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publication des Miserables
03/04/2018 06:39
3 avril 1862 : Publication des Misérables
Le 3 avril 1862 sortent en librairie les deux premiers tomes d'un roman promis à un succès exceptionnel : Les Misérables.
L'auteur est un proscrit à barbe blanche, qui, de son exil de Guernesey, n'en finit pas de lancer des philippiques à l'encontre de l'empereur Napoléon III, alors à l'apogée de son règne.
Mais comme l'empereur lui-même, comme beaucoup de ses contemporains, comme le peintre Millet (L'Angélus, Le vanneur...), Victor Hugo se montre dans les années 1850-1860 très sensible au sort des humbles et à la condition ouvrière.
Les Misérables lui valent une popularité dans tous les pays et toutes les classes sociales. On dit que des ouvriers se cotisent pour acheter l'oeuvre et se la passer de main en main...
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Vendredi Saint pour les Chretiens
30/03/2018 07:17
Il est traditionnellement d'usage de ne pas consommer de viande lors du Vendredi saint. Mais d'où vient cette tradition ? Pour les chrétiens, le Vendredi saint correspond à la mort du Christ, qui s'est sacrifié pour l'humanité toute entière sur la croix. C'est en mémoire de ce sacrifice et dans un esprit de pénitence que l'Eglise demande aux fidèles de "faire maigre". La viande étant historiquement considérée comme un plat "riche", les légumes et les poissons se sont progressivement imposés chez les pratiquants jusqu'à aujourd'hui.
Alors que le poisson est devenu quasiment aussi "riche" que la viande, l'Eglise n'est plus aussi stricte dans l'interdit alimentaire. Elle recommande en revanche de remplacer ce sacrifice par un autre (cigarette, alcool, sucreries ou autres). Il faut noter que le Vendredi saint s'inscrit par ailleurs durant la période de Carême, période de jeûne de 40 jours chez les catholiques, qui se termine avec Pâques. Le jeûne est censé rappeler les 40 jours passés dans le désert par Jésus, plusieurs fois tenté par le diable. Synonyme de purification chez les chrétiens, le jeûne est moins suivi chez les protestants et les orthodoxes.
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Marcel Aymé
29/03/2018 06:33
Marcel Aymé
29 mars 1902 à Joigny - 14 octobre 1967 à Paris

L'écrivain Marcel Aymé fut un observateur à la fois cruel et tendre de la France de l'entre-deux-guerres comme des années noires de l'Occupation et de l'après-guerre.
Il a reçu le prix Renaudot dès 1929 pour son roman La Table-aux-Crevés et le prix Chantecler en 1939 pour ses Contes du chat perché, avec Delphine et Marinette pour héroïnes.
Dans La jument verte (1933) ou encore La Vouivre (1943), il a réinventé la France rurale en cultivant le mariage du réalisme et du fantastique, avec une langue pleine de verve et de bons mots.
Les ambiguïtés de l'Occupation et de la Libération ressortent de son recueil de nouvelles Le vin de Paris (1947), dont la plus connue est Traversée de Paris, adaptée au cinéma par Claude Autant-Lara, ainsi que d'Uranus (1948), un roman également adapté au cinéma. Au théâtre, il a créé Clérambard (1950).
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naissance d'Aristide Briand
28/03/2018 06:27
Aristide Pierre Henri Briand, né le 28 mars 1862 à Nantes (France) et mort le 7 mars 1932 à Paris, est un homme politique, avocat et diplomate français qui a été onze fois président du Conseil et vingt-six fois ministre sous la Troisième République. Il a joué un rôle essentiel dans les relations internationales après la Première Guerre mondiale.
Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1926, conjointement avec Gustav Stresemann, pour son action en faveur de la réconciliation entre la France et l'Allemagne (accords de Locarno, 1925). En 1928, poursuivant son rêve de paix par la sécurité collective, dont l'axe serait la Société des Nations, il signe avec l'Américain Frank Billings Kellogg le pacte Briand-Kellogg visant à mettre la guerre hors-la-loi. Mais sa construction diplomatique s'est écroulée dès le début des années 1930, marquées par la crise économique de 1929, la montée du nazisme et du nationalisme japonais.
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Pensées pour les Moines
27/03/2018 06:14
Le 27 mars 1996, on apprend l'enlèvement de sept moines cisterciens trappistes dans leur monastère de Notre-Dame-de-l'Atlas, à Tibéhirine, près de Médéa (Algérie). Un mois plus tard, le chef du Groupe Islamique armé (GIA), Jamel Zitouni, revendique l'enlèvement. Le 23 mai 1996, le GIA annonce avoir égorgé les moines deux jours plus tôt. On ne retrouvera que leurs têtes. L'émotion est immense en France.
Comme le mystère demeure autour de l'enlèvement, une plainte est déposée contre X en 2003 et une information judiciaire confiée au juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière. Celui-ci laisse dormir le dossier jusqu'à son départ de la magistrature, en 2007. L'enquête est relancée par le juge Marc Trévidic.
