| 
 | 
[ LEGERETE ] [ BIENFAITS ] [ MES LECTURES ] [ MES PHOTOS PREFEREES ] [ RECETTES ET TRUCS ] [ AMITIES ] [ CHANSONS ET FILMS QUE J AIME ] [ VOYAGES, VOYAGES DANS L HISTOIRE ] [ SOURIRES ] [ POEMES ET CITATIONS ] [ LA VIE LA FAMILLE ] [ MES PETITS ARTICLES ] 
  
 | 
 | 
 |  
 | 
L amour d une maman 
25/07/2009 17:35
  
 
  
 
 
L' amour d 'une mère, c est ce qui donne 
la force de secouer son enfant avec 
vivacite quand il paresse. 
L' amour d une mère, c ' est comme l 'air 
C' est tellement banal qu on ne le remarque  
meme pas. Jusqu' à ce qu' on en manque. 
L' amour maternel est le phare de la famille. 
Une mère est toujours prete à faire  l impossible 
 
 
   
 
 
 |  |  
 | 
 | 
 | 
  
 
 | 
 | 
 |  
 | 
LES CHEVRES 
23/07/2009 11:58
  
 
  
 
La montagne au soleil, ou croissent pèle-mèle 
Cytise et romarin, lavande et serpolet 
Enfle de mille sucs leur bleuatre mamelle 
On boit tous ses parfums quand on boit leur lait. 
Tandis qu' assis au pied de quelque térébinthe, 
Le patre insoucieux chante un air des vieux jours, 
Elles, dont le collier par intervalles tinte, 
Vont et viennent sans cesse et font mille détours. 
En vain, le mistral souffle et chiffonne leur soie : 
Leur bande au paturage erre des jours entiers. 
Je ne sais quel esprit de conquete et de joie 
Les anime à gravir les plus après sentiers. 
Ton gouffre les appelle O Méditerranée ! 
Qu'un brin de mousse y croisse, une touffe de thym, 
C' est là qu 'elles iront, troupe désordonnée, 
Que le péril attire autant que le butin. 
Dans les escarpements entrecoupés d 'yeuses, 
Elles vont jusqu' au soir, égarant leurs ébats ; 
Ou bien, le cou tendu, s ' arretent, curieuses, 
Pour voir la folle mer qui se brise là-bas. 
 
                      Joseph AUTRAN 
 
 
   
 
 
 |  |  
 | 
 | 
 | 
  
 
 | 
 | 
 |  
 | 
LA RENTREE DES FOINS 
22/07/2009 06:17
  
 
  
                                                LA RENTREE DES FOINS 
 
J' étais là quand on fauchait, 
là, quand on relevait les fourrages, 
et je me laissais emmener par les chariots 
qui revenaient avec leurs immenses charges. 
Etendu tout à fait à plat sur le sommet 
de la charge, comme un enfant couché 
dans un énorme lit, et balancé par le mouvement 
doux de la voiture roulant sur des herbes coupées, 
je regardais de plus haut que d' habitude 
un horizon qui me semblait n avoir aucune fin. 
Je voyais la mer s étendre à perte de vue 
par dessus la lisière verdoyante des champs ; 
les oiseaux passaient plus près de moi ; 
je ne sais quelle énivrante sensation 
d 'un air plus large, d 'une étendue plus vaste, 
me faisant perdre un moment la notion 
de la vie réelle. 
 
Eugene Fromentin 
 
 
   
 
 
 |  |  
 | 
 | 
 | 
  
 
 | 
 | 
 |  
 | 
   AU CHAMP 
21/07/2009 08:43
  
 
  
                                               AU CHAMP 
 
Le soleil brille aussi pour les paysans d ' ici 
Les trois portes dans la cour noire 
Aujourd' hui la fenetre s ' ouvre 
Un bandeau laisse voir le front 
Du ciel blessé qui se découvre 
Et ceux qui revenaient s ' en vont 
Les betes se rangeaient 
Ce n était qu 'une image 
On avait mis là quelques hommes en attendant 
Le voyageur arrivait en sortant du paysage 
                             Alors 
Tout le cote s' inclinait à droite 
On pouvait regarder au fond de quelque trou 
Ou coulait un peu d ' eau 
L' air devenait plus doux 
La terre était autour de tous ces personnages 
Encore plus bas 
                              La terre 
Et tous les animaux qui ne se cachent pas 
 
