|
[ LEGERETE ] [ BIENFAITS ] [ MES LECTURES ] [ MES PHOTOS PREFEREES ] [ RECETTES ET TRUCS ] [ AMITIES ] [ CHANSONS ET FILMS QUE J AIME ] [ VOYAGES, VOYAGES DANS L HISTOIRE ] [ SOURIRES ] [ POEMES ET CITATIONS ] [ LA VIE LA FAMILLE ] [ MES PETITS ARTICLES ]
|
|
|
|
LE REVEIL DES OISEAUX
08/07/2009 18:31
LE REVEIL DES OISEAUX
Le soleil s éveillait, l arbre plein chantait,
il ruisselait de chants comme,
une grappe de raisin qu on presse,
entre ses doigts.
Gerard le pinson, Gaty la mouette,
Sheirine la rouge gorge et la grise
Brigitte la fauvette qui babille, et
Toucan mon compère
Celui que je préfère parce que rien
ne lui fait, ni le froid, ni le vent, ni la pluie
et que toujours, il rit, toujours de bonne humeur
le premier à chanter dès l aube et le dernier,
et parce qu il a comme moi le nez enlumine.
Ah les bons petits gars de quel coeur,
ils braillaient .....
Aux terreurs de la nuit ils venaient d échapper.
La nuit, grosse de pièges qui chaque soir,
descend sur eux comme un filet.
Ausitot que s ouvre le rideau de la nuit
Dès que le rire pale de l aurore lointaine
commence à ranimer le visage glacé
et les lèvres blanches de la vie.
De quels cris, mes amis, de quels transports
d amour, ils célèbrent le jour,
tout ce qu on a souffert
Ce qu on a redoute, l épouvante muette et
le sommeil glacé, la nuit
tout est oublie
O jour,
O jour nouveau
Toucan continuait de siffler
sur la terre accroupie, je sifflai comme lui
Le coucou jouait a cache cache
au fond de la foret
| |
|
|
|
|
|
|
|
REVERIE
08/07/2009 18:50
REVERIE
Le soir, avant de me coucher
Je tourne la tete, vers cette colline
Derriere il y a la mer.
Des que le soleil se couche
Un reflet jaune et rouge
Se pose sur cette eau bleue
Il n y aura dans une heure
Qu une étendue d eau grise
Dans la nuit sombre....
| |
|
|
|
|
|
|
|
LE VENT
08/07/2009 18:39
LE VENT
Qui a vu le vent,
Ni vous,
Ni moi,
Mais quand les feuilles frissonnent
Quand les jupes se soulevent
Quand les cheveux s emmelent
Le vent est passé par là
Qui a vu le vent,
Ni vous,
Ni moi,
Mais quand les parapluies se retournent
Quand la fumée rase les toits
Quand les arbres s inclinent
Le vent est passé par là.
| |
|
|
|
|
|
|
|
RENTREE DES FOINS
05/07/2009 08:19
RENTREE DES FOINS
Le vent du nord ouest souffla trois jours de suite, fort et continu,
assurant une période de temps sans pluie.
Les faux avaient ete aiguisées longtemps d avance,
et les cinq hommes
se mirent à l ouvrage le matin du troisieme jour.
Vers le soir, tous les cinq prirent des fourches et
firent les veilloches, hautes et bien tassees,
en prevision d une saute de vente possible.
Mais le temps resta beau.
Cinq jours durant ils continuerent, balançant,
tout le jour leurs faux de droite à gauche,
avec un grand geste ample.
Les mouches les harcelaient de leurs piqures :
le soleil ardent leur brulait la nuque
et les gouttes de sueur leur brulaient les yeux ;
la fatigue de leur dos toujours plies devenait telle,
vers le soir, qu ils ne se redressaient
qu' avec des grimaces de peine.
Mais en cinq jours tout le foin fut coupe et
ils commençèrent au matin du sixieme jour,
à ouvrir et retourner les veilloches,
qu ils voulaient grangé
avant le soir
Ce fut le tour des fourches.
Elles étalèrent le foin au soleil,
puis vers la fin de l apres midi,
quand il eut seche,
elles l'amoncelerent de nouveau,
en tas de la grosseur exacte qu un homme,
peut soulever en une seule fois,
au niveau d une haute charette
Charles Eugene tirait vaillamment,
entre les brancards la charrette,
s engouffrait dans la grange, s arretait,
et les fourches s enfoncaient ,
une fois de plus dans le foin durement foulé,
qu elles enlevaient sous l effort des poignets
et des reins et dechargeaient au cote
A la fin de la semaine tout le foin
etait dans la grange sec et d une belle
couleur, et les hommes s étirerent et
respirent longuement comme,
ils sortaient d une bataille.