Armand Veilleux, procureur général de l'ordre monastique, suggère que la sécurité algérienne (de connivence avec la DST française) aurait arrangé l'enlèvement des moines pour les obliger à partir mais l'affaire aurait mal tourné et abouti à la mort des otages dans un combat entre le commando et l'armée algérienne. D'où le malaise du juge Bruguière...
Ce drame a inspiré un film magnifique au cinéaste Xavier Beauvois : Des hommes et des dieux (2010).
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le bonheur d'etre Papa
26/03/2018 08:21
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Petit Papi etait né le 26 mars 1923 a Paris 4e
26/03/2018 08:17
Petit Papi Henri etait né le 26 mars 1923 à Paris, ses parents
Calloust et Neuvart eux avaient fuit la Turquie (genocide armenien)
Ils etaient arrivés à Marseille sur un vieux bateau epuisés mais libre
Ils ont decidé de resté en france d'autres armeniens sont partis
Aux USA, ou dans differents pays d'europe qui voulaient bien les accueillir
Calloust etait ingenieur en Turquie quand ils ont fuir, et la France
L'a envoyé en Ethiopie, il est d'ailleurs décédé la bas sans avoir revu
Son fils qui lui avec sa maman etait resté à Paris,
Cette photo est precieuse car derriere, Calloust a ecrit à son fils
Combien celui ci lui manquait ........
Petit papi s'est engagé à 18 ans dans les forces francaises libres
Il s'est battu pour ce pays qui l'avait accueilli s'est marié
avec une francaise Mamie Kiki, et est né en 1946 leur fils Alain
Jamais Papi n'a dit de mal de cette France qui l'a accueilli
Son reve ne s'est pas realisé, il aurait voulu connaitre
Son pays d'origine mais cela n a pas ete possible,
Il nous manque toujours autant, il s'est eteint à l'aube de ses 90 ans
Mamie etait partie 4 ans plus tot, il n'avait plus envie de vivre
Meme si les deux petits enfants, Antoine et Adel ne l'ont pas connu
Nous maintenons cette presence, un Grand Monsieur et une Grande Dame
Mamie.......
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expressions depassées
23/03/2018 10:05
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Ramer des gencives>
Sens : parler pour ne rien dire.
Exemple : Sarah Jessica Parker rame salement des gencives (un prothésiste dentaire)
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N'avoir que son cul et ses dents
Sens : manquer de personnalité
Exemple : Shane MacGowan, il n'a que son cul...(un orthodontiste)
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Avoir des trous dans les bas
Sens : déprimer
Exemple : Passe moi donc un bière, ce match de l'Equipe de France m'a mis des trous dans les bas. (un supporter triste mais lucide)
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Écluser un gorgeon
Sens : picoler
Exemple : Bon, ça ferme dans 7 minutes, on a juste le temps d'écluser un dernier gorgeon... Patron, 4 pintes!(Charles Bukowski)
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Jeter son bonnet par dessus les moulins
Sens : se livrer à la débauche.
Exemple : c'est samedi, on va pouvoir jeter notre bonnet par-dessus les moulins! (La rédaction de Topito)
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A cheval donné on ne regarde pas les dents
Sens : Avoir la politesse élémentaire de ne pas chier là où on mange.
Exemple : d'accord c'est une Lada, mais à poubelle cheval donné on ne regarde pas les dents. (Un nostalgique de l'Allemagne de l'Est)
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Au diable-vauvert
Sens : à Trifouillis-les-Oies ou le lieu-dit Ronjou, à Saint-Baldoph (Savoie). Loin, quoi.
Exemple : Un tacle de Rio Ferdinand qui revient du diable-vauvert (Jean-Michel Larqué)
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Déménager à la cloche de bois
Sens : se tirer, en catimini, souvent pour fuir un contrôle fiscal.
Exemple : Je pense qu'il serait bon de déménager à la cloche de bois...(le comptable de Liliane Bettencourt)
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Branler dans le manche
Sens : manquer de stabilité et/ou être défectueux. A quoi vous pensiez-vous bande de dégoûtant-e-s?
Exemple : elle est sympa cette centrale, mais elle branle un peu dans le manche non? (la sécurité de Fukushima)
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Croquer le marmot
Sens : poireauter, attendre longtemps.
Exemple : j'en avais marre de croquer le marmot alors je l'ai congelé M'sieur le Juge. (Véronique Courjault)
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Peigner la girafe
Sens : glander sans scrupules.
Exemple : J'ouvre Facebook et je peigne la girafe pendant des plombes, pas facile les journées de Community Manager. (Un Community Manager)
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Être coiffé avec le loquet de la porte
Sens : être coiffé n'importe comment (voire pas du tout)
Exemple : Quoi? Un bon à rien coiffé avec le loquet de la porte à la tête de l'EPAD? (Le Bon Sens Près de Chez Vous)
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Tirer le diable par la queue
Sens : être dans le caca financièrement parlant.
Exemple : Nous pouvons dire sans nous tromper qu'en ce moment nous tirons le diable par la queue. (La Grèce)
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Brûler la chandelle par les deux bouts
Sens : sexe, drogue et rock'n'roll.
