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fondation des facultes
10/05/2018 15:43
10 mai 1806 : Napoléon 1er fonde l'Université
Le 10 mai 1806, une loi de Napoléon 1er Napoléon 1er jette les bases de l'Université : « Il sera formé, sous le nom d'Université impériale, un corps chargé exclusivement de l'enseignement et de l'éducation publics dans tout l'Empire ».
L'Université apparaît d'emblée comme un corps enseignant investi d'un monopole, organisé et hiérarchisé à la manière d'un ordre religieux. L'écrivain Louis de Fontanes en est nommé grand maître en 1808. Rallié à Louis XVIII en 1815, il sera fait marquis.
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un 8 mai naissance de Henri Dunant
08/05/2018 14:25
8 mai 1828 à Genève (Suisse) - 30 octobre 1910 à Heiden (Appenzell, Suisse)

À l'occasion d'un voyage d'affaires, Henri Dunant visite en juin 1859 le champ de bataille de Solferino. Ce banquier genevois de 31 ans s'indigne alors du sort fait aux blessés et organise de premiers secours.
De retour à Genève, il lance un appel à l'opinion européenne dans un livre intitulé : Un souvenir de Solferino. Lui-même s'entretient avec l'empereur Napoléon III.
Avec quatre amis genevois, il crée le 17 juillet 1863 une organisation internationale et neutre destinée à secourir les victimes de guerre, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Son nom lui vient de son symbole, le drapeau de la Suisse inversé, soit une croix rouge sur fond blanc.
Le comité réunit le 26 octobre 1863 une conférence internationale qui aboutit le 22 août 1864 à la signature de la première Convention de Genève «pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne».
La suite est plus triste. Ruiné en 1867 par de mauvaises affaires en Algérie, Henry Dunant est chassé de la Croix-Rouge et renié par ses anciens amis. En 1895, alors que chacun l'a oublié et le croit mort, un journaliste recueille et publie ses souvenirs.
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la crypte
06/05/2018 16:33
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Vierge et l enfant
06/05/2018 16:32
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Chateauneuf (Dijon)
06/05/2018 16:27
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enfin l apaisement avec ce referendum
05/05/2018 05:49
5 mai - 26 juin 1988
Du drame d'Ouvéa aux accords de Matignon
Le 5 mai 1988, l'armée française donne l'assaut à des preneurs d'otages néo-calédoniens, sur l'île d'Ouvéa, une dépendance de la Nouvelle-Calédonie. 19 ravisseurs sont tués, soit la moitié du groupe environ. Les otages sortent quant à eux tous vivants de la grotte où ils avaient été confinés. L'armée déplore la mort de deux de ses hommes.
Trois jours plus tard, le deuxième tour de l'élection présidentielle donne une large victoire au président sortant François Mitterrand (gauche) sur son Premier ministre Jacques Chirac (droite).
Le drame d'Ouvéa est l'acmé des revendications indépendantistes en Nouvelle-Calédonie. Il va aboutir cinquante jours plus tard à un accord inespéré entre les représentants du gouvernement français et les chefs kanaks de ce territoire d'outre-mer...
André Larané
Enjeux politiciens et revendications indigènes
Tout commence en 1984 avec la formation d'un mouvement indépendantiste kanak (ou canaque) en Nouvelle-Calédonie, le FLNKS (Front national de libération kanak et socialiste). Ses meneurs, Jean-Marie Tjibaou, Eloi Machoro et Yéwéné Yéwéné, aspirent à une revanche sur les Européens, les « Caldoches », qui leur ont pris leur terre et constituent désormais la majorité de la population de l'archipel.
Des incidents meurtriers éclatent qui opposent des indépendantistes et des Européens. Le 12 janvier 1985, Eloi Machoro est abattu par un tireur d'élite du GIGN (Groupe d'intervention de la Gendarmerie Mobile) lors de l'occupation d'une propriété européenne.
