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VIP-Blog de laloracorse2
laloracorse2@hotmail.fr

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  • Créé le : 24/01/2009 20:02
    Modifié : 01/08/2025 21:27

    Fille (69 ans)
    Origine : aufildesmots
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    mon beau village

    19/07/2009 13:44

    mon beau village


                                             MON BEAU VILLAGE

    Connais tu mon beau village

    Qui se mire au clair ruisseau?

    Encadré dans le feuillage

    On dirait un nid d oiseau.

    Ma maison, parmi l ombrage

    Me sourit comme un berceau

    Connais tu mon beau village

    Qui se mire au clair ruisseau?

    Loin du bruit de la grand'ville

    A l abri du vieux clocher,

    Je cultive un champ fertile

    Un jardin près d un verger.

    Sans regret, ni voeu stérile

    Mon bonheur vient de s ' y cacher

    Loin du bruit de la grand'ville

    A l abri du vieux clocher.

    f. bataille








    CHEZ LE GRAND PERE

    18/07/2009 20:06

    CHEZ LE GRAND PERE


                           CHEZ LE GRAND PERE

    On n avait pas fini de souper, et déjà André donnait de gros baisers

    à son grand papa, dont le menton piquait, piquait.

    Puis monté tout droit sur les genoux du bonhomme,

    il lui enfonçait le poing dans la joue, en lui demandant

    pourquoi c 'était creux.

    ----Parce que je n ai plus de dents

    ----Et pourquoi tu n as plus de dents ?

    ----Parce qu elles étaient devenues noires et

     que je les ai semées dans le sillon pour voir

    s'il n en pousserait point des blanches.

    Et André riait de tout son coeur.

    Les joues de son grand père, c 'était bien autre chose

    que les joues de sa maman !

    A son réveil, il découvrit la basse cour.

    Surpris, émerveillé, enchanté, il vit les poules,

    la vache, le vieux cheval borgne et le cochon.

    Quand c 'était l heure du repas, on parvenait à

    grand peine à le ramener, couvert de paille et de fumier,

     avec des toiles d araignée dans les cheveux,

    les mains noires, les genoux ecorchés, les joues roses,

    riant, heureux.

    ----Ne m ' approche pas petit monstre !

    lui criait sa mère.

    Et c ' étaient des embrassements sans fin.

    Anatole France






    UN ORAGE EN FORET

    17/07/2009 06:03

    UN ORAGE EN FORET


                                                   UN ORAGE EN FORET

    L' obscurité s était faite si noire que les yeux de Perrine

    ne pouvaient pas sonder, le bois bien loin ;

    cependant à la lueur d 'un coup de foudre

    elle crut apercevoir, à une courte distance,

    une cabane à laquelle conduisait un mauvais chemin

    creusé de profondes ornières ; elle se jeta dedans au hasard

    De nouveaux éclairs lui montrèrent qu elle ne s était

    pas trompée : c ' était bien un abri que des bucherons

    avaient construit en fagots, pour travailler

    sous son toit fait de bourrées, à l abri du soleil

    et de la pluie.

    Encore cinquante pas, encore dix, et elle echappait

    à la pluie.

    Elle les franchit et, à bout de forces, épuisée

    par sa course, etouffée par son émoi, elle s' affaissa

    sur le lit de copeaux qui couvrait le sol.

    Elle n avait pas repris sa respiration qu un fracas

    effroyable emplit la foret avec des craquements à croire

    qu' elle allait etre emportée ; les grands arbres

    se courbaient, leurs tiges se tordaient et des branches

    mortes tombaient partout avec des bruits sourds.

    La cabane pourrait t ' elle resister à cette trombe

    ou dans un balancement plus fort que les autres,

    n' allait t' elle pas s' effondrer ?

    Elle n' eut pas le temps de reflechir,

    une grande flamme accompagnée d 'une

    terrible poussée la jeta à la renverse, aveuglée,

    et abasourdie en la couvrant de branches

    Quand elle revint à elle, tout en tatant pour voir

    si elle était encore en vie, elle aperçut à une courte

    distance, tout blanc dans l obscurité,

     un chene que le tonnerre venait de frapper

    en le depouillant du haut en bas de son écorce

    projetée a l entour et qui, en tombant

    sur la cabane, l avait bombardée de ses éclats.