Exemple : T'as brulé la chandelle par les deux bouts... avec quoi on va allumer la pipe à crack? (le fantôme d'Amy Winehouse à celui de Jimi Hendrix)
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Crier haro sur le baudet
Sens : Manifester (bruyamment) son indignation et/ou jeter quelqu'un en pâture à la vindicte populaire.
Exemple : Une nouvelle taxe sur le pinard? Je vais crier haro sur le baudet, ça va pas traîner! (La Sagesse Populaire au Bar du Coin)
Source : expressio
Top écrit par Mike
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histoire de la Salpetriere (le plus grand hopital d'europe) 400 ans deja
22/03/2018 06:50
A son ouverture, en 1656, la Salpêtrière de Paris s’impose comme le plus grand établissement d’enfermement de femmes à l’époque moderne. Cet article expose les conditions de naissance de cette institution jusqu’à sa transformation en hôpital pour le traitement de la folie durant la période révolutionnaire.
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1 Archives de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (A.A.P.-H.P ensuite), Code de l’Hôpital géné (...)
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2 Bronislaw Geremek, Les marginaux parisiens aux XIVe-XVe siècles, Paris, Flammarion, 1976, 353 p.
2Les premières traces de répression de la pauvreté à Paris sont anciennes. Dès 1350, une ordonnance royale ordonne « que les pauvres valides fuient la ville et fauxbourgs de Paris, avec défenses de mendier, à peine du fouet et d’être mis au pilori ; et à la troisième fois signés d’un fer chaud au front, et bannis desdits lieux »1. Dans la première moitié du XVIIe siècle toutefois, l’augmentation croissante des pauvres, mendiants et vagabonds de Paris engendre de nombreux vols et agressions dans la capitale. Bronislaw Geremek, spécialiste des pauvres et marginaux au Moyen-Âge, a fait une remarquable étude sur l’appareil répressif qui a tenté de régler le vagabondage, la prostitution, la mendicité et la criminalité. Il a montré dans les marginaux parisiens aux XIVe-XVe siècles 2 le peu d’intérêt que suscitaient les pauvres vagabonds. Ils sont considérés comme les rebuts de la société, fourbes et voleurs. Dans la conclusion de son ouvrage, Bronislaw Geremek donne un verdict prononcé à l’encontre d’un vagabond qui résume parfaitement les mentalités : il est dit « inutile au monde ».
Le pouvoir cherche alors de nouveaux moyens pour combattre ce phénomène que la conjoncture économique, la Fronde et le renforcement de l’État ont en grande partie contribué à créer. La vieille question trouve une solution inédite. Avec l’hôpital général, il ne s’agit plus en effet de rejeter au loin les indésirables mais tout au contraire de les retenir sur place, dans des lieux fermés.
3Entre assistance et répression, pouvoir royal, aristocratie et compagnies religieuses participent activement à cette entreprise qui marque la période du « grand renfermement ». Le 27 août 1612, Marie de Médicis fonde le « bureau et hôpital des pauvres enfermés », hôpital de la Pitié, pour aider les pauvres.
4C’est l’arrêt du 16 juillet 1632 qui prévoit un véritable enfermement des pauvres à Paris. Il interdit aux pauvres de mendier sous peine d’être arrêtés et conduits dans les prisons du royaume. De 1640 à 1649, des assemblées de magistrats se réunissent pour étudier les moyens de combattre la mendicité. Ils prévoyaient un même système d’enfermement mais dans des établissements destinés uniquement à cette population marginale.
5En 1645, l’archevêque de Paris reconnaît la compagnie des « servantes des pauvres de la Charité » sous la responsabilité de Vincent de Paul qui devient le symbole de l’aide aux pauvres. Vincent de Paul est un proche d’Anne d’Autriche et conseille les grandes dames de la cour qui lui fournissent un soutien financier pour ces projets d’aide aux pauvres comme la création d’hôpitaux et de magasins de distribution de vêtements ou de nourriture. Dès 1629, une autre entreprise d’aide voit le jour sous la forme de la Compagnie du Saint-Sacrement. Cette association, ultra catholique et anti-janséniste (surtout à partir des années 1650), de 405 ecclésiastiques (évêques, chanoines, ou simples curés ; les réguliers sont interdits) et 501 laïcs (de la haute robe et offices de finances, noblesse de cour, nombreux bourgeois) est une association de notables qui comptent sur les postes d’influence qu’ils occupent pour christianiser la société, et ce en dehors de tout contrôle politique ou ecclésial. Elle désire « promouvoir la gloire de Dieu » en agissant pour l’aide aux plus démunis. Ce sont d’ailleurs ses dévots qui sont à l’origine du « grand renfermement » des pauvres et de la création de l’Hôpital général des pauvres de Paris. La Compagnie du Saint-Sacrement, société secrète, n’a aucun statut officiel mais est reconnue au plus haut sommet de l’État. Anne d’Autriche soutenait l’œuvre des dévots. Elle avait été persuadée par Vincent de Paul et par les membres de la Compagnie du Saint-Sacrement que l’aide aux pauvres et la disparition de la mendicité étaient des impératifs. Pour cette Compagnie, la moralisation de l’ensemble de la vie sociale doit passer par le combat contre les éléments les plus nuisibles de la société. Les mendiants « fainéants » font partie de cette catégorie de pauvres qu’il faut combattre à la différence du pauvre repentant qui refuse l’aumône et qui représente l’image du Christ. Dans l’esprit de cette nouvelle morale, l’enfermement du mauvais pauvre doit lui permettre de retrouver sa spiritualité perdue.
