Émotion à l'Élysée. Le président de la République est mort dans les bras de sa maîtresse. Cela s'est passé le 16 février 1899... Ce n'est pas de nos jours que l'on verrait des choses pareilles ;-))
La victime, Félix Faure, était un bel homme de 58 ans avec une fine moustache tournée à la façon de Guy de Maupassant.
Il a été élu à la présidence de la République par une coalition de modérés et de monarchistes le 17 janvier 1895 suite à la démission de Jean Casimir-Périer. Ses contemporains le surnommaient affectueusement le «Président Soleil»en raison de son amour du faste.
La rumeur publique crut d'abord que sa compagne des derniers instants était Cécile Sorel, une actrice célèbre du moment. On sut dix ans après qu'il s'agissait d'une demi-mondaine du nom de Marguerite Steinheil.
On prête à Georges Clemenceau le mot suivant : «Félix Faure est retourné au néant, il a dû se sentir chez lui».
Il est vrai que le président n'avait rien accompli de marquant même s'il possède aujourd'hui une belle avenue parisienne et une station de métro à son nom.
On retient seulement qu'il s'opposa à la révision du procès du capitaine juif Alfred Dreyfus, faussement accusé de trahison, et que son gouvernement dut céder aux Anglais le Soudan après le bras de fer de Fachoda.
Deux jours après sa mort, les députés et les sénateurs réunis en Congrès à Versailles élisent son successeur, Émile Loubet, connu pour être dreyfusard. Le nouveau président est aussitôt conspué aux cris de «Élu des Juifs !»
Quelques jours plus tard, pendant les funérailles de Félix Faure, le polémiste Paul Déroulède tente d'entraîner un général dans un coup d'État en vue de faire la guerre à l'Allemagne. Il est temporairement banniPublié ou mis à jour le : 2012-05-21 16:57:1
Le 15 février 1794, la Convention décrète que « le pavillon sera formé des trois couleurs nationales disposées en trois bandes égales posées verticalement... » Le peintre David suggère que le bleu soit fixé à la hampe.
Ces règles destinées aux pavillons des navires s'appliquent dans la foulée à l'ensemble des emblèmes nationaux. Ainsi naît le drapeau bleu-blanc-rouge.
À chaque couleur son histoire
– La couleur rouge vient de ce que les rois de France, dans les heures de grand péril, brandissaient la bannière de Saint-Denis, rouge du sang du martyr. Cette tradition a été reprise par les Parisiens insurgés contre le roi Louis XVI, de sorte que le drapeau rouge est devenu le symbole mondial des luttes ouvrières !
– Le blanc est la couleur d'une écharpe que les chefs des armées et le roi en personne arboraient au combat, sous l'Ancien Régime, pour signaler leur grade. C'est seulement en 1815, sous la Restauration, qu'il est devenu le symbole de la monarchie.
– On repère le bleu dans les couleurs des bourgeois de Paris, au Moyen Âge, en association avec le rouge.
Les couleurs de la Nation
Le 17 juillet 1789, peu après la prise de la Bastille, Louis XVI est accueilli à l'Hôtel de Ville par une foule arborant une cocarde aux couleurs de Paris, le bleu et le rouge.
La Fayette remet au roi une cocarde semblable où il insère le blanc.
En 1848, après l'abdication de Louis-Philippe 1er, les républicains hésitent à conserver les trois couleurs et penchent pour le drapeau rouge.
Le 26 février 1848, à l'Hôtel de ville de Paris, le poète (58 ans) s'adresse en ces termes aux socialistes : « ... le drapeau rouge, que vous-même rapportez, n'a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars, traîné dans le sang du peuple en 1791 et 1793, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie ».
L'origine réelle de cette fête est attestée au XIV e siècle dans la Grande-Bretagne encore catholique où le jour de la Saint-Valentin du 14 février était fêté comme une fête des amoureux car l'on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour pour s'apparier.
