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LE BONHEUR
02/08/2009 18:32
Ne laisse jamais le désespoir
Prendre le dessus car le malheur
Jette toujours un pont vers
LE BONHEUR
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FRAICHEUR DES HERBES
01/08/2009 11:56
FRAICHEUR DES HERBES
Fraicheur des herbes ! un matin de clarté pure
Tout humide des averses de la nuit
Rouvre à chaque miroir qui sur les feuilles luit
Le reve ancien d ' un ciel lointain.
~~~~~~~~~~~~~~~
Clairs océans, si j y bois de feuille en feuille
Voici me rire l 'eau d ' un désir ; je la cueille
Au vivace millier des scintillantes gemmes,
Et, loin des foules et des villes
Et des vains bruits et des secousses stériles
Ou toute ma vie apparait en exil
Je me libère vers les iles du silence !
Ardente proue, une ame s 'élance
Fière vers les conquetes plus superbes
De mer en mer ou le mirage
Féconde d ' inconnu les anses et les plages ;
Là pure, la vie exulte
Oublieuse, en leur ténèbre, des tulmutes,
Et c ' est la paix prodigieuse des herbes,
Fraicheur des herbes !
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L OMBRE
31/07/2009 05:50
Aux jours ou la chaleur arretait toute vie,
Quand le soleil, sur les labours extenués,
Pressait contre son coeur le vignoble muet,
A l heure, ou des faucheurs l armée anéantie
Ecrasait l herbe sous des corps crucifiés
Seul, debout, en ces jours de feu et de poussière,
En face du sommeil accablé de la terre,
Assourdi par le cri des cigales sans nombre,
Je cherchais votre coeur comme je cherchais l ombre.
Francois Mauriac....
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AU CHAMP
31/07/2009 05:57
Le soleil brille aussi pour les paysans d 'ici
Les trois portes dans la cour noire,
Aujourd' hui la fenetre s 'ouvre,
Un bandeau laisse voir le front.
Du ciel blessé qui se découvre,
Et ceux qui revenaient s en vont.
Les betes se rangeaient,
Ce n ' était qu une image,
On avait mis là quelques hommes en attendant,
Le voyageur arrivait en sortant du paysage.
Alors,
Tout le coté s ' inclinait à droite,
On pouvait regarder au fond de quelque trou,
Ou coulait un peu d 'eau
L' air devenait plus doux
La terre était tout autour de tous ces personnages.
Encore plus bas, la terre
Et tous ces animaux qui ne se cachent pas.
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SENSATIONS
28/07/2009 19:18
Par les soirs bleux d ' été, j ' irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l ' herbe menue ;
Reveur, j ' en sentirai la fraicheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tete nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai à rien :
Mais l ' amour infini me montera dans l ame,
Et j ' irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, ---heureux comme avec une femme
ARTHUR RIMBAUD
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L amour d une maman
25/07/2009 17:35
L' amour d 'une mère, c est ce qui donne
la force de secouer son enfant avec
vivacite quand il paresse.
L' amour d une mère, c ' est comme l 'air
C' est tellement banal qu on ne le remarque
meme pas. Jusqu' à ce qu' on en manque.
L' amour maternel est le phare de la famille.
Une mère est toujours prete à faire l impossible
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LES CHEVRES
23/07/2009 11:58
La montagne au soleil, ou croissent pèle-mèle
Cytise et romarin, lavande et serpolet
Enfle de mille sucs leur bleuatre mamelle
On boit tous ses parfums quand on boit leur lait.
Tandis qu' assis au pied de quelque térébinthe,
Le patre insoucieux chante un air des vieux jours,
Elles, dont le collier par intervalles tinte,
Vont et viennent sans cesse et font mille détours.
En vain, le mistral souffle et chiffonne leur soie :
Leur bande au paturage erre des jours entiers.
Je ne sais quel esprit de conquete et de joie
Les anime à gravir les plus après sentiers.
Ton gouffre les appelle O Méditerranée !
Qu'un brin de mousse y croisse, une touffe de thym,
C' est là qu 'elles iront, troupe désordonnée,
Que le péril attire autant que le butin.
Dans les escarpements entrecoupés d 'yeuses,
Elles vont jusqu' au soir, égarant leurs ébats ;
Ou bien, le cou tendu, s ' arretent, curieuses,
Pour voir la folle mer qui se brise là-bas.
Joseph AUTRAN
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LA RENTREE DES FOINS
22/07/2009 06:17
LA RENTREE DES FOINS
J' étais là quand on fauchait,
là, quand on relevait les fourrages,
et je me laissais emmener par les chariots
qui revenaient avec leurs immenses charges.
Etendu tout à fait à plat sur le sommet
de la charge, comme un enfant couché
dans un énorme lit, et balancé par le mouvement
doux de la voiture roulant sur des herbes coupées,
je regardais de plus haut que d' habitude
un horizon qui me semblait n avoir aucune fin.
Je voyais la mer s étendre à perte de vue
par dessus la lisière verdoyante des champs ;
les oiseaux passaient plus près de moi ;
je ne sais quelle énivrante sensation
d 'un air plus large, d 'une étendue plus vaste,
me faisant perdre un moment la notion
de la vie réelle.
Eugene Fromentin
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AU CHAMP
21/07/2009 08:43
AU CHAMP
Le soleil brille aussi pour les paysans d ' ici
Les trois portes dans la cour noire
Aujourd' hui la fenetre s ' ouvre
Un bandeau laisse voir le front
Du ciel blessé qui se découvre
Et ceux qui revenaient s ' en vont
Les betes se rangeaient
Ce n était qu 'une image
On avait mis là quelques hommes en attendant
Le voyageur arrivait en sortant du paysage
Alors
Tout le cote s' inclinait à droite
On pouvait regarder au fond de quelque trou
Ou coulait un peu d ' eau
L' air devenait plus doux
La terre était autour de tous ces personnages
Encore plus bas
La terre
Et tous les animaux qui ne se cachent pas
Pierre REVERDY
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LE VIEUX MENDIANT
20/07/2009 14:25
UN VIEUX MENDIANT
Ce vieux mendiant, poilu comme un lapin,
Qui s' en va mendiant son pain,
Clopin-clopan, Clopant-clopin,
Ou va t il ? D' ou vient-il ? Qu'importe !
Suivant le hasard qui l 'emporte Il chemine de porte en porte.
Un pied nu, l' autre sans soulier,
Sur son baton de cornouiller
Il fait plus de pas qu'un roulier.
Il dévore en revant les lieux
Sur les routes à longues queues
Qui vont vers les collines bleues,
Là-bas, làs-bas dans ce lointain
Qui recule chaque matin
Et qui le soir n' est pas atteint.
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