6En 1651, le plan d’établissement d’un Hôpital Général, appuyé par la Compagnie et la duchesse d’Aiguillon, nièce de Richelieu, est présenté au Premier Président au Parlement de Paris et au Procureur Général. Le projet est d’organiser l’Hôpital général autour de l’ancienne Pitié qui deviendrait le siège de l’administration générale du renfermement à Paris. Au mois d’avril 1656, « l’Édit du Roy portant établissement de l’Hôpital général, pour le renfermement des pauvres mendiants de la ville et Fauxbourgs de Paris » est signé. Comme pour les autres pays d’Europe qui ont pris des mesures similaires contre les pauvres vagabonds, on veut se protéger, sous couvert de la religion, de ce qui est différent et qui fait peur, dans une société où le paraître l’emporte sur tout le reste. La vie que mènent les mendiants et les vagabonds est une vie de païens. Ils ne s’approchent pas des sacrements et leurs enfants ne sont pas baptisés. Les justifications sont toutes trouvées…
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3 Bibliothèque nationale de France, Collection Delamare, fonds français, 21804, microfilm 4685, fol. (...)
7L’édit d’avril 1656 prévoit dans ses articles la réunion à cette « institution » de plusieurs établissements chargés d’accueillir les pauvres de la capitale : la Pitié, le Refuge, Scipion, La Savonnerie et Bicêtre sont les cinq bâtiments donnés par le roi pour enfermer les pauvres. Et ce sont les lettres patentes d’avril 1656 qui font don de la maison de la Salpêtrière, acquise par Louis XIV le 12 janvier 1650, à l’Hôpital Général. Elle est chargée d’accueillir les femmes, jeunes filles et enfants mais aussi des couples sans ressources. En 1666, dix ans après l’édit d’établissement, la Salpêtrière accueillait 2322 pauvres3.
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4 A.A.P.-H.P., op.cit., fol. 280.
8Le 18 avril 1657, l’article premier de l’arrêt de la Cour du parlement pour l’exécution de l’établissement de l’Hôpital Général annonce que « la Cour […] enjoint à tous les pauvres mendiants valides et invalides, de quelqu’âge qu’ils soient, de l’un et l’autre sexe, de se rendre […] dans la cour de l’hôpital de Notre-Dame de la Pitié […] pour être par les directeurs envoyés et départis aux maisons dépendantes dudit Hôpital Général, auxquelles ils y seront logés, nourris, entretenus, instruits et employés aux ouvrages, manufactures et services dudit hôpital »4. Les pauvres mendiants qui ne se seront pas rendus à la Pitié dans les délais prévus y seront amenés de force par les officiers de police. L’article 4 interdit de nouveau la mendicité « à peine du fouet contre les contrevenants, pour la première fois ; pour la seconde, des galères contre les hommes et garçons, et du bannissement contre les femmes et filles ». La direction de l’Hôpital général, pour le spirituel, est confiée aux grands vicaires du chapitre de Paris. Ils ont nommé comme premier recteur Louis Abelly. Le recteur a sous son autorité 22 prêtres répartis dans les différentes maisons de l’Hôpital général pour que les pauvres soient « catéchisés, instruits, et pour qu’il leur soit administré les sacrements ». La direction est partagée entre pouvoir spirituel et temporel, ce dernier prenant même le pas sur le premier. Les sœurs officières chargées du fonctionnement intérieur de la Salpêtrière n’ont d’ailleurs de religieux que le terme « sœur », car elles n’ont fait aucun vœu pour accéder à ce poste. Elles participent à l’administration laïque de l’établissement (même si les journées sont rythmées par des services religieux...) sous la direction de la Supérieure.
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5 Isambert, Recueil des anciennes lois françaises, Paris, Belin-Le-Prieur, 1824-1833, tome XIV, p.88
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6 E. Lavisse, in A. Corvisier, La France sous Louis XIV, ordre intérieur et place en Europe, Paris,(...)
