Henri Bergson né le 18.10.1859 à Paris, d'un père Juif Polonais
Grand philosophe
Il fit de brillantes etudes au lycée Condorcet......
Il reçut entre autre le prix nobel de litterature en 1928
Et entra à l'academie francaise en 1914
Il fut entre autre Maitre de conferences à l'Ecole Normale Superieure
Puis obtint la Chaire de philosophie Grecque et latine
Au college de France.........
Il put affirmer une dernière fois ses convictions à la fin de sa vie en renonçant à tous ses titres et honneurs plutôt que d’accepter l’exemption des lois antisémites imposées par le régime de Vichy. Bien que désirant se convertir au catholicisme, il y renonça par solidarité avec les autres Juifs. Marque de cette solidarité, plusieurs témoignages indiquent qu'il s'est fait porter par des proches jusqu'au commissariat de Passy, malgré sa maladie, afin de se faire recenser comme « israélite », alors qu'on l'en avait dispensé du fait de sa notoriété et qu'il avait rompu avec le judaïsme13. Théoriquement, il était cependant obligé de le faire, si ce n'était cette dispense, car les lois de Vichy ainsi que les ordonnances nazies définissaient (à Paris, la définition différait par exemple en Belgique) comme juive toute personne ayant au moins trois grands-parents de « race juive » ou ceux n'en ayant que deux mais étant mariés à un Juif ou une Juive14.
Il s'exprime ainsi en 1937 : « Mes réflexions m’ont amené de plus en plus près du catholicisme, où je vois l’achèvement complet du judaïsme. Je me serais converti, si je n’avais vu se préparer depuis des années (en grande partie, hélas ! par la faute d’un certain nombre de Juifs entièrement dépourvus de sens moral) la formidable vague d’antisémitisme qui va déferler sur le monde. J’ai voulu rester parmi ceux qui seront demain des persécutés. Mais j’espère qu’un prêtre catholique voudra bien, si le cardinal-archevêque de Paris l’y autorise, venir dire des prières à mes obsèques. Au cas où cette autorisation ne serait pas accordée, il faudrait s’adresser à un rabbin, mais sans lui cacher et sans cacher à personne mon adhésion morale au catholicisme, ainsi que le désir exprimé par moi d’abord d’avoir les prières d’un prêtre catholique. »15
à 81 ans. À la suite de sa demande, un prêtre catholique officie à son enterrement. Henri Bergson repose au cimetière de Garches, dans les Hauts-de-Seine.
Désiré Eugène Édouard Branly, né à Amiens le 23 octobre 1844 et mort à Paris le 24 mars 1940, est un physicien et médecin français. Il découvre le principe de la radioconduction et celui de la télémécanique. Il est l'un des précurseurs de la radio
L'un des militaires les plus distingués qu'a eus la France ! Chez Lannes, le courage l'emportait d'abord sur l'esprit, mais l'esprit montait chaque jour pour se mettre en équilibre. Je l'avais pris pygmée, je l'ai perdu géant… Un des hommes au monde sur lesquels je pouvais le plus compter », Napoléon à Sainte-Hélène s'adressant à Las Cases, 1816. Il fut surnommé « le Roland de l'Armée »
Né à Lectoure (Gers) le 10 avril 1769, volontaire au 2e bataillon du Gers, chef de brigade en 1793, général de brigade en 1796, général de division en 1799, maréchal d’Empire en 1804, Lannes, "le Roland de l’armée", comme on le surnomma, fut l’un des plus prestigieux chefs de guerre de l’Empire et aussi l’une de ses figures militaires les plus tragiques.
