie du combat contre le paganisme et les forces du Mal.
Cela lui vaut d'être le saint patron des chevaliers, ainsi que des scouts et des éclaireurs.
Saint Georges est aussi le saint patron de la Catalogne et également de l'Angleterre depuis la victoire du roi Richard Coeur sur les Turcs à Jaffa, en Palestine, le 23 avril 1192.
Le drapeau de l'Angleterre s'orne de la «croix de Saint-Georges» depuis 1284 et le saint figure sur le collier de l'Ordre de la Jarretière, fondé par le roi Édouard III le 23 avril 1348.
Le saint est aussi très populaire en Russie et en Orient. Ajoutons enfin qu'à Mons, en Wallonie, l'un des moments forts de la ducasse, qui se déroule à la Trinité, une semaine après la Pentecôte, est le «Combat dit Lumeçon» durant lequel Saint Georges abat
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