9Dès le règlement du 20 avril 1684, une nouvelle catégorie de la population parisienne est à enfermer : les femmes débauchées. Et c’est à la Salpêtrière qu’elles devront être « enfermées ». Comme la mendicité, la débauche et la prostitution sont combattues avec acharnement pendant tout le XVIIe siècle. Outre la déportation dans les colonies, l’Hôpital général devient le principal mode de mise à l’écart des prostituées jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Les prostituées étaient déjà mises en cause dans le 101e article de l’ordonnance de 1560 promulguée par François II5 puisque cette ordonnance interdisait tout simplement la prostitution. Cette mesure aurait été prise suite à la progression rapide de la syphilis. Et c’est tout naturellement qu’on s’est attaqué à ce qui ne pouvait être qu’à la base de ce développement : la prostitution. Sous couvert de santé publique on épurait ainsi les rues de Paris d’un autre fléau, la « débauche publique et scandaleuse ». Les mesures d’internement contre les débauchés se multiplient dans ce siècle de moralisation de la société. Des maisons de force avaient déjà été créées et aménagées pour les débauchées. Ces établissements étaient ouverts, théoriquement, aux seules volontaires, et avaient pour objectif de changer la morale et les mœurs de ces femmes égarées. Le roi prévient que « les femmes d’une débauche et prostitution publique et scandaleuse, ou qui en prostituent d’autres, seront renfermées dans un lieu particulier destiné pour cet effet dans la maison de la Salpêtrière ». Les débauchées pourront y être enfermées sur décision de justice. Après l’ordonnance du roi du 20 avril 1684, un inspecteur est chargé de la police des mœurs. Il est chargé, jour et nuit, de les arrêter et de les conduire au dépôt Saint-Martin, passage obligé des futures condamnées. Le lendemain, les femmes arrêtées comparaissent à l’audience du grand Châtelet. Les femmes condamnées, escortées par des archers, sont alors emmenées en charrette, dont les planches sont recouvertes de paille, à travers les rues de Paris, à la vue de tous, jusqu’à la Salpêtrière. Les deux hommes qui ont donné « leurs lettres de noblesse » à cette nouvelle charge étaient les deux premiers lieutenants généraux de police de Paris, Gabriel Nicolas de La Reynie (lieutenant général de police de 1667 à 1697) et Marc René de Voyer d’Argenson (de 1697 à 1715). A l’origine, la police tenait et du pouvoir militaire, et du pouvoir judiciaire, et devait ainsi se substituer aux milices bourgeoises dont Louis XIV se méfiait surtout depuis les événements de la Fronde6. Dans les campagnes, seule la maréchaussée, organisée par François Ier, devait surveiller les chemins, poursuivre les crimes, les vols ou les délits commis par les vagabonds, les mendiants, les gens de guerre et autres déserteurs, les repris de justice, combattre les séditions... c’est-à-dire les cas relevant de la prévôté. Outre les inspecteurs, tout un corps hiérarchisé de commissaires, de sergents à cheval, à pieds, d’archers et un réseau d’indicateurs étaient sous ses ordres.
10Dans cet environnement répressif, les prostituées redoutaient d’être arrêtées. En 1687, le roi veut faire incarcérer toutes les femmes publiques de Paris, alors que l’arrêt de 1684 n’avait prévu l’internement que d’un nombre limité de filles, celles qui étaient considérées comme les plus dangereuses. Si l’enfermement des filles « de mauvaises vies » reste exceptionnel au début, il s’accélère à la fin du XVIIe siècle. La Salpêtrière devient maison d’assistance où l’on reçoit les orphelins, pauvres, infirmes, vieillards,... et maison de répression et de privation volontaire de liberté, par décision de justice ou par simple décision des directeurs de l’Hôpital général, pour les débauchées, folles, voleuses, sorcières ou jugées comme telles, blasphématrices,…. Les directeurs ont leurs archers et autres cohortes chargés de chercher et d’arrêter les pauvres et vagabonds. Ils bénéficient en plus du droit de juger, sans appel, les infractions au règlement par la mise au carcan, au pilori et au cachot ne remettant le coupable à la justice ordinaire que s’il est passible de peines plus graves. D’ailleurs c’est à la Salpêtrière qu’un bâtiment est créé afin de recevoir les individus les plus marginaux ou dangereux pour la société. Il est divisé en quatre parties distinctes : le commun où l’on gardait les débauchées en attente d’une décision de justice ; la correction, qui était destinée aux débauchées susceptibles de changer...leur bon comportement durant leur séjour était essentiel pour obtenir un avis favorable des responsables de l’établissement (et plus précisément de la Supérieure qui donnait son avis au lieutenant général de police) ; la « Grande force », dans laquelle on enfermait les personnes arrêtées par ordre du roi ; la prison, qui devait détenir les femmes condamnées par la justice.
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7 In G. Cesbron, Saint-Louis de la Salpêtrière, Paris, Nouvelles Éditions latines. 1956.
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8 B.N., Collection Clairambault, 984, fol.87.
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9 Ibid., fol.180.
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10 A.A.P.-H.P., Salpêtrière, registre des entrées, 1Q2.47, fol.116.
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11 Ibid., fol.2.