                               Pierre REVERDY 
 
 
   
 
 
 |  |  
 | 
 | 
 | 
  
 
 | 
 | 
 |  
 | 
LE VIEUX MENDIANT 
20/07/2009 14:25
  
 
  
 
                                    UN VIEUX MENDIANT 
 
Ce vieux mendiant, poilu comme un lapin, 
Qui s' en va mendiant son pain, 
Clopin-clopan, Clopant-clopin, 
Ou va t il ? D' ou vient-il ? Qu'importe ! 
Suivant le hasard qui l 'emporte Il chemine de porte en porte. 
Un pied nu, l' autre sans soulier, 
Sur son baton de cornouiller 
Il fait plus de pas qu'un roulier. 
Il dévore en revant les lieux 
Sur les routes à longues queues 
Qui vont vers les collines bleues, 
Là-bas, làs-bas dans ce lointain 
Qui recule chaque matin 
Et qui le soir n' est pas atteint. 
 
 
   
 
 
 |  |  
 | 
 | 
 | 
  
 
 | 
 | 
 |  
 | 
mon beau village 
19/07/2009 13:44
  
 
  
                                         MON BEAU VILLAGE 
 
Connais tu mon beau village 
Qui se mire au clair ruisseau? 
Encadré dans le feuillage 
On dirait un nid d oiseau. 
Ma maison, parmi l ombrage 
Me sourit comme un berceau 
Connais tu mon beau village 
Qui se mire au clair ruisseau? 
Loin du bruit de la grand'ville 
A l abri du vieux clocher, 
Je cultive un champ fertile 
Un jardin près d un verger. 
Sans regret, ni voeu stérile 
Mon bonheur vient de s ' y cacher 
Loin du bruit de la grand'ville 
A l abri du vieux clocher. 
 
f. bataille 
 
 
   
 
 
 |  |  
 | 
 | 
 | 
  
 
 | 
 | 
 |  
 | 
CHEZ LE GRAND PERE 
18/07/2009 20:06
  
 
  
                       CHEZ LE GRAND PERE 
On n avait pas fini de souper, et déjà André donnait de gros baisers 
à son grand papa, dont le menton piquait, piquait. 
Puis monté tout droit sur les genoux du bonhomme, 
il lui enfonçait le poing dans la joue, en lui demandant 
pourquoi c 'était creux. 
----Parce que je n ai plus de dents 
----Et pourquoi tu n as plus de dents ? 
----Parce qu elles étaient devenues noires et 
 que je les ai semées dans le sillon pour voir 
s'il n en pousserait point des blanches. 
Et André riait de tout son coeur. 
Les joues de son grand père, c 'était bien autre chose 
que les joues de sa maman ! 
A son réveil, il découvrit la basse cour. 
Surpris, émerveillé, enchanté, il vit les poules,  
la vache, le vieux cheval borgne et le cochon. 
Quand c 'était l heure du repas, on parvenait à  
grand peine à le ramener, couvert de paille et de fumier, 
 avec des toiles d araignée dans les cheveux, 
les mains noires, les genoux ecorchés, les joues roses, 
riant, heureux. 
----Ne m ' approche pas petit monstre !  
lui criait sa mère. 
Et c ' étaient des embrassements sans fin. 
Anatole France 
 
 
 
 
 
 |  |  
 | 
 | 
 | 
  
 
 | 
 | 
 |  
 | 
UN ORAGE EN FORET 
17/07/2009 06:03
  
 
  
