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VIP-Blog de laloracorse2
laloracorse2@hotmail.fr

  • 3059 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 24/01/2009 20:02
    Modifié : 01/08/2025 21:27

    Fille (69 ans)
    Origine : aufildesmots
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    LE BONHEUR

    02/08/2009 18:32

    LE BONHEUR


                            Ne laisse jamais le désespoir

                            Prendre le dessus car le malheur

                            Jette toujours un pont vers

                            LE BONHEUR








    FRAICHEUR DES HERBES

    01/08/2009 11:56

    FRAICHEUR DES HERBES


                                      FRAICHEUR DES HERBES
    Fraicheur des herbes ! un matin de clarté pure
    Tout humide des averses de la nuit
    Rouvre à chaque miroir qui sur les feuilles luit
    Le reve ancien d ' un ciel lointain.
              ~~~~~~~~~~~~~~~
    Clairs océans, si j y bois de feuille en feuille
    Voici me rire l 'eau d ' un désir ; je la cueille
    Au vivace millier des scintillantes gemmes,
    Et, loin des foules et des villes
    Et des vains bruits et des secousses stériles
    Ou toute ma vie apparait en exil
    Je me libère vers les iles du silence !
    Ardente proue, une ame s 'élance
    Fière vers les conquetes plus superbes
    De mer en mer ou le mirage
    Féconde d ' inconnu les anses et les plages ;
    Là pure, la vie exulte
    Oublieuse, en leur ténèbre, des tulmutes,
    Et c ' est la paix prodigieuse des herbes,
    Fraicheur des herbes !







    L OMBRE

    31/07/2009 05:50

    L OMBRE


    Aux jours ou la chaleur arretait toute vie,

    Quand le soleil, sur les labours extenués,

    Pressait contre son coeur le vignoble muet,

    A l heure, ou des faucheurs l armée anéantie

    Ecrasait l herbe sous des corps crucifiés

    Seul, debout, en ces jours de feu et de poussière,

    En face du sommeil accablé de la terre,

    Assourdi par le cri des cigales sans nombre,

    Je cherchais votre coeur comme je cherchais l ombre.

    Francois Mauriac....








    AU CHAMP

    31/07/2009 05:57

    AU CHAMP


    Le soleil brille aussi pour les paysans d 'ici

    Les trois portes dans la cour noire,

    Aujourd' hui la fenetre s 'ouvre,

    Un bandeau laisse voir le front.

    Du ciel blessé qui se découvre,

    Et ceux qui revenaient s en vont.

    Les betes se rangeaient,

    Ce n ' était qu une image,

    On avait mis là quelques hommes en attendant,

    Le voyageur arrivait en sortant du paysage.

                      Alors,

    Tout le coté s ' inclinait à droite,

    On pouvait regarder au fond de quelque trou,

    Ou coulait un peu d 'eau

    L' air devenait plus doux

    La terre était tout autour de tous ces personnages.

    Encore plus bas, la terre

    Et tous ces animaux qui ne se cachent pas.






    SENSATIONS

    28/07/2009 19:18

    SENSATIONS


    Par les soirs bleux d ' été, j ' irai dans les sentiers,
    Picoté par les blés, fouler l ' herbe menue ;
    Reveur, j ' en sentirai la fraicheur à mes pieds.
    Je laisserai le vent baigner ma tete nue.
    Je ne parlerai pas, je ne penserai à rien :
    Mais l ' amour infini me montera dans l ame,
    Et j ' irai loin, bien loin, comme un bohémien,
    Par la nature, ---heureux comme avec une femme
    ARTHUR RIMBAUD





    L amour d une maman

    25/07/2009 17:35

    L amour d une maman


    L' amour d 'une mère, c est ce qui donne

    la force de secouer son enfant avec

    vivacite quand il paresse.

    L' amour d une mère, c ' est comme l 'air

    C' est tellement banal qu on ne le remarque

    meme pas. Jusqu' à ce qu' on en manque.