11La Salpêtrière est composée, à l’origine, par les bâtiments du petit arsenal dans lesquels on fabriquait la poudre à canon (grâce à l’exploitation du Salpêtre). La fabrication de la poudre fut transférée à Vincennes et la nouvelle « activité » de la Salpêtrière put alors commencer. Dès la fin de 1657, grâce à de nombreux dons, un premier agrandissement est décidé. Deux bâtiments furent construits en priorité. Achevés en 1663, ils permirent l’accueil de 2 000 à 3 000 personnes7. En 1669, on propose l’édification de la chapelle Saint-Louis qui pourra accueillir 4 000 fidèles. En 1684, après la décision d’enfermer les femmes de mauvaise vie ou débauchées, dont certaines sont considérées comme dangereuses au même titre que les folles, on décide la construction de l’énorme prison de « La Force ». Le bâtiment est formé de cellules d’une surface de 2 m sur 1,5 m, et qui n’ont pour seule lumière que celle qui passe par une étroite lucarne à barreaux. Chaque cellule est fermée par une porte massive avec serrures, verrous et judas. À la gauche de la cour principale se tenaient les logements, ateliers et chantiers des ouvriers, charrons, serruriers, cordonniers, menuisiers..., ainsi que les écuries et les étables pour l’élevage des vaches, les greniers à blé et à fourrage, mais aussi les remises à charrettes indispensables pour le transport des femmes de la Force et les transports à l’Hôtel-Dieu, hôpital central pour les malades de la Salpêtrière. Viel, architecte de la plupart des travaux de la Salpêtrière, fut chargé, à la fin du XVIIIe siècle, de reconstruire les loges, jugées trop insalubres, destinées à accueillir les folles ou aliénées. Ces nouvelles loges prirent la forme de petits chalets dans lesquelles on plaçait les folles les plus agitées. On y trouve ainsi des folles furieuses « qu’on ne pourra guérir », des folles violentes, des folles « par intermittence », des « imbéciles » ou des folies qui apparaissent avec l’âge, en quelque sorte la sénilité. Quelques exemples peuvent illustrer le type de "folles" qui ont pu être admises dans les loges dès leur création jusqu’à leur rénovation. Catherine Blanchard fait partie de la catégorie des « incurables et incorrigibles ». Enfermée le 26 février 1698 pour avoir dénoncé une prétendue conspiration contre le roi, sans « aucun fondement » d’après le lieutenant général de police La Reynie, elle est toujours enfermée en 1710 car « sa raison ne se rétablit pas »8. Madeleine Le Roy dite Le Cœur est enfermée à la maison de force le 13 février 1702, à l’âge de 23 ans, pour avoir jeté des pierres sur des carrosses et pour avoir tenu des discours incompréhensibles9. Ses excès de violence conduisent ceux qui s’en occupent à l’enchaîner pour éviter qu’elle ne commette « les plus grands crimes ». Certaines folles sont traitées médicalement comme cette femme de 52 ans, Jeanne David, entrée en juin 1761 par une ordonnance de police « pour être traitée et médicamentée jusqu’à parfaite guérison »10. Le même mois, c’est une fillette de 8 ans, Marie-Françoise Bunel, qui entre comme « insensée ». Le 4 janvier 1781, Madeleine Mereux, dont on pense qu’elle a 30-35 ans, et dont on ne sait pas d’où elle vient (« n’ayant rien pu en tirer »), entre à la Force11. Qualifiée de faible d’esprit, un ordre de police ordonne qu’elle soit déplacée de la Force aux Loges, pour être « parmi les malades de son espèce et être retenue jusqu’à nouvel ordre ». Elle meurt à la Salpêtrière le 2 mars 1782.
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12 B.N., Collection Clairambault, 984, fol.3.
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13 Ibid., fol.7.
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14 Procès-verbal in "Trois siècles d’histoire hospitalière - La Salpêtrière", Entretiens de Bichat, P (...)
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15 Son ouvrage date de 1731.
12Des personnages célèbres ont séjourné à la maison de Force de la Salpêtrière. D’abord, deux empoisonneuses, complices de Catherine Deshayes dite la Voisin, ancienne accoucheuse, qui ont participé à « l’affaire des poisons ». Marguerite Roussel dite « la Silvestre »12, enfermée à vie à la Salpêtrière le 6 août 1681 à l’âge de 55 ans, et Marguerite Poupart dite la Croix, enfermée le 24 juillet 168613 à l’âge de 44 ans (elle décèdera le 4 janvier 1707, à 65 ans, « dans de bonnes conditions », ayant reçu tous les sacrements « malgré la corruption de son esprit et de son cœur »), suivant un ordre du roi déclarant qu’elle méritait la mort pour être une « empoisonneuse publique ». Mais la plus connue des prisonnières est sans aucun doute la comtesse de La Motte, condamnée à perpétuité, en 1786, dans l’affaire du Collier de la Reine. Le procès-verbal d’exécution du jugement « condamne la Dame de La Motte à être, ayant la corde au col, battue et fustigée nue de verges et flétrie d’un fer chaud en forme de la lettre V sur les deux épaules, par l’exécuteur de la Haute Justice, au devant de la porte des prisons de la Conciergerie du Palais ; ce fait, menée et conduite en la maison de Force de l’Hôpital Général de la Salpêtrière pour y être détenue et renfermée à perpétuité »14. Plus tard, c’est Théroigne de Méricourt, célèbre révolutionnaire, qui, perdant la raison, est internée à la Salpêtrière. Et n’oublions pas l’héroïne de l’Abbé Prévost, Manon Lescaut, qui y séjourne aussi un temps15.