Son ardeur au combat devint vite légendaire. « J'oublie tout, disait-il, lorsque le métier m'appelle. » Il égala par le courage physique un Murat ou un Ney. Les cicatrices dont son corps était couvert en témoignaient: le bras traversé par une balle à Banyuls en 1793, blessé d'un coup de feu à Governolo en 1796, déchiré par trois coups de feu à Arcole, atteint d'un coup de feu à la tête à l'assaut de Saint-Jean-d'Acre en 1799, blessé à la jambe à Aboukir, à nouveau le corps troué d'une balle à Pultusk en 1806, il revêtit encore sa grande tenue, avec toutes ses décorations, pour prendre part à la bataille d'Essling où il devait mourir, disant: « Il faut que tous les officiers paraissent sur le champ de bataille, aux yeux du soldat, comme s'ils étaient à la noce. »
A la noce? Il y était de moins en moins sur les champs de bataille. Obéissant aux ordres qui lui firent incendier le village de Binasco et participer à la répression de la révolte d'Arqueta lors de la première campagne d'Italie, il avait exprimé son dégoût. Au lendemain d'Austerlitz, il écrivit à sa femme: « Nous avons tout culbuté, c'est-à-dire tout tué ou pris: on n'a jamais vu un carnage pareil. » Puis, en 1808, menant le siège de Saragosse: « Quel métier que celui que nous faisons ici! Saragosse ne sera bientôt plus qu'un tas de ruines. » Enfin, à la veille de sa mort: « Je crains la guerre, le premier bruit de guerre me fait frissonner […]. On étourdit les hommes pour mieux les mener à la mort. »
Indigné par des guerres dont il ne voyait plus la fin, il resta longtemps fasciné par le chef auquel avait permis d'étendre sa clientèle militaire lors du coup d'État du 18 Brumaire. Il fut souvent mal payé en retour par celui à qui il vouait un véritable culte. Napoléon dira de lui à Sainte-Hélène: « Chez Lannes, le courage l'emportait d'abord sur l'esprit; mais l'esprit montait chaque jour pour se mettre en équilibre; je l'avais pris pygmée, je l'ai perdu géant. » Jugement injuste, car Lannes n'avait pas attendu la pédagogie de Napoléon pour se révéler bon chef de guerre, la victoire de Montebello en témoigne.
Ingratitude aussi de Bonaparte à l'égard du chef de sa Garde consulaire qui, ayant engagé sur un ordre verbal une dépense de 300 000 francs, dut la rembourser, lui qui n'avait pas d'argent. Pour y parvenir, il fit, ministre plénipotentiaire au Portugal, une manoeuvre à d'autres accoutumée: un négociant put, par son aide, faire entrer en franchise des marchandises sans payer les droits élevés. Masséna en avait fait bien d'autres sans être sanctionné, comme lui, par un rappel à Paris en 1803.
« Voulez-vous que je vous dise, dira Lannes au retour d'Espagne, ce foutu bougre de Bonaparte nous y fera tous passer! » Napoléon se plaindra qu'au moment de trépasser, le maréchal l'ait nommé « comme les athées nomment Dieu quand ils arrivent à l'article de la mort ».
La mort de Lannes rappelle celle des tragédies à l'ancienne: au soir d'Essling, parcourant le champ de bataille avec son ami le général Rouzet, Lannes le vit s'abattre à ses pieds, frappé d'un coup de feu. Il s'enfuit, voulant échapper à la vue de ce cadavre. Mais les soldats le transportèrent devant lui, le faisant s'écrier: « Ah, cet affreux spectacle me poursuivra donc toujours? » Il s'accota à un fossé, se cachant les yeux pour ne plus rien voir, et ce fut là qu'un boulet lui traversa le genou. Opéré par Larrey, il agonisa six jours, appelant, maudissant, dirent certains, l'Empereur qui ne vint que pour recueillir ses dernières paroles, le 31 mai 1809. L'Empereur écrivit à la maréchale qu'il n'aimait guère, lui disant prendre part à sa peine. La maréchale ne le crut pas et se mura dans le silence.