    L' amour maternel est le phare de la famille.

    Une mère est toujours prete à faire  l impossible








    LES CHEVRES

    23/07/2009 11:58

    LES CHEVRES


    La montagne au soleil, ou croissent pèle-mèle

    Cytise et romarin, lavande et serpolet

    Enfle de mille sucs leur bleuatre mamelle

    On boit tous ses parfums quand on boit leur lait.

    Tandis qu' assis au pied de quelque térébinthe,

    Le patre insoucieux chante un air des vieux jours,

    Elles, dont le collier par intervalles tinte,

    Vont et viennent sans cesse et font mille détours.

    En vain, le mistral souffle et chiffonne leur soie :

    Leur bande au paturage erre des jours entiers.

    Je ne sais quel esprit de conquete et de joie

    Les anime à gravir les plus après sentiers.

    Ton gouffre les appelle O Méditerranée !

    Qu'un brin de mousse y croisse, une touffe de thym,

    C' est là qu 'elles iront, troupe désordonnée,

    Que le péril attire autant que le butin.

    Dans les escarpements entrecoupés d 'yeuses,

    Elles vont jusqu' au soir, égarant leurs ébats ;

    Ou bien, le cou tendu, s ' arretent, curieuses,

    Pour voir la folle mer qui se brise là-bas.

                          Joseph AUTRAN








    LA RENTREE DES FOINS

    22/07/2009 06:17

    LA RENTREE DES FOINS


                                                    LA RENTREE DES FOINS

    J' étais là quand on fauchait,

    là, quand on relevait les fourrages,

    et je me laissais emmener par les chariots

    qui revenaient avec leurs immenses charges.

    Etendu tout à fait à plat sur le sommet

    de la charge, comme un enfant couché

    dans un énorme lit, et balancé par le mouvement

    doux de la voiture roulant sur des herbes coupées,

    je regardais de plus haut que d' habitude

    un horizon qui me semblait n avoir aucune fin.

    Je voyais la mer s étendre à perte de vue

    par dessus la lisière verdoyante des champs ;

    les oiseaux passaient plus près de moi ;

    je ne sais quelle énivrante sensation

    d 'un air plus large, d 'une étendue plus vaste,

    me faisant perdre un moment la notion

    de la vie réelle.

    Eugene Fromentin








    AU CHAMP

    21/07/2009 08:43

       AU CHAMP


                                                   AU CHAMP

    Le soleil brille aussi pour les paysans d ' ici

    Les trois portes dans la cour noire

    Aujourd' hui la fenetre s ' ouvre

    Un bandeau laisse voir le front

    Du ciel blessé qui se découvre

    Et ceux qui revenaient s ' en vont

    Les betes se rangeaient

    Ce n était qu 'une image

    On avait mis là quelques hommes en attendant

    Le voyageur arrivait en sortant du paysage

                                 Alors

    Tout le cote s' inclinait à droite

    On pouvait regarder au fond de quelque trou

    Ou coulait un peu d ' eau

    L' air devenait plus doux

    La terre était autour de tous ces personnages

    Encore plus bas

                                  La terre

    Et tous les animaux qui ne se cachent pas

                                   Pierre REVERDY








    LE VIEUX MENDIANT

    20/07/2009 14:25

    LE VIEUX MENDIANT


                                        UN VIEUX MENDIANT

    Ce vieux mendiant, poilu comme un lapin,

    Qui s' en va mendiant son pain,

    Clopin-clopan, Clopant-clopin,

    Ou va t il ? D' ou vient-il ? Qu'importe !

    Suivant le hasard qui l 'emporte Il chemine de porte en porte.

    Un pied nu, l' autre sans soulier,

    Sur son baton de cornouiller

    Il fait plus de pas qu'un roulier.

    Il dévore en revant les lieux

    Sur les routes à longues queues

    Qui vont vers les collines bleues,

    Là-bas, làs-bas dans ce lointain

    Qui recule chaque matin

    Et qui le soir n' est pas atteint.








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