En 1986, la France se donne un gouvernement de droite en la personne de Jacques Chirac. Prenant le contrepied des gouvernements antérieurs, il apporte son appui aux Caldoches et à leur leader, Jacques Lafleur. Bernard Pons, ministre des départements et territoires d'outre-mer, concocte un nouveau statut que dénonce aussitôt le FLNKS. Il organise aussi un référendum d'autodétermination ouvert aux 150 000 habitants de la Grande Terre et des îles Loyauté (Ouvéa, Lifou et Maré).
Le 13 septembre 1987, à la question : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à l'indépendance ou demeure au sein de la République française ? », ils répondent non à 98,3% (59% de participation), malgré les appels au boycott du FLNKS.
Des élections régionales sont programmées le 24 avril 1988, en même temps que le premier tour de l'élection présidentielle. Voyant que la voie des urnes lui est fermée, le FLNKS va décider de recourir à la violence, en s'inspirant du lointain précédent algérien.
Le 22 avril 1988, soit deux jours avant, une poignée de militants kanaks investit la gendarmerie de Fayaoué, sur l'île d'Ouvéa. Dans la panique, quatre gendarmes sont tués par balles (et non à coups de machette comme l'assurera Jacques Chirac). Deux d'entre eux, désarmés, sont abattus dans le dos. Un troisième, blessé, est achevé. Les Kanaks emmènent en otage les autres gendarmes, 27 au total. Ils se séparent en deux groupes.
À Paris, sitôt l'alerte donnée, le gouvernement envoie pas moins de 700 militaires lourdement équipés sur la petite île. Le premier groupe se rend sans un coup de feu. Le second, isolé dans une grotte près du village de Gossanah, hésite sur la conduite à prendre.
Un jeune magistrat tente une négociation auprès des rebelles avec le capitaine Philippe Legorjus, du GIGN. Capturé, ce dernier doit livrer en otage six de ses hommes. Le capitaine et le magistrat effectuent plusieurs allers-retours entre Nouméa et la grotte pour tenter d'obtenir des chefs du FLNKS qu'ils fassent pression sur les preneurs d'otages et leur chef Alphonse Dianou.
Pendant ce temps, à Gossanah, le général Jacques Vidal prépare un assaut de la grotte sous la supervision du ministre Bernard Pons en personne. Ils mettent brutalement fin aux négociations et planifient l'assaut. L'« opération Victor », initialement prévue le 4 mai, est repoussée au lendemain... pour laisser au Premier ministre le temps d'accueillir à Paris deux otages français fraîchement sortis des geôles du Liban, Jean-Paul Kauffman, Marcel Carton et Marcel Fontaine.
Le matin du 5 mai, deux assauts successifs, avec 75 hommes d'élite du GIGN et du 11e Choc, ont raison des preneurs d'otages. 19 d'entre eux sont tués, soit la moitié du groupe environ. Les otages sortent quant à eux tous vivants de la grotte. L'armée déplore la mort de deux de ses hommes. Trois jours plus tard, le deuxième tour de l'élection présidentielle donne une large victoire à François Mitterrand. Pour Jacques Chirac, la fermeté n'aura pas payé.
Sitôt en fonction, le gouvernement de Michel Rocard entame des négociations avec le FLNKS. Elles aboutissent dès le 26 juin 1988 aux accords de Matignon. Ils sont entérinés par un référendum de pure forme le 6 novembre 1988. La Nouvelle-Calédonie est découpée en plusieurs régions dont l'une d'elles revient au FLNKS.
Chacun des protagonistes ayant eu le souci de calmer le jeu, l'accord a pu être obtenu assez facilement. Le succès monte à la tête de Christian Blanc, chargé de mission du Premier ministre, qui va dès lors enchaîner avec bien moins d'éclat les postes à responsabilité.
Dix ans plus tard, un nouvel accord conclu à Nouméa le 5 mai 1998 prévoit un énième référendum d'autodétermination. Celui-ci aura lieu le 4 novembre 2018.
