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mon beau village
19/07/2009 13:44
MON BEAU VILLAGE
Connais tu mon beau village
Qui se mire au clair ruisseau?
Encadré dans le feuillage
On dirait un nid d oiseau.
Ma maison, parmi l ombrage
Me sourit comme un berceau
Connais tu mon beau village
Qui se mire au clair ruisseau?
Loin du bruit de la grand'ville
A l abri du vieux clocher,
Je cultive un champ fertile
Un jardin près d un verger.
Sans regret, ni voeu stérile
Mon bonheur vient de s ' y cacher
Loin du bruit de la grand'ville
A l abri du vieux clocher.
f. bataille
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CHEZ LE GRAND PERE
18/07/2009 20:06
CHEZ LE GRAND PERE
On n avait pas fini de souper, et déjà André donnait de gros baisers
à son grand papa, dont le menton piquait, piquait.
Puis monté tout droit sur les genoux du bonhomme,
il lui enfonçait le poing dans la joue, en lui demandant
pourquoi c 'était creux.
----Parce que je n ai plus de dents
----Et pourquoi tu n as plus de dents ?
----Parce qu elles étaient devenues noires et
que je les ai semées dans le sillon pour voir
s'il n en pousserait point des blanches.
Et André riait de tout son coeur.
Les joues de son grand père, c 'était bien autre chose
que les joues de sa maman !
A son réveil, il découvrit la basse cour.
Surpris, émerveillé, enchanté, il vit les poules,
la vache, le vieux cheval borgne et le cochon.
Quand c 'était l heure du repas, on parvenait à
grand peine à le ramener, couvert de paille et de fumier,
avec des toiles d araignée dans les cheveux,
les mains noires, les genoux ecorchés, les joues roses,
riant, heureux.
----Ne m ' approche pas petit monstre !
lui criait sa mère.
Et c ' étaient des embrassements sans fin.
Anatole France
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UN ORAGE EN FORET
17/07/2009 06:03
UN ORAGE EN FORET
L' obscurité s était faite si noire que les yeux de Perrine
ne pouvaient pas sonder, le bois bien loin ;
cependant à la lueur d 'un coup de foudre
elle crut apercevoir, à une courte distance,
une cabane à laquelle conduisait un mauvais chemin
creusé de profondes ornières ; elle se jeta dedans au hasard
De nouveaux éclairs lui montrèrent qu elle ne s était
pas trompée : c ' était bien un abri que des bucherons
avaient construit en fagots, pour travailler
sous son toit fait de bourrées, à l abri du soleil
et de la pluie.
Encore cinquante pas, encore dix, et elle echappait
à la pluie.
Elle les franchit et, à bout de forces, épuisée
par sa course, etouffée par son émoi, elle s' affaissa
sur le lit de copeaux qui couvrait le sol.
Elle n avait pas repris sa respiration qu un fracas
effroyable emplit la foret avec des craquements à croire
qu' elle allait etre emportée ; les grands arbres
se courbaient, leurs tiges se tordaient et des branches
mortes tombaient partout avec des bruits sourds.
La cabane pourrait t ' elle resister à cette trombe
ou dans un balancement plus fort que les autres,
n' allait t' elle pas s' effondrer ?
Elle n' eut pas le temps de reflechir,
une grande flamme accompagnée d 'une
terrible poussée la jeta à la renverse, aveuglée,
et abasourdie en la couvrant de branches
Quand elle revint à elle, tout en tatant pour voir
si elle était encore en vie, elle aperçut à une courte
distance, tout blanc dans l obscurité,
un chene que le tonnerre venait de frapper
en le depouillant du haut en bas de son écorce
projetée a l entour et qui, en tombant
sur la cabane, l avait bombardée de ses éclats.
Hector Malot
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LA RIVIERE DE MON COUSIN
16/07/2009 05:50
La rivière de mon Cousin
Jouant l ombre et la de lumière
Aux reflets de sa gaité,
Ainsi passe la rivière.....
De sa course est elle fière,
Pour embaumer tout l été,
Jouant d 'ombre et de lumière,
Aux frimas sage ouvrière,
En festonnant sa beauté,
Ainsi passe la rivière.....
Dans son lit la primesautière,
Ma douce enfance a chanté.
Jouant d 'ombre et de lumière,
Comme une foi coutumière,
Elle offrait sa pureté.
Ainsi passe la rivière....
L'heure toujours familière,
File vers l éternité,
Jouant d 'ombre et de lumière,
Mais pris d un songe de pierre,
Le flot a tout emporté.
Jouant d 'ombre et de lumière,
Ainsi passe la rivière.....
Jm Eulbry
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CONTES POUR ENFANTS
14/07/2009 06:33
Les fées, les tulipes et la bonne grand mère
Dans un joli village vivait autrefois une bonne grand mère qui avait
l' habitude de se rendre vers le soir dans le jardin, pour étendre
le linge de ses enfants.
En ce temps là, les tulipes étaient plus grandes qu aujourd'hui
et, la nuit, le peuple des fées couchait ses bébés dans les tulipes
pour qu ils puissent y dormir comme dans des berceaux.
Or, un soir, la vieille grand mère entra dans son jardin ou,
coulait une fontaine, et elle trouva de grosses tulipes blanches
qui avaient poussé tout autour.
Dans chaque tulipe dormait un petit bébé de fée.
La grand mère fut si contente de voir ces bébés qu elle dit :
-O mes mignons, Dormez, dormez tranquilles!
Et le lendemain, elle prit sa pelle, sa beche, son rateau, son arrosoir
et son plantoir, et planta le long des allées des centaines de bulbes
de tulipes pour que les fées aient des berceaux pour leur petits.
Comme la grand mère est gentille, se dirent les fées.
