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Israel se croit tout seul et elargit son territoire sans demander si les palestiniens sont d'accords,
14/05/2018 05:28
14 mai 1948
Indépendance d'Israël
Le 14 mai 1948, David Ben Gourion, président du Conseil national juif, proclame la naissance de l'État d'Israël.
Depuis vingt siècles, une partie la diaspora juive nourrissait le rêve d'un retour vers la Terre promise. Ce rêve prend forme en Europe à la fin du XIXe siècle sous le nom de «sionisme».
L'émigration vers la Palestine se développe dès l'époque ottomane et se poursuit après la Première Guerre mondiale alors que la province est passée sous administration britannique. La Palestine voit sa population dépasser le million d'habitants dont 335.000 juifs (1936).
Une organisation militaire, l'Irgoun, s'en prend aux Anglais et lance des attentats contre leurs forces armées.
Londres porte le problème devant l'Organisation des Nations Unies (ONU).
L'assemblée générale vote le 29 novembre 1947 le principe d'un partage du territoire entre deux États, l'un arabe, l'autre juif, au sein d'une union douanière, le secteur de Jérusalem et Bethléem étant quant à lui placé sous administration internationale (résolution 181).
Le mandat anglais prend donc fin le 14 mai 1948. Ce jour-là, conformément au plan onusien, les derniers soldats britanniques quittent la Terre sainte.
L'échec du plan de partage
Cliquez pour voir
Cette carte animée montre la Palestine sous mandat britannique partagée par l'ONU et finalement écartelée par les belligérants...
Après l'échec des offensives arabes, il ne reste plus grand-chose du plan initial. Les lignes de cessez-le-feu deviennent à peu de chose près les nouvelles frontières de l'État d'Israël.
Au même moment, toutes les armées des pays voisins (Égypte, Syrie, Transjordanie, Irak et Liban) se ruent contre le nouvel État...
Les Israéliens arrivent à refouler leurs ennemis et des armistices sont signés l'année suivante. Ils vont délimiter les nouvelles frontiieres
Je pense personnellement que c'est dangereux de vouloir s'etendre comme celà, et Donald Trump lui est fou de vouloir mettre son ambassade à Jerusalem, Jerusalem n apprtient pas à Israel, mais aussi à la Palestine mais je suis contre la violence
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95 ans Mamie Kiki
13/05/2018 14:10
Mamie Kiki aurait eu 95 ans aujourd hui, elle est avec ses parents
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couronnemment
12/05/2018 07:30
12 mai 1937 : George VI remplace Édouard VIII sur le trône
Le 12 mai 1937, le monde a l'oreille tournée vers l'abbaye de Westminster. Chacun oublie un instant les menaces qui pèsent sur l'Europe, la guerre qui s'étend en Chine et en Espagne, la répression qui s'abat sur l'URSS et les gesticulations d'un fou furieux de l'autre côté du Rhin.
Dans l'abbaye se déroule en effet le couronnement du nouveau roi de Grande-Bretagne et d'Irlande (le Royaume-Uni), par ailleurs Empereur des Indes, George VI. Pour la première fois, la cérémonie est radiodiffusée.
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fondation des facultes
10/05/2018 15:43
10 mai 1806 : Napoléon 1er fonde l'Université
Le 10 mai 1806, une loi de Napoléon 1er Napoléon 1er jette les bases de l'Université : « Il sera formé, sous le nom d'Université impériale, un corps chargé exclusivement de l'enseignement et de l'éducation publics dans tout l'Empire ».
L'Université apparaît d'emblée comme un corps enseignant investi d'un monopole, organisé et hiérarchisé à la manière d'un ordre religieux. L'écrivain Louis de Fontanes en est nommé grand maître en 1808. Rallié à Louis XVIII en 1815, il sera fait marquis.
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un 8 mai naissance de Henri Dunant
08/05/2018 14:25
8 mai 1828 à Genève (Suisse) - 30 octobre 1910 à Heiden (Appenzell, Suisse)

À l'occasion d'un voyage d'affaires, Henri Dunant visite en juin 1859 le champ de bataille de Solferino. Ce banquier genevois de 31 ans s'indigne alors du sort fait aux blessés et organise de premiers secours.
De retour à Genève, il lance un appel à l'opinion européenne dans un livre intitulé : Un souvenir de Solferino. Lui-même s'entretient avec l'empereur Napoléon III.
Avec quatre amis genevois, il crée le 17 juillet 1863 une organisation internationale et neutre destinée à secourir les victimes de guerre, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Son nom lui vient de son symbole, le drapeau de la Suisse inversé, soit une croix rouge sur fond blanc.