À 14 ans, il est reçu aide-surnuméraire dans les écuries royales. Devenu orphelin, il bénéficie de l'aide que lui offre une de ses tantes, fruitière à Versailles, et achète quelques livres avec lesquels il fait lui-même sa première éducation. Consacrant le jour à son travail, il emploie une partie de la nuit à étudier. À 16 ans, le 19 octobre 1784, il s'engage comme soldat, il est admis comme simple fusilier dans les Gardes-Françaises dans la compagnie Colonelle le 23 novembre 1785, il est grenadier de la compagnie de d'Artaignan et le 16 mai 1789, il obtient le grade de caporal des grenadiers de Daucourt1. Il ne tarde pas à attirer l'attention de ses chefs, par la régularité de ses mœurs, son application à la lecture et sa prodigieuse activité.
Il est présent au licenciement du régiment le 31 août 1789 (réforme), il s’engage avec le grade de sergent dans la garde nationale soldée de la ville de Paris, 1re division, 1er bataillon1. Il prend part à la marche sur Versailles dans les journées des 5 et 6 octobre 17892.
Statue de Lazare Hoche, sur la place Hoche à Versailles.
Le 1er janvier 1792, il obtient le grade d'adjudant sous-officier au 104e régiment d'infanterie1. Par le ministre de la Guerre Joseph Servan, il passe le 18 mai 1792, lieutenant au sein au régiment de Rouergue à Thionville1. Le 1er septembre 1792, il gagne ses galons de capitaine, par son rang d'ancienneté. Il commande une partie de l'infanterie et de la cavalerie à l'armée des Ardennes pendant la campagne d'hiver de 1792-17931. Il est à la défense de Thionville en octobre 1792, au siège de Namur en novembre et à celui de Maëstricht en février 17932.
Il est chargé de l'intendance à l'armée des Ardennes. Le 3 mars 1793, il est aide de camp du général Le Veneur1 (alias Leveneur), dont il bénéficie des conseils, qui est son oncle de lait3 et devient son mentor. Au siège de Thionville, à la bataille de Neerwinden, où il est blessé le 18 mars 1793, comme à Pellenberg2, il donne des preuves éclatantes de sa capacité et de sa bravoure.
Après la trahison du général Charles-François Dumouriez, avril-mai 1793, il est rappelé à Paris pour expliquer la situation, Hoche prend la défense de son général, devant le premier Comité de salut public, il expose un plan de campagne si bien conçu que Lazare Carnot se serait écrié : « Voilà un officier subalterne d'un bien grand mérite. » Le Comité tout entier se joint à Carnot pour admirer tant de savoir dans un jeune homme, et cela va donner à Hoche la possibilité d'une ascension rapide. Le 15 mai 1793, grâce à l'appui de Lazare Carnot, qui fait de lui le plus grand cas, il est nommé adjudant-général chef de bataillon employé à l'armée du Nord1.
Pour avoir défendu le général Alexis Le Veneur de Tillières incriminé, il est mis en état d'arrestation à Saint-Quentin le 8 août 1793, traduit devant le tribunal criminel de Douai et acquitté le 16 août suivant.
« St-Quentin le 8 août l'an 2e de la République. (1793)
Vous apprendrez Citoyen, avec surprise, que je suis en état d'arrestation et conduit au Tribunal révolutionnaire de Douai pour avoir dit que Pitt soudoyait des hommes dans notre armée, et que, si Cobourg y donnait des ordres, elle n'irait pas plus mal. La preuve que l'on a reconnu que je disais vrai, c'est que le Conseil exécutif la senti et que, par la suite il a destitué une grande partie des généraux suspects. C'est ainsi qu'en se heurtant les patriotes de divisent. J'étais au porte de l'honneur j'en suis tiré pour un propos que vous avoueriez. Je vous prie d'attester mon civisme aux commissaires de la Convention à Cambraÿ et de me recommander au citoyen Bouchotte ? Tout à vous et à mon pays. signé : L'adjt général L. Hoche »4,5.
4 février 1688 à Riom (France) - 12 février 1763 à Paris (France)
Qui connaît Pierre Carlet ? Étouffé par la personnalité exubérante de Beaumarchais, né 44 ans plus tard, ce discret dramaturge plus connu sous le pseudonyme Marivaux aurait bien pu disparaître des annales du théâtre du XVIIIe siècle.