Il faut la récompenser de sa bonté. Elle a une vieille maison,
nous allons lui en construire une autre , très belle
Et, là à la place de son ancienne demeure, les fées
firent une jolie chaumière toute fleurie.
Ses murs étaient des boutons de roses, pour tuiles, le toit
avait des feuilles de lierre et les fenetres etaient en gouttes
de rosée. La table etait un gros champignon, et le lit
une belle feuille de vigne ; les oreillers étaient des fleurs de pissenlit.
La bonne vieille fut tres contente de sa si belle chaumière,
et elle y vécut heureuse pendant de nombreuses années.
Dans le royaume des fleurs
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l ordinaire des jours
13/07/2009 06:19
L'ordinaire des jours,
Facile, pas facile
A retrouver
Jamais pareil
Le brin d' herbe
Presque toujours, la lutte
Avec l' espace
Jusqu' au centre
L aide parfois
De l alouette.
EUGENE GUILLEVIC
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VOICI LA SAINT JEAN
13/07/2009 06:11
VOICI LA SAINT JEAN
Voici la Saint Jean passée,
Le mois d Aout approchant,
Ou les garçons des villages
S en vont la gerbe battant.
~~~~~~~~~~~~~
Ho ! battons, battons la gerbe,
Compagnons joyeusement !
~~~~~~~~~~~~~~
Par un matin, je me lève,
Avec le soleil levant,
Et j entre dedans dans mon aire,
Je salue la compagnie
Les maitres et les suivants,
Ils étaient bien vingt ou trente,
C' était tout un régiment.
V'là les bouquets qu on apporte,
Chacun va se fleurissant ;
A mon chapeau je m attache
Que la simple fleur des champs
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L ane en vacances
12/07/2009 12:37
L ANE EN VACANCES
La bride sur le cou dans l été qui ronronne
De mouches, de parfums, de papillons, d abeilles
L ane conte fleurette aux herbes. L' heure sonne.
Quatres heures. L' air a gout de gouter, de groseilles
Le chemin creux s' enfuit, serpent dans les cailloux,
Au bout des du champ ou l ane, en tournant au soleil,
Dit le temps aux oiseaux. Un arbre se secoue.
Passe une vieille avec du vert plein sa corbeille.
Là haut, le dur azur cache un milan qui plane,
De ses deux yeux aciers fouillant prés et fourrés
En quete d une proie de duvet. Près de l ane,
Un hanneton prend l' air, puis retombe lassé.
Une brise se lève annonnant des paroles
Qu elle seule comprend. Il dresse ses oreilles
Puis se penche cherchant parmi les herbes folles
Le trèfle à quatre feuilles à saveur de ciel
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A LA FOIRE
12/07/2009 05:49
A LA FOIRE
Sur la place, les colporteurs et les bazars
ont monte des baraques de toile entre
les tilleuls......
Il y a les bonbonneries, et les marchands
sucrerie et de friture avec des gamins collés
comme des mouche sur pot à miel.
Il y a celui qui vend des tisanes d herbes
et des petits livres ou tout le mal du corps
est expliqué et guéri, et, il y a près
de la bascule a moutons, un manège
de chevaux de bois bariolé et grondeur
qui tourne dans les arbres comme un bourdon.
Et ça fait du bruit et des cris à vous rendre sourds
comme si on avait de l' eau dans les oreilles
Panturle et Arsule sont partis dans la foire.
Ils se sont arretés devant l étalage de Lubin
Celui la il vend bon, " tu devrais t acheter une paire
de pantalons et une veste
-Et toi ?
-Ah moi.....
-Si tu n achètes rien, moi non plus.
-Moi je verrai.
-Moi aussi.
Et ils ont passé
Ca a failli les brouiller parce que ça été
comme ça devant les souliers et devant tout.
A la fin Panturle a pris les billets qui étaient
sur son sein, entre la chemise et la peau et
il les a donnés à Arsule
Tous.............
Comme ça ça a marché ; ils ont acheté la veste,
les pantalons, les souliers,
deux couvertures bien belles toutes de laine,
un gros panier qui ferme avec une tringle,
six mouchoirs, trois larges et trois petits,
une longue corde,
une pierre à aiguiser, trois couteaux de table,
une casserole, un fait tout.
Et puis, Arsule s est mise a rire ;
elle a tiré un billet de dix francs
Et elle a dit :
"tu me le donnes, celui là
-Eh tu je te les donne tous.
-Non, mais celui là je le prend, je le veux pour moi
-Tu n as qu a le prendre
Elle l a pris en riant puis elle a dit
-Attends moi je vais m acheter
-quelque chose.
Il a attendu là près de la Poste.....
Au bout d un moment, elle est revenue, avec
un petit paquet plié dans du papier de soie.
- tiens elle a dit.
Ca ete une belle pipe toute neuve...
et un paquet de tabac, il n a su que dire :
-Toi toi....comme une menace, comme pour dire :
-Toi si jamais je te tiens....
Elle en est toute gonflee de joie comme un pigeon
- je savais que tu en avais envie, et, tu vois,
-il m a reste seize sous......
Et, c est vrai il lui reste seize sous..
JEAN GIONO REGAIN
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AU TROT
10/07/2009 12:36
AU TROT
Trotte, trotte, petit cheval,
Sur la route et dans le val,
Trotte, trotte, petit cheval,
Dans le vent matinal.
Les marronniers font la roue
Tout le long, le long du val,
Au cahot qui nous secoue,
Le frein chante sur la roue
Trotte, trotte, petit cheval
Secoue un peu ta crinière
Bon petit cheval et vois:
C est l auberge familière
Avec son porche de bois
Trotte, trotte, petit cheval,
Dans le vent matinal.
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