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VIP-Blog de laloracorse2
laloracorse2@hotmail.fr

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  • Créé le : 24/01/2009 20:02
    Modifié : 04/11/2025 09:38

    Fille (69 ans)
    Origine : aufildesmots
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    L amour d une maman

    25/07/2009 17:35

    L amour d une maman


    L' amour d 'une mère, c est ce qui donne

    la force de secouer son enfant avec

    vivacite quand il paresse.

    L' amour d une mère, c ' est comme l 'air

    C' est tellement banal qu on ne le remarque

    meme pas. Jusqu' à ce qu' on en manque.

    L' amour maternel est le phare de la famille.

    Une mère est toujours prete à faire  l impossible








    LES CHEVRES

    23/07/2009 11:58

    LES CHEVRES


    La montagne au soleil, ou croissent pèle-mèle

    Cytise et romarin, lavande et serpolet

    Enfle de mille sucs leur bleuatre mamelle

    On boit tous ses parfums quand on boit leur lait.

    Tandis qu' assis au pied de quelque térébinthe,

    Le patre insoucieux chante un air des vieux jours,

    Elles, dont le collier par intervalles tinte,

    Vont et viennent sans cesse et font mille détours.

    En vain, le mistral souffle et chiffonne leur soie :

    Leur bande au paturage erre des jours entiers.

    Je ne sais quel esprit de conquete et de joie

    Les anime à gravir les plus après sentiers.

    Ton gouffre les appelle O Méditerranée !

    Qu'un brin de mousse y croisse, une touffe de thym,

    C' est là qu 'elles iront, troupe désordonnée,

    Que le péril attire autant que le butin.

    Dans les escarpements entrecoupés d 'yeuses,

    Elles vont jusqu' au soir, égarant leurs ébats ;

    Ou bien, le cou tendu, s ' arretent, curieuses,

    Pour voir la folle mer qui se brise là-bas.

                          Joseph AUTRAN








    LA RENTREE DES FOINS

    22/07/2009 06:17

    LA RENTREE DES FOINS


                                                    LA RENTREE DES FOINS

    J' étais là quand on fauchait,

    là, quand on relevait les fourrages,

    et je me laissais emmener par les chariots

    qui revenaient avec leurs immenses charges.

    Etendu tout à fait à plat sur le sommet

    de la charge, comme un enfant couché

    dans un énorme lit, et balancé par le mouvement

    doux de la voiture roulant sur des herbes coupées,

    je regardais de plus haut que d' habitude

    un horizon qui me semblait n avoir aucune fin.

    Je voyais la mer s étendre à perte de vue

    par dessus la lisière verdoyante des champs ;

    les oiseaux passaient plus près de moi ;

    je ne sais quelle énivrante sensation

    d 'un air plus large, d 'une étendue plus vaste,

    me faisant perdre un moment la notion

    de la vie réelle.

    Eugene Fromentin








    AU CHAMP

    21/07/2009 08:43

       AU CHAMP


                                                   AU CHAMP

    Le soleil brille aussi pour les paysans d ' ici

    Les trois portes dans la cour noire

    Aujourd' hui la fenetre s ' ouvre

    Un bandeau laisse voir le front

    Du ciel blessé qui se découvre

    Et ceux qui revenaient s ' en vont

    Les betes se rangeaient

    Ce n était qu 'une image

    On avait mis là quelques hommes en attendant

    Le voyageur arrivait en sortant du paysage

                                 Alors

    Tout le cote s' inclinait à droite

    On pouvait regarder au fond de quelque trou

    Ou coulait un peu d ' eau

    L' air devenait plus doux

    La terre était autour de tous ces personnages

    Encore plus bas

                                  La terre

    Et tous les animaux qui ne se cachent pas

                                   Pierre REVERDY








    LE VIEUX MENDIANT

    20/07/2009 14:25

    LE VIEUX MENDIANT


                                        UN VIEUX MENDIANT

    Ce vieux mendiant, poilu comme un lapin,

    Qui s' en va mendiant son pain,

    Clopin-clopan, Clopant-clopin,

    Ou va t il ? D' ou vient-il ? Qu'importe !

    Suivant le hasard qui l 'emporte Il chemine de porte en porte.

    Un pied nu, l' autre sans soulier,

    Sur son baton de cornouiller

    Il fait plus de pas qu'un roulier.

    Il dévore en revant les lieux

    Sur les routes à longues queues

    Qui vont vers les collines bleues,

    Là-bas, làs-bas dans ce lointain

    Qui recule chaque matin

    Et qui le soir n' est pas atteint.








    mon beau village

    19/07/2009 13:44

    mon beau village


                                             MON BEAU VILLAGE

    Connais tu mon beau village

    Qui se mire au clair ruisseau?

    Encadré dans le feuillage

    On dirait un nid d oiseau.

    Ma maison, parmi l ombrage

    Me sourit comme un berceau

    Connais tu mon beau village

    Qui se mire au clair ruisseau?

    Loin du bruit de la grand'ville

    A l abri du vieux clocher,

    Je cultive un champ fertile

    Un jardin près d un verger.

    Sans regret, ni voeu stérile

    Mon bonheur vient de s ' y cacher

    Loin du bruit de la grand'ville

    A l abri du vieux clocher.

    f. bataille








    CHEZ LE GRAND PERE

    18/07/2009 20:06

    CHEZ LE GRAND PERE


                           CHEZ LE GRAND PERE

    On n avait pas fini de souper, et déjà André donnait de gros baisers

    à son grand papa, dont le menton piquait, piquait.

    Puis monté tout droit sur les genoux du bonhomme,

    il lui enfonçait le poing dans la joue, en lui demandant

    pourquoi c 'était creux.