                                      Hector Malot








    LA RIVIERE DE MON COUSIN

    16/07/2009 05:50

    LA RIVIERE DE MON COUSIN


                                                  La rivière de mon Cousin

    Jouant l ombre et la de lumière

    Aux reflets de sa gaité,

    Ainsi passe la rivière.....

    De sa course est elle fière,

    Pour embaumer tout l été,

    Jouant d 'ombre et de lumière,

    Aux frimas sage ouvrière,

    En festonnant sa beauté,

    Ainsi passe la rivière.....

    Dans son lit la primesautière,

    Ma douce enfance a chanté.

    Jouant d 'ombre et de lumière,

    Comme une foi coutumière,

    Elle offrait sa pureté.

    Ainsi passe la rivière....

    L'heure toujours familière,

    File vers l éternité,

    Jouant d 'ombre et de lumière,

    Mais pris d un songe de pierre,

    Le flot a tout emporté.

    Jouant d 'ombre et de lumière,

    Ainsi passe la rivière.....

                                                      Jm Eulbry








    CONTES POUR ENFANTS

    14/07/2009 06:33

    CONTES POUR ENFANTS


                    Les fées, les tulipes et la bonne grand mère

    Dans un joli village vivait autrefois une bonne grand mère qui avait

    l' habitude de se rendre vers le soir dans le jardin, pour étendre

    le linge de ses enfants.

    En ce temps là, les tulipes étaient plus grandes qu aujourd'hui

    et, la nuit, le peuple des fées couchait ses bébés dans les tulipes

    pour qu ils puissent y dormir comme dans des berceaux.

    Or, un soir, la vieille grand mère entra dans son jardin ou,

    coulait une fontaine, et elle trouva de grosses tulipes blanches

    qui avaient poussé tout autour.

    Dans chaque tulipe dormait un petit bébé de fée.

    La grand mère fut si contente de voir ces bébés qu elle dit :

    -O mes mignons, Dormez, dormez tranquilles!

    Et le lendemain, elle prit sa pelle, sa beche, son rateau, son arrosoir

    et son plantoir, et planta le long des allées des centaines de bulbes

    de tulipes pour que les fées aient des berceaux pour leur petits.

    Comme la grand mère est gentille, se dirent les fées.

    Il faut la récompenser de sa bonté. Elle a une vieille maison,

    nous allons lui en construire une autre , très belle

    Et, là à la place de son ancienne demeure, les fées

    firent une jolie chaumière toute fleurie.

    Ses murs étaient des boutons de roses, pour tuiles, le toit

    avait des feuilles de lierre et les fenetres etaient en gouttes

    de rosée. La table etait un gros champignon, et le lit

    une belle feuille de vigne ; les oreillers étaient des fleurs de pissenlit.

    La bonne vieille fut tres contente de sa si belle chaumière,

     et elle y vécut heureuse pendant de nombreuses années.

                                      Dans le royaume des fleurs








    l ordinaire des jours

    13/07/2009 06:19

                              l ordinaire des jours


                                    L'ordinaire des jours,

                                     Facile, pas facile

                                     A retrouver

                                     Jamais pareil

                                     Le brin d' herbe

                                     Presque toujours, la lutte

                                     Avec l' espace

                                     Jusqu' au centre

                                     L aide parfois

                                      De l alouette.

                                                            EUGENE GUILLEVIC








    VOICI LA SAINT JEAN

    13/07/2009 06:11

    VOICI LA SAINT JEAN


                                               VOICI LA SAINT JEAN

                        Voici la Saint Jean passée,

                         Le mois d Aout approchant,

                         Ou les garçons des villages

                         S en vont la gerbe battant.

                                   ~~~~~~~~~~~~~

                          Ho ! battons, battons la gerbe,

                          Compagnons joyeusement !

                                   ~~~~~~~~~~~~~~

                           Par un matin, je me lève,

                           Avec le soleil levant,

                           Et j entre dedans dans mon aire,

                           Je salue la compagnie

                            Les maitres et les suivants,

                            Ils étaient bien vingt ou trente,

                            C' était tout un régiment.

                            V'là les bouquets qu on apporte,

                            Chacun va se fleurissant ;

                            A mon chapeau je m attache

                            Que la simple fleur des champs








    L ane en vacances

    12/07/2009 12:37

    L ane en vacances


                                              L ANE EN VACANCES

    La bride sur le cou dans l été qui ronronne

    De mouches, de parfums, de papillons, d abeilles

    L ane conte fleurette aux herbes. L' heure sonne.