Les responsabilités
L'opinion publique a été fortement troublée par le drame d'Ouvéa mais l'éloignement, le manque de curiosité des médias et les remous de l'élection présidentielle ne lui ont pas permis d'obtenir de réponse à ses questions. Le drame est instructif en ce qu'il révèle un très large fractionnement des responsabilités :
- le Premier ministre et son ministre de l'outre-mer portent la responsabilité la plus lourde, d'abord en attisant les conflits entre Kanaks et Caldoches au lieu de les apaiser, ensuite en engageant l'armée et des moyens démesurés pour libérer les otages, enfin en privilégiant très vite la manière forte, dans le but d'impressionner leur électorat,
- le président de la République porte sa part de responsabilité en n'acceptant pas de médiation en temps utile et en signant l'ordre de donner l'assaut pour ne pas apparaître en retrait par rapport à son Premier ministre.
- les dirigeants du FLNKS ont refusé d'intervenir auprès des preneurs d'otages pour éviter d'apparaître comme les complices d'une faction terroriste (cela vaudra à Jean-Marie Tjibaou et Yéwéné Yéwéné d'être plus tard assassinés par un dissident de leur parti).
- des militaires ont failli à leur devoir en brutalisant des villageois.
Le drame d'Ouvéa a fourni au cinéaste Mathieu Kassovitz, en 2011, la matière d'un passionnant film engagé, L'Ordre et la morale.
Publié ou mis à jour le : 2018-04-26 18:31:56
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4 mai.......
04/05/2018 05:36
mai 1926
Grève générale en Grande-Bretagne
Le 4 mai 1926, la Grande-Bretagne connaît une grève générale d'une ampleur jamais vue.
Les salariés cessent le travail par solidarité avec les mineurs, auxquels le gouvernement a imposé une baisse de salaire autoritaire pour restaurer la compétitivité du charbon national. C'est la conséquence d'une réévaluation malheureuse de la livre sterling, l'année précédente, par le Chancelier de l'Échiquier Winston Churchill.
Face à la fermeté du gouvernement conservateur de Stanley Baldwin et de son Lord Chancelier, les mineurs et leurs syndicats, le Trades Union Congress, doivent bientôt rendre les armes. Ils ne retrouveront semblable combativité qu'un demi-siècle plus tard.
Yves Chenal

Désordres et peur du «rouge»
La Grande-Bretagne connaît dans les années 1920 une situation sociale et économique difficile, suite à la Première Guerre mondiale. Dans les mois qui suivent la fin du conflit, une série de grèves accompagnent le retour à la paix et une difficile transition, marquée par une forte hausse du chômage et de l'inflation.
Les syndicats (Trade Unions) sont à leur zénith et souhaitent que les pouvoirs publics continuent à intervenir dans l'économie comme ils l'avaient fait durant la guerre. En face, les conservateurs s'y refusent car ils y voient le premier pas vers le communisme, leur hantise.
En 1924, ce spectre rouge se fait encore plus menaçant lorsque les travaillistes du Labour arrivent au pouvoir, même si leur gouvernement, dirigé par Ramsay MacDonald, n'a rien de révolutionnaire. Victime d'une motion de défiance, il ne tarde pas à tomber, ce qui entraîne de nouvelles élections, le 29 octobre 1924, et le retour des conservateurs au pouvoir.
Démocratie et «intox»
Quelques jours avant les élections d'octobre 1924, le Daily Mail, journal conservateur, publie une lettre du responsable soviétique Zinoviev qui présente le rapprochement diplomatique entre la Grande-Bretagne et l'URSS, voulu par MacDonald, comme une tactique pour favoriser la révolution en Grande-Bretagne.
Cette lettre, reflet de la peur ressentie par l'establishment, va rendre plus difficile encore la campagne travailliste et faciliter la victoire des tories et de leur chef, Stanley Baldwin. On découvrira a posteriori qu'il s'agissait d'un faux, sans doute rédigé conjointement par les services secrets et le parti conservateur.