    ----Parce que je n ai plus de dents

    ----Et pourquoi tu n as plus de dents ?

    ----Parce qu elles étaient devenues noires et

     que je les ai semées dans le sillon pour voir

    s'il n en pousserait point des blanches.

    Et André riait de tout son coeur.

    Les joues de son grand père, c 'était bien autre chose

    que les joues de sa maman !

    A son réveil, il découvrit la basse cour.

    Surpris, émerveillé, enchanté, il vit les poules,

    la vache, le vieux cheval borgne et le cochon.

    Quand c 'était l heure du repas, on parvenait à

    grand peine à le ramener, couvert de paille et de fumier,

     avec des toiles d araignée dans les cheveux,

    les mains noires, les genoux ecorchés, les joues roses,

    riant, heureux.

    ----Ne m ' approche pas petit monstre !

    lui criait sa mère.

    Et c ' étaient des embrassements sans fin.

    Anatole France






    UN ORAGE EN FORET

    17/07/2009 06:03

    UN ORAGE EN FORET


                                                   UN ORAGE EN FORET

    L' obscurité s était faite si noire que les yeux de Perrine

    ne pouvaient pas sonder, le bois bien loin ;

    cependant à la lueur d 'un coup de foudre

    elle crut apercevoir, à une courte distance,

    une cabane à laquelle conduisait un mauvais chemin

    creusé de profondes ornières ; elle se jeta dedans au hasard

    De nouveaux éclairs lui montrèrent qu elle ne s était

    pas trompée : c ' était bien un abri que des bucherons

    avaient construit en fagots, pour travailler

    sous son toit fait de bourrées, à l abri du soleil

    et de la pluie.

    Encore cinquante pas, encore dix, et elle echappait

    à la pluie.

    Elle les franchit et, à bout de forces, épuisée

    par sa course, etouffée par son émoi, elle s' affaissa

    sur le lit de copeaux qui couvrait le sol.

    Elle n avait pas repris sa respiration qu un fracas

    effroyable emplit la foret avec des craquements à croire

    qu' elle allait etre emportée ; les grands arbres

    se courbaient, leurs tiges se tordaient et des branches

    mortes tombaient partout avec des bruits sourds.

    La cabane pourrait t ' elle resister à cette trombe

    ou dans un balancement plus fort que les autres,

    n' allait t' elle pas s' effondrer ?

    Elle n' eut pas le temps de reflechir,

    une grande flamme accompagnée d 'une

    terrible poussée la jeta à la renverse, aveuglée,

    et abasourdie en la couvrant de branches

    Quand elle revint à elle, tout en tatant pour voir

    si elle était encore en vie, elle aperçut à une courte

    distance, tout blanc dans l obscurité,

     un chene que le tonnerre venait de frapper

    en le depouillant du haut en bas de son écorce

    projetée a l entour et qui, en tombant

    sur la cabane, l avait bombardée de ses éclats.

                                      Hector Malot








    LA RIVIERE DE MON COUSIN

    16/07/2009 05:50

    LA RIVIERE DE MON COUSIN


                                                  La rivière de mon Cousin

    Jouant l ombre et la de lumière

    Aux reflets de sa gaité,

    Ainsi passe la rivière.....

    De sa course est elle fière,

    Pour embaumer tout l été,

    Jouant d 'ombre et de lumière,

    Aux frimas sage ouvrière,

    En festonnant sa beauté,

    Ainsi passe la rivière.....

    Dans son lit la primesautière,

    Ma douce enfance a chanté.

    Jouant d 'ombre et de lumière,

    Comme une foi coutumière,

    Elle offrait sa pureté.

    Ainsi passe la rivière....

    L'heure toujours familière,

    File vers l éternité,

    Jouant d 'ombre et de lumière,

    Mais pris d un songe de pierre,

    Le flot a tout emporté.

    Jouant d 'ombre et de lumière,

    Ainsi passe la rivière.....

                                                      Jm Eulbry








    CONTES POUR ENFANTS

    14/07/2009 06:33

    CONTES POUR ENFANTS


                    Les fées, les tulipes et la bonne grand mère

    Dans un joli village vivait autrefois une bonne grand mère qui avait

    l' habitude de se rendre vers le soir dans le jardin, pour étendre

    le linge de ses enfants.

    En ce temps là, les tulipes étaient plus grandes qu aujourd'hui

    et, la nuit, le peuple des fées couchait ses bébés dans les tulipes

    pour qu ils puissent y dormir comme dans des berceaux.

    Or, un soir, la vieille grand mère entra dans son jardin ou,

    coulait une fontaine, et elle trouva de grosses tulipes blanches

    qui avaient poussé tout autour.

    Dans chaque tulipe dormait un petit bébé de fée.

    La grand mère fut si contente de voir ces bébés qu elle dit :

    -O mes mignons, Dormez, dormez tranquilles!

    Et le lendemain, elle prit sa pelle, sa beche, son rateau, son arrosoir

    et son plantoir, et planta le long des allées des centaines de bulbes

    de tulipes pour que les fées aient des berceaux pour leur petits.

    Comme la grand mère est gentille, se dirent les fées.

    Il faut la récompenser de sa bonté. Elle a une vieille maison,

    nous allons lui en construire une autre , très belle

    Et, là à la place de son ancienne demeure, les fées

    firent une jolie chaumière toute fleurie.

    Ses murs étaient des boutons de roses, pour tuiles, le toit

    avait des feuilles de lierre et les fenetres etaient en gouttes

    de rosée. La table etait un gros champignon, et le lit

    une belle feuille de vigne ; les oreillers étaient des fleurs de pissenlit.

    La bonne vieille fut tres contente de sa si belle chaumière,

     et elle y vécut heureuse pendant de nombreuses années.

                                      Dans le royaume des fleurs








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