    Quatres heures. L' air a gout de gouter, de groseilles

    Le chemin creux s' enfuit, serpent dans les cailloux,

    Au bout des du champ ou l ane, en tournant au soleil,

    Dit le temps aux oiseaux. Un arbre se secoue.

    Passe une vieille avec du vert plein sa corbeille.

    Là haut, le dur azur cache un milan qui plane,

    De ses deux yeux aciers fouillant prés et fourrés

    En quete d une proie de duvet. Près de l ane,

    Un hanneton prend l' air, puis retombe lassé.

    Une brise se lève annonnant des paroles

    Qu elle seule comprend. Il dresse ses oreilles

    Puis se penche cherchant parmi les herbes folles

    Le trèfle à quatre feuilles à saveur de ciel








    A LA FOIRE

    12/07/2009 05:49

                   A LA FOIRE


                                                         A LA FOIRE

    Sur la place, les colporteurs et les bazars

    ont monte des baraques de toile entre

    les tilleuls......

    Il y a les bonbonneries, et les marchands

    sucrerie et de friture avec des gamins collés

    comme des mouche sur pot à miel.

    Il y a celui qui vend des tisanes d herbes

    et des petits livres ou tout le mal du corps

    est expliqué et guéri, et, il y a près

    de la bascule a moutons, un manège

    de chevaux de bois bariolé et grondeur

    qui tourne dans les arbres comme un bourdon.

    Et ça fait du bruit et des cris à vous rendre sourds

    comme si on avait de l' eau dans les oreilles

    Panturle et Arsule sont partis dans  la foire.

    Ils se sont arretés devant l étalage de Lubin

    Celui la il vend bon, " tu devrais t acheter une paire

    de pantalons et une veste

    -Et toi ?

    -Ah moi.....

    -Si tu n achètes rien, moi non plus.

    -Moi je verrai.

    -Moi aussi.

    Et ils ont passé

    Ca a failli les brouiller parce que ça été

    comme ça devant les souliers et devant tout.

    A la fin Panturle a pris les billets qui étaient

    sur son sein, entre la chemise et la peau et

     il les a donnés à Arsule

    Tous.............

    Comme ça ça a marché ; ils ont acheté la veste,

     les pantalons, les souliers,

    deux couvertures bien belles toutes de laine,

     un gros panier qui ferme avec une tringle,

    six mouchoirs, trois larges et trois petits,

    une longue corde,

     une pierre à aiguiser, trois couteaux de table,

     une casserole, un fait tout.

    Et puis, Arsule s est mise a rire ;

    elle a tiré un billet de dix francs

    Et elle a dit :

    "tu me le donnes, celui là

    -Eh tu je te les donne tous.

    -Non, mais celui là je le prend, je le veux pour moi

    -Tu n as qu a le prendre

    Elle l a pris en riant puis elle a dit

    -Attends moi je vais m acheter

    -quelque chose.

    Il a attendu là près de la Poste.....

    Au bout d un moment, elle est revenue, avec

    un petit paquet plié dans du papier de soie.

    - tiens elle a dit.

    Ca ete une belle pipe toute neuve...

    et un paquet de tabac, il n a su que dire :

    -Toi toi....comme une menace, comme pour dire :

    -Toi si jamais je te tiens....

    Elle en est toute gonflee de joie comme un pigeon

    - je savais que tu en avais envie, et, tu vois,

    -il m a reste seize sous......

    Et, c est vrai il lui reste seize sous..

    JEAN GIONO   REGAIN








    AU TROT

    10/07/2009 12:36

    AU TROT


                                              AU TROT

    Trotte, trotte, petit cheval,

    Sur la route et dans le val,

    Trotte, trotte, petit cheval,

    Dans le vent matinal.

    Les marronniers font la roue

    Tout le long, le long du val,

    Au cahot qui nous secoue,

    Le frein chante sur la roue

    Trotte, trotte, petit cheval

    Secoue un peu ta crinière

    Bon petit cheval et vois:

    C est l auberge familière

    Avec son porche de bois

    Trotte, trotte, petit cheval,

    Dans le vent matinal.








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