Du retour à l'étalon-or à la crise charbonnière
Winston Churchill, qui s'était éloigné du parti tory, son parti d'origine, y fait un retour remarqué en entrant comme Chancelier de l'Échiquier (ministre des finances) dans le gouvernement Baldwin. À ce poste, pour lequel il n'a aucune compétence particulière, il va prendre le 21 septembre 1925 la mesure que lui-même jugera comme «la plus grosse bévue de [sa] vie» : le retour de la livre sterling à sa parité d'avant-guerre. C'est la victoire des financiers de la City sur les industriels.
Comme l'entrevoit aussitôt l'économiste John Maynard Keynes dans Les Conséquences économiques de Monsieur Churchill, elle va aboutir à renchérir le prix des exportations britanniques et mettre en péril l'industrie nationale. C'est exactement ce qui se passe... Le secteur charbonnier, autrefois fer de lance de la puissance britannique, est le premier atteint.
Durant la Première Guerre mondiale, le gouvernement a pris le contrôle de cette industrie et le Labour (le parti travailliste) en a demandé en 1919 la nationalisation. Il a obtenu des progrès sociaux, comme la journée de 7 heures pour les mineurs, tout en repoussant à plus tard la question de la propriété des mines et surtout celui de la restructuration du secteur : beaucoup d'entreprises minières s'avèrent trop petites pour résister aux chocs successifs, comme la reprise des exportations allemandes en 1924.
Les gestionnaires des mines, confrontés à des déficits de plus en plus massifs du fait de la réévaluation de la livre, demandent un retour à la journée de travail de 8 heures et une baisse importante des salaires. Plusieurs accords provisoires permettent au gouvernement de maintenir ceux-ci à leur niveau par des subventions, mais, en 1926, la situation n'est plus tenable.
La grève générale et son échec
Le 3 mai, les négociations entre les propriétaires et les mineurs sont interrompues. Le gouvernement se dispose à diminuer les salaires des mineurs. Le Trades Union Congress, qui représente l'ensemble des syndicats de salariés, tous secteurs confondus, se juge assez fort pour lancer dès le lendemain un mot d'ordre de grève générale, par solidarité avec les mineurs.
Les classes moyennes et supérieures s'enrôlent en masse pour conduire les locomotives, mais ne contribuent qu'à accroître plus encore le chaos. La grève s'étend bientôt à l'achat des journaux, accusés de donner une vision trop hostile de la grève. En réponse, Churchill fait publier par le gouvernement un journal compréhensif, le British Gazette.
Ce durcissement des positions annihile tout espoir d'une solution négociée. Finalement, ce sont les grévistes qui cèdent les premiers : des tensions apparaissent entre les mineurs et les autres catégories de salariés. Dans un message radiodiffusé, le premier dans une telle situation, Baldwin creuse le fossé en dénonçant la grève générale comme illégale tout en reconnaissant la légitimité du mouvement des mineurs.
Finalement, dès le 8 mai, le Trades Union Congress accepte de cesser la grève et, dans la pratique, d'abandonner les mineurs. Ces derniers poursuivent leur mouvement mais doivent reprendre le travail à l'automne, avec des salaires très diminués et des journées de travail allongées. Cet échec va affaiblir durablement les syndicats.
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front nationale 3 mai 1936......
03/05/2018 08:19
3 mai 1936
Un Front populaire en France
Le 3 mai 1936 a lieu en France le deuxième tour des élections législatives. Le scrutin donne la majorité à une coalition de gauche, le Front populaire, conduite par un chef charismatique, le socialiste Léon Blum (64 ans).
Une victoire longtemps attendue
Le Front populaire est une alliance électorale conclue deux ans plus tôt par les trois grands partis de gauche : le parti communiste de Maurice Thorez, le parti socialiste de Léon Blum et, plus près du centre, le parti radical-socialiste d'Édouard Daladier. Sa victoire soulève dans les classes populaires un espoir d'autant plus grand que le pays est tétanisé depuis plusieurs années déjà par la crise économique dérivée du krach de Wall Street de 1929.
À peine le gouvernement est-il installé que se multiplient dans tout le pays les grèves et les occupations d'usines, de chantiers et de magasins, dans l'espoir d'un renversement du système capitaliste.