13La vie interne de la Salpêtrière est intense, entre les travaux quotidiens (puisqu’il faut bien occuper ces pauvres femmes, au tissage, filage, à la broderie,...), les problèmes d’hygiène (nombreux traités contre l’insalubrité et les conditions de détention), les disputes, les complots (la crise janséniste de 1749), les punitions et autres tortures (appelées les "secours"...) jusqu’aux troubles de la Révolution françaises (massacres de 1792) et la transformation radicale de la Salpêtrière-prison en Salpêtrière-hôpital pour le traitement neurologique des malades. C’est à cette période que la direction générale de l’Hôpital général démissionne et laisse place à une toute autre organisation. De nouvelles constructions transforment l’établissement. La construction la plus importante est sans aucun doute celle des « nouvelles infirmeries » pour l’isolement des plus contagieux mais aussi pour éviter des transports ininterrompus de malades entre la Salpêtrière et l’Hôtel-Dieu. Il existe aussi une apothicairerie et un amphithéâtre d’anatomie, autour des jardins situés derrière l’église et le cimetière.
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16 Colombier et Doublet, Instruction sur la manière de gouverner les insensés et de travailler à leur (...)
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17 H. Chambon de Montaux, Moyen de rendre les hôpitaux plus utiles à la nation, Paris, 1787, 280 p.
14Les femmes accueillies le sont désormais pour des troubles neurologiques ou de comportement qui peuvent être soignées, ce qui tranche complètement avec l’ancienne politique d’enfermement sans soins effectué jusqu’alors. Car ce n’est qu’à partir des années 1780 que naît une véritable réflexion sur les établissements d’assistance, sur leur organisation, et aussi sur l’accueil et le placement des malades. Chargés par le gouvernement d’élaborer une instruction sur la manière de gouverner les insensés16, Jean Colombier et François Doublet apportent des réponses, pour le premier, sur l’organisation des établissements, pour le second, sur le traitement des maladies mentales. Colombier insiste sur le fait qu’une personne dite « insensée » doit être accueillie dans un établissement dans lequel on peut la soigner. L’internement dans la maison de force, comme elle l’est systématiquement à la Salpêtrière, dans les loges destinées aux folles, n’existe que si rien ne peut être fait pour sa guérison. En 1787, Le moyen de rendre les hôpitaux plus utiles à la nation17 de H. de Chambon de Montaux met en cause la mauvaise organisation des hôpitaux et notamment de la Salpêtrière, surtout en ce qui concerne le soin des malades. Ce qu’il faut changer, c’est le traitement des personnes malades ou qui tombent malades durant leur séjour. Le développement de la médecine est essentiel pour faire face à une multitude de symptômes et de pathologie qui sévissent dans l’établissement. Un médecin sera donc attaché aux infirmeries de la Salpêtrière et les visitera deux fois par jour. Le premier médecin de la Salpêtrière est Raymond Finot, en 1691. Lui succèdent : Ferme Lhuys, l’Epy (1715-1757), Gaulard (1762), Philips (1782). En 1786, Henri de Chambon de Montaux est nommé à ce poste (il est destitué en 1790 par les administrateurs qui n’acceptent pas ses critiques sur la mauvaise tenue de l’établissement).
15Philippe Pinel entre à la Salpêtrière le 13 mai 1795. Il a travaillé auparavant deux ans à Bicêtre et s’était livré pendant cinq ans, de 1781 à 1785, à la maison Belhomme, maison de santé privée de Paris, à des recherches thérapeutiques, tout en traduisant Cullen. Il recommande les saignées, les purgatifs, les bains chauds ou tièdes, les vésicatoires sur la tête, et les émétiques. Il reste dans les esprits celui qui a libéré les enchaînées. Ce n’est qu’en 1807 que le traitement des folles est complètement organisé dans ce que l’on appelle dorénavant les deux « hospice de la vieillesse », Bicêtre et la Salpêtrière. C’est alors seulement qu’on supprime totalement les chaînes, carcans, et fers aux pieds et aux mains dont les folles étaient chargées. Les femmes sont soignées pour imbécilité, démence, épilepsie, manie et "mélancholie". Une autre histoire commence...
Pitié-Salpêtrière : Le plus grand hôpital d’Europe fête ses 400 ans
Une ville dans la ville, ainsi a-t-on l’habitude de qualifier la vénérable institution qui célèbre cette année ses quatre siècles d’existence. À cette occasion, un programme de célébration et de mise en valeur de ce patrimoine de 33 hectares a été mis en place. Une belle idée que de revenir sur la riche histoire médicale qui débuta en 1612 avec Marie de Médicis et son petit hospice pour mendiants situé pas très loin, à l’emplacement actuel de la mosquée de Paris…
Vous connaissez peut-être la fameuse ”cour des miracles” et la manière dont La Reynie, le premier préfet de police de Paris, nettoya cet endroit et les rues de Paris de ses mendiants, truands, éclopés et autres misérables qui traînaient le pavé parisien au Grand Siècle et dont certains recouvraient curieusement leurs capacités une fois revenus dans ce royaume des bas-fonds de la ville, d’où les “miracles” … C’est au roi Louis XIV qu’on le doit. Paris était à cette époque une ville effrayante, sale et qui sentait mauvais et dont les rues sombres et dangereuses étaient souvent à haut risque pour celui qui s’y aventurait sans prendre de précautions ou cherchait de trop près des amours tarifés. Certaines ont encore gardé leur nom évocateur ou furent maquillées par pudeur : rue brisemiche, rue des mauvais-garçons, rue tire-vit, rue trousse-nonnains etc..