Le comité réunit le 26 octobre 1863 une conférence internationale qui aboutit le 22 août 1864 à la signature de la première Convention de Genève «pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne».
La suite est plus triste. Ruiné en 1867 par de mauvaises affaires en Algérie, Henry Dunant est chassé de la Croix-Rouge et renié par ses anciens amis. En 1895, alors que chacun l'a oublié et le croit mort, un journaliste recueille et publie ses souvenirs.
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la crypte
06/05/2018 16:33
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Vierge et l enfant
06/05/2018 16:32
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Chateauneuf (Dijon)
06/05/2018 16:27
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enfin l apaisement avec ce referendum
05/05/2018 05:49
5 mai - 26 juin 1988
Du drame d'Ouvéa aux accords de Matignon
Le 5 mai 1988, l'armée française donne l'assaut à des preneurs d'otages néo-calédoniens, sur l'île d'Ouvéa, une dépendance de la Nouvelle-Calédonie. 19 ravisseurs sont tués, soit la moitié du groupe environ. Les otages sortent quant à eux tous vivants de la grotte où ils avaient été confinés. L'armée déplore la mort de deux de ses hommes.
Trois jours plus tard, le deuxième tour de l'élection présidentielle donne une large victoire au président sortant François Mitterrand (gauche) sur son Premier ministre Jacques Chirac (droite).
Le drame d'Ouvéa est l'acmé des revendications indépendantistes en Nouvelle-Calédonie. Il va aboutir cinquante jours plus tard à un accord inespéré entre les représentants du gouvernement français et les chefs kanaks de ce territoire d'outre-mer...
André Larané
Enjeux politiciens et revendications indigènes
Tout commence en 1984 avec la formation d'un mouvement indépendantiste kanak (ou canaque) en Nouvelle-Calédonie, le FLNKS (Front national de libération kanak et socialiste). Ses meneurs, Jean-Marie Tjibaou, Eloi Machoro et Yéwéné Yéwéné, aspirent à une revanche sur les Européens, les « Caldoches », qui leur ont pris leur terre et constituent désormais la majorité de la population de l'archipel.
Des incidents meurtriers éclatent qui opposent des indépendantistes et des Européens. Le 12 janvier 1985, Eloi Machoro est abattu par un tireur d'élite du GIGN (Groupe d'intervention de la Gendarmerie Mobile) lors de l'occupation d'une propriété européenne.
En 1986, la France se donne un gouvernement de droite en la personne de Jacques Chirac. Prenant le contrepied des gouvernements antérieurs, il apporte son appui aux Caldoches et à leur leader, Jacques Lafleur. Bernard Pons, ministre des départements et territoires d'outre-mer, concocte un nouveau statut que dénonce aussitôt le FLNKS. Il organise aussi un référendum d'autodétermination ouvert aux 150 000 habitants de la Grande Terre et des îles Loyauté (Ouvéa, Lifou et Maré).
Le 13 septembre 1987, à la question : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à l'indépendance ou demeure au sein de la République française ? », ils répondent non à 98,3% (59% de participation), malgré les appels au boycott du FLNKS.
Des élections régionales sont programmées le 24 avril 1988, en même temps que le premier tour de l'élection présidentielle. Voyant que la voie des urnes lui est fermée, le FLNKS va décider de recourir à la violence, en s'inspirant du lointain précédent algérien.
Le 22 avril 1988, soit deux jours avant, une poignée de militants kanaks investit la gendarmerie de Fayaoué, sur l'île d'Ouvéa. Dans la panique, quatre gendarmes sont tués par balles (et non à coups de machette comme l'assurera Jacques Chirac). Deux d'entre eux, désarmés, sont abattus dans le dos. Un troisième, blessé, est achevé. Les Kanaks emmènent en otage les autres gendarmes, 27 au total. Ils se séparent en deux groupes.
À Paris, sitôt l'alerte donnée, le gouvernement envoie pas moins de 700 militaires lourdement équipés sur la petite île. Le premier groupe se rend sans un coup de feu. Le second, isolé dans une grotte près du village de Gossanah, hésite sur la conduite à prendre.
Un jeune magistrat tente une négociation auprès des rebelles avec le capitaine Philippe Legorjus, du GIGN. Capturé, ce dernier doit livrer en otage six de ses hommes. Le capitaine et le magistrat effectuent plusieurs allers-retours entre Nouméa et la grotte pour tenter d'obtenir des chefs du FLNKS qu'ils fassent pression sur les preneurs d'otages et leur chef Alphonse Dianou.