Ces grèves sur le tas gagnent très vite l'ensemble du secteur privé. Au total 2 millions de grévistes. Fait notable : elles se déroulent de manière pacifique et dans l'allégresse et la joie. Chacun croit à l'imminence d'une nouvelle révolution, qui pour s'en réjouir, qui pour s'en alarmer.

Réformes tambour battant
Le gouvernement restaure la paix sociale en signant avec les représentants patronaux et syndicaux les accords Matignon dans la nuit du 7 au 8 juin 1936 (l'hôtel Matignon est la résidence du président du Conseil).
Les accords prévoient des augmentations de salaires, l'élection de délégués ouvriers dans les usines, l'établissement de contrats collectifs et non plus individuels... Le travail reprend peu à peu dans les entreprises.
Léon Blum mène tambour battant des réformes sociales spectaculaires : congés payés (11 juin 1936) et semaine de 40 heures (12 juin 1936) pour tous les salariés.
Il réforme l'organisation de la Banque de France (24 juillet 1936). Il nationalise aussi les principales usines d'armement (11 août 1936) et crée un Office interprofessionnel du Blé (15 août 1936) pour maîtriser le cours des céréales. Le 31 décembre 1936, Léon Blum prend le temps de savourer l'oeuvre accomplie : «Il est revenu un espoir, un goût du travail, un goût de la vie».
Orages en vue
Malheureusement, le chômage ne s'améliore pas. La limitation à 40 heures de la durée hebdomadaire du travail (au lieu de 48 ou davantage) se solde par une relance du chômage comme l'a montré l'économiste Alfred Sauvy (Histoire économique de la France entre les deux guerres).
Léon Blum procède à une dévaluation du franc, qui donne un peu d'air à l'économie mais vient trop tard. Le 13 février 1937, dans une allocution radiodiffusée, il se résigne à annoncer une «pause sociale»... Les atermoiements du gouvernement face à la guerre civile espagnole achèvent de le discréditer et, dès le 21 juin 1937, le leader socialiste doit remettre sa démission.
La fin des illusions
Léon Blum est remplacé à la tête du gouvernement par le radical-socialiste Camille Chautemps. Celui-ci donne du mou à la législation sur la semaine de 40 heures en facilitant les heures supplémentaires.
Il poursuit par ailleurs les réformes en regroupant les compagnies privées de chemin de fer, gravement déficitaires, dans un monopole public, la SNCF. Mais communistes et socialistes réclament l'application intégrale du programme du Front populaire et provoquent sa démission.
Léon Blum revient à la tête d'un gouvernement d'union nationale le 13 mars 1938 à un moment d'extrême tension internationale : la veille même, Hitler a annexé l'Autriche à l'Allemagne (l'Anschluss) !
Il remet sa démission moins d'un mois plus tard et le radical-socialiste Édouard Daladier accède à la Présidence du Conseil. Il lui reviendra de signer les détestables accords de Munich puis de déclarer la guerre à l'Allemagne.
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Nimes
02/05/2018 14:28
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naissance de catherine II
02/05/2018 05:34
Catherine II
2 mai 1729 à Stettin (Prusse) - 17 novembre 1796 à Saint-Pétersbourg (Russie)

L’un des plus grands souverains qu’ait eue la Russie est une femme, qui plus est une Allemande issue d’une famille de petite noblesse : Catherine II la Grande. En 1762, elle prend la place de son mari, le tsar Pierre III.
Très cultivée, bien préparée à l’exercice des responsabilités, passionnément attachée à sa patrie d’adoption, elle dirige d’une main de fer la Russie. D’une part elle étend le servage et réduit les droits des paysans, d’autre part elle favorise la noblesse et associe celle-ci à l’administration des provinces.
Elle participe avec la Prusse et l’Autriche au partage de la Pologne. De ce vieux et grand royaume, il ne reste plus rien à sa mort. Elle entame aussi le grignotage de l’empire ottoman tant et si bien qu’au cours de son long règne, elle agrandit d’un tiers son empire.
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