                                               UN ORAGE EN FORET 
 
L' obscurité s était faite si noire que les yeux de Perrine 
ne pouvaient pas sonder, le bois bien loin ;  
cependant à la lueur d 'un coup de foudre 
elle crut apercevoir, à une courte distance, 
une cabane à laquelle conduisait un mauvais chemin 
creusé de profondes ornières ; elle se jeta dedans au hasard 
De nouveaux éclairs lui montrèrent qu elle ne s était  
pas trompée : c ' était bien un abri que des bucherons 
avaient construit en fagots, pour travailler  
sous son toit fait de bourrées, à l abri du soleil 
et de la pluie. 
Encore cinquante pas, encore dix, et elle echappait 
à la pluie. 
Elle les franchit et, à bout de forces, épuisée 
par sa course, etouffée par son émoi, elle s' affaissa 
sur le lit de copeaux qui couvrait le sol. 
Elle n avait pas repris sa respiration qu un fracas 
effroyable emplit la foret avec des craquements à croire 
qu' elle allait etre emportée ; les grands arbres  
se courbaient, leurs tiges se tordaient et des branches 
mortes tombaient partout avec des bruits sourds. 
La cabane pourrait t ' elle resister à cette trombe 
ou dans un balancement plus fort que les autres,  
n' allait t' elle pas s' effondrer ? 
Elle n' eut pas le temps de reflechir,  
une grande flamme accompagnée d 'une  
terrible poussée la jeta à la renverse, aveuglée, 
et abasourdie en la couvrant de branches 
Quand elle revint à elle, tout en tatant pour voir 
si elle était encore en vie, elle aperçut à une courte 
distance, tout blanc dans l obscurité, 
 un chene que le tonnerre venait de frapper 
en le depouillant du haut en bas de son écorce 
projetée a l entour et qui, en tombant  
sur la cabane, l avait bombardée de ses éclats. 
 
                                  Hector Malot 
 
 
 
   
 
 
 |  |  
 | 
 | 
 | 
  
 
 | 
 | 
 |  
 | 
LA RIVIERE DE MON COUSIN 
16/07/2009 05:50
  
 
  
                                              La rivière de mon Cousin 
 
Jouant l ombre et la de lumière 
Aux reflets de sa gaité, 
Ainsi passe la rivière..... 
De sa course est elle fière, 
Pour embaumer tout l été, 
Jouant d 'ombre et de lumière, 
Aux frimas sage ouvrière, 
En festonnant sa beauté, 
Ainsi passe la rivière..... 
Dans son lit la primesautière, 
Ma douce enfance a chanté. 
Jouant d 'ombre et de lumière, 
Comme une foi coutumière, 
Elle offrait sa pureté. 
Ainsi passe la rivière.... 
L'heure toujours familière, 
File vers l éternité, 
Jouant d 'ombre et de lumière, 
Mais pris d un songe de pierre, 
Le flot a tout emporté. 
Jouant d 'ombre et de lumière, 
Ainsi passe la rivière..... 
 
 
                                                  Jm Eulbry 
 
 
 
   
 
 
 |  |  
 | 
 | 
 | 
  
 
 | 
 | 
 |  
 | 
CONTES POUR ENFANTS 
14/07/2009 06:33
  
 
  
 
                Les fées, les tulipes et la bonne grand mère 
 
Dans un joli village vivait autrefois une bonne grand mère qui avait 
l' habitude de se rendre vers le soir dans le jardin, pour étendre 
le linge de ses enfants. 
En ce temps là, les tulipes étaient plus grandes qu aujourd'hui 
et, la nuit, le peuple des fées couchait ses bébés dans les tulipes  
pour qu ils puissent y dormir comme dans des berceaux. 
Or, un soir, la vieille grand mère entra dans son jardin ou, 
coulait une fontaine, et elle trouva de grosses tulipes blanches 
qui avaient poussé tout autour. 
Dans chaque tulipe dormait un petit bébé de fée. 
La grand mère fut si contente de voir ces bébés qu elle dit : 
-O mes mignons, Dormez, dormez tranquilles! 
Et le lendemain, elle prit sa pelle, sa beche, son rateau, son arrosoir 
et son plantoir, et planta le long des allées des centaines de bulbes 
de tulipes pour que les fées aient des berceaux pour leur petits. 
Comme la grand mère est gentille, se dirent les fées. 
Il faut la récompenser de sa bonté. Elle a une vieille maison,  
nous allons lui en construire une autre , très belle 
Et, là à la place de son ancienne demeure, les fées  
firent une jolie chaumière toute fleurie. 
Ses murs étaient des boutons de roses, pour tuiles, le toit 
avait des feuilles de lierre et les fenetres etaient en gouttes 
de rosée. La table etait un gros champignon, et le lit 
une belle feuille de vigne ; les oreillers étaient des fleurs de pissenlit. 
La bonne vieille fut tres contente de sa si belle chaumière, 
 et elle y vécut heureuse pendant de nombreuses années. 
 
 
                                  Dans le royaume des fleurs 
 
 
   
 
 
 |  |  
 | 
 | 
 | 
  
 
 |