En 1636, les terrains du Bas-Bréants sont achetés pour y implanter un “hôpital” à l’emplacement d’un petit arsenal ou se fabriquait de la poudre à munition au Salpêtre : la “Salpêtrière”. Les architectes, dont Libéral Bruant, celui des Invalides, construisirent alors de nouveaux bâtiments dont ne reste actuellement que la chapelle octogonale, le pavillon Hemey et la Lingerie. C’est en 1684 que le Roi Soleil décide d’y adjoindre une prison pour les enfants et les femmes : “la Force” où sont rassemblées les voleuses et les prostituées. Manon Lescaut, du roman de l'abbé Prévost et la comtesse de la Motte, de l’affaire du collier de la reine, y furent enfermées tout comme les convulsionnaires de Saint Médard.
Conduite des prostituées à la SalpétrièreOn ose à peine imaginer l’enfer que devait constituer ce capharnaüm, à la fois crèche, hospice (dortoir des vieilles), prison (force), asile (loges des folles) mais également dortoirs d’aveugles, estropiés, invalides dans ce lieu sans fonction médicale autre que des traitements sommaires et la prière pour attendre la fin de leur pauvre vie. Folles, paralytiques, gâteuses, estropiées, trembleuses, écrouellées, galeuses, teigneuses souvent complètement nues ou à demi-couverte d’une couverture de laine sont regroupées par infirmités. On y trouve même des “paresseuses” ou des protestantes après la révocation de l’édit de Nantes ! Dans les dortoirs, les filles couchent à quatre dans le même lit et certaines directement sur le carreau, en attendant que les places se libèrent.
Certains témoignages des habitants des bourgs voisins de Saint-Marcel et de Saint-Victor racontent les râles et les gémissements sauvages et nocturnes en provenance de l’Hôpital, quelquefois synchronisés par les malades entre-eux dans une sorte de grand sabbat.
À l’intérieur, la gale est la maladie la plus répandue. Voici le traitement que recommandent les “médecins” :
Comment soigner la gale ?
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quel mois etes vous nés
21/03/2018 08:23
Les personnes nées en janvier sont plus susceptibles d'avoir la maladie d'Alzheimer, la maladie de Crohn et d'être épileptiques. Une information peu réjouissante pour Kate Middleton (9 janvier 1982), Marylin Manson (5 janvier 1969) ou encore Nicolas Cage (7 janvier 1964). Ces personnes sont aussi plus susceptibles d'avoir une mère qui a accouché jeune. Beaucoup de médecins et de recouvreurs de créances naissent en janvier.
Février
C'est le mois des artistes... et des personnes narcoleptiques. Les bébés nés en février donnent aussi des gens plus sujets aux allergies alimentaires. Maxime Le Forestier (10 février 1949), John Travolta (18 février 1954) et Mélanie Laurent (21 février 1983) sont nés ce mois.
Mars
Beaucoup de musiciens naissent en mars. C'est le cas du compositeur et pianiste virtuose Chopin (1er mars 1810), de Liza Minnelli (12 mars 1946), d'Elton John (25 mars 1947), et de... Lady Gaga (20 mars 1986). C'est aussi le mois des asthmatiques. Un métier commun ? Pilote de ligne.
Avril
Les personnes nées ce mois sont plus susceptibles de devenir alcooliques, d'avoir la maladie de Parkinson et des troubles alimentaires... La consolation ? Ces personnes ont généralement de gros salaires.
Personnalités célèbres nées en avril : Serge Gainsbourg (2 avril 1928), Jack Nicholson (22 avril 1937) et Uma Thurman (29 Avril 1970).
Mai
Chez les personnes nées ce mois-ci, le risque de tomber malade est moindre. Mais ce sont souvent des cancres à l'école !
Personnalités célèbres nées en mai : David Beckham (2 mai 1975), Megan Fox (16 mai 1986) et Clint Eastwood (31 mai 1930)
Juin
Beaucoup de personnes ayant obtenu un Prix Nobel sont nées en juin.
Personnalités célèbres nées en juin : Angelina Jolie (4 juin 1975), Rafael Nadal (3 juin 1986), Jean Dujardin (19 Juin 1972), ou encore Natalie Portman (9 juin 1981).
Juillet
C'est le mois des optimistes ! Petite ombre au tableau : les personnes nées en juillet ont souvent des problèmes de vue et besoin de lunettes.
Personnalités célèbres nées en juillet : Tom Cruise (3 juillet 1962), Jennifer Lopez (24 Juillet 1970) et Amélie Mauresmo (5 juillet 1979).
Moi en juin et vous
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