Pendant ce temps, à Gossanah, le général Jacques Vidal prépare un assaut de la grotte sous la supervision du ministre Bernard Pons en personne. Ils mettent brutalement fin aux négociations et planifient l'assaut. L'« opération Victor », initialement prévue le 4 mai, est repoussée au lendemain... pour laisser au Premier ministre le temps d'accueillir à Paris deux otages français fraîchement sortis des geôles du Liban, Jean-Paul Kauffman, Marcel Carton et Marcel Fontaine.
Le matin du 5 mai, deux assauts successifs, avec 75 hommes d'élite du GIGN et du 11e Choc, ont raison des preneurs d'otages. 19 d'entre eux sont tués, soit la moitié du groupe environ. Les otages sortent quant à eux tous vivants de la grotte. L'armée déplore la mort de deux de ses hommes. Trois jours plus tard, le deuxième tour de l'élection présidentielle donne une large victoire à François Mitterrand. Pour Jacques Chirac, la fermeté n'aura pas payé.
Sitôt en fonction, le gouvernement de Michel Rocard entame des négociations avec le FLNKS. Elles aboutissent dès le 26 juin 1988 aux accords de Matignon. Ils sont entérinés par un référendum de pure forme le 6 novembre 1988. La Nouvelle-Calédonie est découpée en plusieurs régions dont l'une d'elles revient au FLNKS.
Chacun des protagonistes ayant eu le souci de calmer le jeu, l'accord a pu être obtenu assez facilement. Le succès monte à la tête de Christian Blanc, chargé de mission du Premier ministre, qui va dès lors enchaîner avec bien moins d'éclat les postes à responsabilité.
Dix ans plus tard, un nouvel accord conclu à Nouméa le 5 mai 1998 prévoit un énième référendum d'autodétermination. Celui-ci aura lieu le 4 novembre 2018.
Les responsabilités
L'opinion publique a été fortement troublée par le drame d'Ouvéa mais l'éloignement, le manque de curiosité des médias et les remous de l'élection présidentielle ne lui ont pas permis d'obtenir de réponse à ses questions. Le drame est instructif en ce qu'il révèle un très large fractionnement des responsabilités :
- le Premier ministre et son ministre de l'outre-mer portent la responsabilité la plus lourde, d'abord en attisant les conflits entre Kanaks et Caldoches au lieu de les apaiser, ensuite en engageant l'armée et des moyens démesurés pour libérer les otages, enfin en privilégiant très vite la manière forte, dans le but d'impressionner leur électorat,
- le président de la République porte sa part de responsabilité en n'acceptant pas de médiation en temps utile et en signant l'ordre de donner l'assaut pour ne pas apparaître en retrait par rapport à son Premier ministre.
- les dirigeants du FLNKS ont refusé d'intervenir auprès des preneurs d'otages pour éviter d'apparaître comme les complices d'une faction terroriste (cela vaudra à Jean-Marie Tjibaou et Yéwéné Yéwéné d'être plus tard assassinés par un dissident de leur parti).
- des militaires ont failli à leur devoir en brutalisant des villageois.
Le drame d'Ouvéa a fourni au cinéaste Mathieu Kassovitz, en 2011, la matière d'un passionnant film engagé, L'Ordre et la morale.
Publié ou mis à jour le : 2018-04-26 18:31:56
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4 mai.......
04/05/2018 05:36
mai 1926
Grève générale en Grande-Bretagne
Le 4 mai 1926, la Grande-Bretagne connaît une grève générale d'une ampleur jamais vue.
Les salariés cessent le travail par solidarité avec les mineurs, auxquels le gouvernement a imposé une baisse de salaire autoritaire pour restaurer la compétitivité du charbon national. C'est la conséquence d'une réévaluation malheureuse de la livre sterling, l'année précédente, par le Chancelier de l'Échiquier Winston Churchill.
Face à la fermeté du gouvernement conservateur de Stanley Baldwin et de son Lord Chancelier, les mineurs et leurs syndicats, le Trades Union Congress, doivent bientôt rendre les armes. Ils ne retrouveront semblable combativité qu'un demi-siècle plus tard.
Yves Chenal

Désordres et peur du «rouge»
La Grande-Bretagne connaît dans les années 1920 une situation sociale et économique difficile, suite à la Première Guerre mondiale. Dans les mois qui suivent la fin du conflit, une série de grèves accompagnent le retour à la paix et une difficile transition, marquée par une forte hausse du chômage et de l'inflation.