C'était sans compter la perspicacité de son regard et la vivacité de sa plume qui font encore de lui l’un des auteurs les plus joués par la Comédie-Française !...
La Chandeleur commémore le 2 février la Présentation de Jésus au Temple, à Jérusalem, 40 jours après sa naissance. Ce faisant, ses parents se conformaient à une coutume hébraïque qui voulait que les premiers-nés fussent consacrés au Seigneur.
La Chandeleur était autrefois appelée « Purification de la Vierge Marie » car elle rappelait le rituel des relevailles consécutives à tout accouchement.
L'évangéliste Luc raconte qu'à cette occasion, un vieil homme, Syméon, et une prophétesse, Anne, reconnurent dans l'enfant l'« Oint du Seigneur » (le Christ) : « Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple » (Luc, 2, 22-40). Le chant de grâces de Syméon est repris tous les soirs par les ecclésiastiques du monde entier.
La fête de la Chandeleur, ou fête des chandelles, débutait à Rome, au VIIe siècle, par une procession du Forum à la basilique Sainte-Marie-Majeure. Les fidèles se mettaient en route avant l'aurore, en portant des chandelles, d'où le nom de la fête. Ils allaient de cette manière symbolique à la rencontre de Dieu.
D'aucuns pensent que cette fête chrétienne aurait pris la place des Lupercales romaines vers le Ve siècle. Les fêtes en l'honneur de Lupercus, ou Pan, dieu de la fécondité, donnaient lieu à une procession aux flambeaux aux alentours du 15 février.
Selon une autre interprétation, la Chandeleur se serait substituée à une fête en l'honneur de Proserpine, aliasPerséphone, déesse des moissons et de la fécondité. Cette fête se célébrait à la lumière des torches et autour d'une galette de céréales. Aujourd'hui encore, le 2 février, il est de tradition de faire des crêpes.
En Amérique du nord,une légende probablement d'origine amérindienne fait du 2 février le jour de la Marmotte (Ground Hog Day). À midi, ce jour-là, la marmotte sort de son terrier et inspecte les environs. Si elle aperçoit son ombre et juge que le ciel est suffisamment ensoleillé, elle flâne et prend son temps avant de retourner se mettre à l'abri pour tout juste six semaines, autrement dit jusqu'à l'arrivée du printemps. Si elle trouve le ciel trop couvert et rentre rapidement à l'abri, c'est le signe d'une arrivée plus tardive du printemps.
1er fevrier 1954 (je n etais pas née) mais ma maman a du avoir tres froid
01/02/2018 06:11
er février 1954 : Appel de l'abbé Pierre
Le1er février 1954, lors d'un hiver désastreux qui a occasionné de grandes souffrances parmi les sans-abri de France, l'abbé Pierre lance un appel pathétique sur les ondes et dans les journaux : « Mes amis, au secours ! Une femme vient de mourir gelée, cette nuit, à 3 heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l'avait expulsée... » Les Français se mobilisent.
C'est le début d'un immense mouvement charitable, l'« insurrection de la bonté ». Il va conduire le gouvernement à intensifier ses efforts pour la construction de nouveaux logements.
De « Monsieur Vincent » à l'« abbé Pierre »
De son vrai nom Henri Grouès, l'abbé Pierre (1912-2007) entre dans la Résistance et devient député à la Libération.
En 1949, il crée près de Paris la communauté des Compagnons d'Emmaüs : les déshérités qu'elle accueille ne se contentent pas de la charité publique mais se prennent en charge, construisant de leurs mains des maisons, se faisant chiffonniers et retrouvant leur dignité à travers la solidarité et le travail.
À trois siècles de distance, l'abbé Pierre est comme Saint Vincent de Paul une lumière dans un monde ténébreux, en manque de repères spirituels. Comme « Monsieur Vincent », il a servi les humbles et partagé leurs souffrances, côtoyé les puissants... et su mobiliser les médias pour ses bonnes oeuvres.