Plein d'esprit et de raffinement, amoureux des plaisirs et du beau sexe, le prince Charles Maurice de Talleyrand-Périgord n'est pas seulement le parfait représentant de l'art de vivre aristocratique du XVIIIe siècle. C'est aussi un homme absolument cynique et corrompu, également d'une intelligence supérieure. Au demeurant le meilleur diplomate qu'a jamais eu la France ! Il a trahi tous les régimes qu'il a eu à servir mais jamais les intérêts supérieurs de l'État.
Évêque d'Autun en 1788 puis député aux états généraux, il propose à l'Assemblée nationale constituante de nationaliser les biens du clergé. Sous l'Empire, Talleyrand devient grand chambellan et prince de Bénévent.
Lors du congrès d'Erfurt, à l'automne 1808, il persuade le tsar de tenir tête à l'empereur et de ménager l'Autriche. En 1814, à Paris, il le convainc de restaurer les Bourbons sur le trône. Lui-même devient chef du gouvernement provisoire puis reprend la diplomatie comme ministre des affaires étrangères.
les jeux Olympiques de Vancouver en 2010 le 12 fevrier
12/02/2018 05:27
12 février 2010 : Les Jeux Olympiques d'hiver à Vancouver
Les premières compétitions sportives sur la neige ou la glace remontent à la fin du XIXe siècle.
L'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver à Vancouver, le 12 février 2010, avec plus de 80 nations participantes, une centaine de disciplines et près de 3.000 athlètes, témoigne du chemin parcouru par ces disciplines...
Le 11 février 1858, près du village pyrénéen de Lourdes, une jeune femme serait apparue à Bernadette Soubirous, dans une grotte appelée Massabielle.
Selon ses dires, la petite bergère assista dans les semaines qui suivirent à plusieurs apparitions du même type. Au cours de l'une d'elles, la Dame lui confia (en gascon) : « Que soy era immaculada councepciou » (« Je suis l'Immaculée Conception », c'est-à-dire épargnée par le péché originel dès sa conception à la différence des autres humains). La bergère rapporta ces mots à son curé sans savoir que le pape Pie IX avait proclamé quatre ans plus tôt le dogme de l'Immaculée Conception à propos de Marie, la mère du Christ.
Les apparitions de la grotte miraculeuse stimulèrent la dévotion à Marie... et firent de Lourdes l'un des plus célèbres pèlerinages du monde.
10 février 1638 : Louis XIII consacre la France à la Vierge
Le 10 février 1638, alors que la reine Anne d'Autriche est enceinte pour la première fois après... 22 ans de mariage, le roi Louis XIII réalise son voeu de consacrer le royaume de France à la Vierge Marie. Il en sera pleinement récompensé puisque naîtra le 5 septembre suivant un garçon qui deviendra cinq ans plus tard Louis XIV.
10 février 1673 : Une ordonnance de Louis XIV étend le droit de régale
Le 10 février 1673, par une ordonnance signée à Saint-Germain-en-Laye, le roi Louis XIV décide d'étendre le « droit de régale » à l'ensemble du royaume.
Ce droit qui remonte au Moyen Âge permet au roi de percevoir les revenus des diocèses et des abbayes vacants en attendant qu'arrive un nouveau titulaire (« régale temporelle »). Il lui permet aussi de procéder aux nominations dans le diocèse ou l'abbaye en question « régale spirituelle ».
De nombreux évêchés du Midi échappaient jusque-là à ce droit et le pape Innocent XI s'irrite de la volonté du roi, ou plutôt de son ministre Colbert, de le leur appliquer. Il condamne fermement la régale universelle et le conflit va déboucher dix ans plus tard sur une exacerbation du gallicanisme avec la Déclaration des Quatre Articles
Le 9 février 1953, Henri Filipacchi, des éditions Hachette, publie à Paris les premiers titres d'une collection appelée à un grand avenir : Le Livre de Poche. Le n°1 est un roman de Pierre Benoît, Koenigsmark. Avec un prix trois ou quatre fois moindre que les livres conventionnels, les nouveaux livres au format de poche séduisent un public jeune et peu fortuné.