Les syndicats (Trade Unions) sont à leur zénith et souhaitent que les pouvoirs publics continuent à intervenir dans l'économie comme ils l'avaient fait durant la guerre. En face, les conservateurs s'y refusent car ils y voient le premier pas vers le communisme, leur hantise.
En 1924, ce spectre rouge se fait encore plus menaçant lorsque les travaillistes du Labour arrivent au pouvoir, même si leur gouvernement, dirigé par Ramsay MacDonald, n'a rien de révolutionnaire. Victime d'une motion de défiance, il ne tarde pas à tomber, ce qui entraîne de nouvelles élections, le 29 octobre 1924, et le retour des conservateurs au pouvoir.
Démocratie et «intox»
Quelques jours avant les élections d'octobre 1924, le Daily Mail, journal conservateur, publie une lettre du responsable soviétique Zinoviev qui présente le rapprochement diplomatique entre la Grande-Bretagne et l'URSS, voulu par MacDonald, comme une tactique pour favoriser la révolution en Grande-Bretagne.
Cette lettre, reflet de la peur ressentie par l'establishment, va rendre plus difficile encore la campagne travailliste et faciliter la victoire des tories et de leur chef, Stanley Baldwin. On découvrira a posteriori qu'il s'agissait d'un faux, sans doute rédigé conjointement par les services secrets et le parti conservateur.
Du retour à l'étalon-or à la crise charbonnière
Winston Churchill, qui s'était éloigné du parti tory, son parti d'origine, y fait un retour remarqué en entrant comme Chancelier de l'Échiquier (ministre des finances) dans le gouvernement Baldwin. À ce poste, pour lequel il n'a aucune compétence particulière, il va prendre le 21 septembre 1925 la mesure que lui-même jugera comme «la plus grosse bévue de [sa] vie» : le retour de la livre sterling à sa parité d'avant-guerre. C'est la victoire des financiers de la City sur les industriels.
Comme l'entrevoit aussitôt l'économiste John Maynard Keynes dans Les Conséquences économiques de Monsieur Churchill, elle va aboutir à renchérir le prix des exportations britanniques et mettre en péril l'industrie nationale. C'est exactement ce qui se passe... Le secteur charbonnier, autrefois fer de lance de la puissance britannique, est le premier atteint.
Durant la Première Guerre mondiale, le gouvernement a pris le contrôle de cette industrie et le Labour (le parti travailliste) en a demandé en 1919 la nationalisation. Il a obtenu des progrès sociaux, comme la journée de 7 heures pour les mineurs, tout en repoussant à plus tard la question de la propriété des mines et surtout celui de la restructuration du secteur : beaucoup d'entreprises minières s'avèrent trop petites pour résister aux chocs successifs, comme la reprise des exportations allemandes en 1924.
Les gestionnaires des mines, confrontés à des déficits de plus en plus massifs du fait de la réévaluation de la livre, demandent un retour à la journée de travail de 8 heures et une baisse importante des salaires. Plusieurs accords provisoires permettent au gouvernement de maintenir ceux-ci à leur niveau par des subventions, mais, en 1926, la situation n'est plus tenable.
La grève générale et son échec
Le 3 mai, les négociations entre les propriétaires et les mineurs sont interrompues. Le gouvernement se dispose à diminuer les salaires des mineurs. Le Trades Union Congress, qui représente l'ensemble des syndicats de salariés, tous secteurs confondus, se juge assez fort pour lancer dès le lendemain un mot d'ordre de grève générale, par solidarité avec les mineurs.
Les classes moyennes et supérieures s'enrôlent en masse pour conduire les locomotives, mais ne contribuent qu'à accroître plus encore le chaos. La grève s'étend bientôt à l'achat des journaux, accusés de donner une vision trop hostile de la grève. En réponse, Churchill fait publier par le gouvernement un journal compréhensif, le British Gazette.
Ce durcissement des positions annihile tout espoir d'une solution négociée. Finalement, ce sont les grévistes qui cèdent les premiers : des tensions apparaissent entre les mineurs et les autres catégories de salariés. Dans un message radiodiffusé, le premier dans une telle situation, Baldwin creuse le fossé en dénonçant la grève générale comme illégale tout en reconnaissant la légitimité du mouvement des mineurs.
Finalement, dès le 8 mai, le Trades Union Congress accepte de cesser la grève et, dans la pratique, d'abandonner les mineurs. Ces derniers poursuivent leur mouvement mais doivent reprendre le travail à l'automne, avec des salaires très diminués et des journées de travail allongées. Cet échec va affaiblir durablement les syndicats.
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