Déjà, en 1905, les éditions Jules Tallandier avaient commercialisé des livres sous l'appellation « livre de poche » mais il ne s'agissait encore que de littérature de gare (petits romans populaires). La véritable naissance du format de poche remonte à la création par Allen Lane, en 1935, en Angleterre, des éditions Penguin. Dans le domaine francophone, on peut citer la collection Marabout, créée à Verviers (Belgique) en 1948.
Après des études secondaires au lycée Blanche-de-Castille de Nantes1, elle se sent attirée vers l'art et histoire de l'art et s'inscrit à l'École du Louvre2. Elle prend son baptême de l'air à Grenoble à seize ans, sans conviction.
En février 1938, elle épouse Paul Auriol (1918-1992), fils de Vincent Auriol (futur président de la IV République)2. En 1947, elle s'occupe de la décoration de certaines pièces du palais de l'Élysée après l'élection de son beau-père. Ancien diplômé de l'école libre des sciences politiques, cadre dans l'électricité, Paul Auriol travaille auprès de son père pendant son mandat présidentiel comme secrétaire général adjoint de la présidence de la République (1947-1954). Il continue sa carrière comme contrôleur général à EDF et à partir de 1962 secrétaire général du comité national français de la conférence mondiale de l'énergie.
Par défi et par goût du sport, Jacqueline Auriol apprend à piloter sur un biplanStampe et obtient ses brevets, premier et second degrés, en 1948. L'aviation devient alors une passion et elle passe à la voltige aérienne pour se perfectionner.
Le
, elle est victime d'un terrible accident sur la Seine entre Meulan-en-Yvelines et Les Mureaux, alors qu'elle est copilote d'un prototype d'hydravion, un S.C.A.N. 30, construit par la Société de construction aéronavale. Lors de ce vol d'essai, l'appareil vola trop bas, et sa coque toucha l'eau brutalement. L'amphibie bascula, happé par l'eau, puis se retourna en ne laissant pas le temps à Paul Mingam, le pilote de la S.C.A.N., de réagir. Des trois passagers qui se trouvaient à bord (outre Mingam, il y avait aussi le PDG de S.C.A.N., Mr Guédon), Jacqueline Auriol fut la plus gravement blessée : elle a plusieurs fractures du crâne et est défigurée. Elle subit en deux ans une vingtaine d'interventions chirurgicales effectuées aux États-Unis3. Avec beaucoup d'obstination, elle se remet à piloter, passera ses brevets militaires, de vol à voile et d'hélicoptère.
Jacqueline Cochran, alors vice-présidente de la FAI, fait tout pour conserver son titre de "femme la plus rapide du monde", et annonce en mai 1955 que les records féminins seraient abolis le 1er juin de la même année ! Mais Jacqueline Auriol, très déterminée, reprend le record de vitesse avec 1 151 km/h sur Dassault Mystère IV le
, contraignant son « adversaire » à revenir sur sa décision5 !
Le 7 avril 1961, aux commandes du T-38A-30-NO Talon (serial number 60-0551) l'Américaine porte le record à 1 262 km/h.
Le
, Jacqueline Auriol porte le record (féminin) du 100 km en circuit fermé à 1 849 km/h sur Mirage III C puis le
à 2 038 km/h sur Mirage III R2. La société Dassault lui demande ensuite de réaliser des records sur l'avion d'affaires Mystère 206.
Une ultime fois, le 1er juin 1964, l'Américaine portera ce record encore plus haut avec 2 097 km/h sur F-104G7.
Une association des amis de Maryse Bastié fut formée, sous la présidence de l'aviatrice Jacqueline Auriol jusqu'à son décès.
Jacqueline Auriol a reçu quatre fois le Harmon Trophy, l'une des plus prestigieuses récompenses aéronautiques, en 1951, en 1952, en 1955 et en 1956, a été lauréate du Prix Roland Peugeot de l'Académie des sports du plus bel exploit mécanique français de l'année en 19638, déjà lauréate du prix Henri-Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports en 1951, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un « progrès matériel, scientifique ou moral pour l’humanité. »
En 1966, Jacqueline Auriol bat un nouveau record entre la France et la Côte d'Ivoire. Une grande réception lui est réservée par le président Félix Houphouët-Boigny.