LOUIS HEMON MARIA CHAPDELAINE
| |
|
|
|
|
|
|
|
poeme en creole pour marie
04/07/2009 13:09
la mer ene zour
ene kamarad
ki plis conten reve ki existe
se raconte mwa beaute
ma douce epousee
aveck so la mains
ki kuwa bann versets
pe berce mo la tete
bann zenfants lala pe galoupe
kuma dire deux ti zakos
taler mo pou all lir
philosophie poesie roman
enfin mo pas trop conne
mais mo pou lire
caler mo pou alle nazer
mo le corps dans lilo soleil
et peut etre ki la mer
prend mwa
et peut etre ki la mer
avale mwa
mo bizin alle
ca bonheur la trop fort
petite marie a toi de traduire sourires
| |
|
|
|
|
|
|
|
LA RONDE DU MOULIN
03/07/2009 12:31
LA RONDE DU MOULIN
Pour moi, j ai le coeur tout en tete
Tant que la meule moud son grain
Imitez, o ma chansonnette,
Les bruits de mon joli moulin
Tantot, j écoutais sa clochette
Tinter, un tin- tin argentin,
Imitez, O, ma chansonnette
Les bruits de mon joli moulin
J ai ce tapage dans la tete :
Tic tac, pan- pan, tan- tan, tin- tin !
Et j ai fait une chansonnette
Des bruits de mon joli moulin.
| |
|
|
|
|
|
|
|
DANSE
03/07/2009 06:13
DANSE
Danse, danse sous les pommiers
Petite, danse
Il vaut mieux danser que rever
Petite, Danse
Danse, danse sous le lilas,
Petite, danse
Eleve les fleurs en tes bras
Petite, Danse
Danse, danse sous le soleil
Petite, Danse...
Ton ame est bleue comme le ciel
Petite, danse
Danse, danse sur la prairie,
Petite, danse
L herbe est neuve comme ta vie
Petite, danse !
dediee a mes deux adorables petites filles
| |
|
|
|
|
|
|
|
A PARIS EN SOULIERS GRIS
01/07/2009 23:14
Pour visiter Paris, j ai mis mes souliers gris,
Un parisien m a dit :
Suivez bien les trottoirs, si vous ne voulez pas vous faire écraser !
C est qu en effet, les autobus roulaient, les tramways roulaient,
Les voitures roulaient, roulaient, roulaient.........
Je susivais bien les trottoirs, mais toujours aux croisements des rues,
Il n etait pas facile de passer.
J ai traverse quand meme tout Paris en suivant la Seine.
Puis je suis alle au Bois de Boulogne.
Mais un Parisien m a dit
Vous userez vos souliers gris.
Montez dans un tramway !J ai monté dans un tramway pour aller
Au palais du Louvre, puis j ai pris un bus pour voir Notre Dame.
Puis je suis monté ans un taxi et je suis alle au jardin des plantes.
Et j etais content d aller vite tout en menageant mes souliers gris
Et un Parisien m a dit:
Vous iriez plus vite si vous prenez le métro
Quest ce que le métro ?
C est le chemin de fer Metropolitain, ne levez pas le nez
Ce n est pas en l air que vous le trouverez,
Descendez sous terre
Je suis descendu sous terre, et là en effet,
j ai monté dans un wagon du métro
Il y avait avec moi beaucoup de voyageurs qui
Allaient a leur travail, jamais je n aurai cru qu il y avait
Autant de monde sous terre à Paris
Je suis allé du nord au sud et de l est a l ouest plus de dix fois,
Sans m en douter, je suis passé sous la Seine
C est ainsi que j ai visite Paris sans user mes souliers gris
Ernest Perochon
| |
|
|
|
|
|
|
|
LE VACHER
01/07/2009 11:57
LE VACHER
Sur la rive gauche de l Oise,
s étendait une grande pature communale
" la prairie"
Le matin, la corne du vacher
retentissait en haut du village.
Il descendait. Devant, chaque porte,
Les betes prenaient place dans le troupeau nonchalant.
Un chien courait, à droite et à gauche,
Aboyant aux jarrets des vaches,
si elles s écartaient pour brouter l herbe
sur les bas cotes de la rue villageoise.
Le troupeau passait la rivière a gué.
Arrivé dans la prairie, tout entier il baissait la tete
Et les langues lampaient l herbe,
Et les naseaux humaient la terre nourricière.
Le vacher demeurait la tout le jour.
Les églises de trois villages voisins
Lui disaient l heure
Erloy sonnait l angélus à onze heures et demi
Et saint Algis à midi.
Au soleil couchant, le vacher et son chien,
Rassemblaient leurs betes.
Le troupeau, ramene à la rivière, la repassait.
Il remontait le village.
A chaque porte, les vaches de la maison se détachaient,
Sans que le berger leur dit rien, ni que le chien non plus
Et elles regagnaient leurs étables
Pour y dormir jusqu a l aube du lendemain.
| |
|
|
|
|
|
|
|
la chanson du grelet
01/07/2009 09:01
Cri, cri, cri, cri,
Tout est fleuri :
Les pissenlits, les aubepines ;
Cri, cri, cri, cri,
Tout est fleuri,
L herbe pousse au flanc des collines.
Le pauvre petit grelet,
Noir et laid,
Qui chante sa bucolique
A dit au bon paysan
En passant
Ecoute mon chant rustique
Je suis l ame du printemps
Par les champs
Je rode le coeur en fete
J aime la fleur, l arbrisseau
Et l oiseau,
Car je suis un peu poete
Et je chante dans la nuit
Ou sans bruit
Passent des vols de chouette
Et quand je rentre au matin,
Mon refrain
Reveille les alouettes.
Cri, cri, cri, cri,
Tout est fleuri
Les pissenlits, les aubepines
Cri, cri, cri,
Tout est fleuri
L herbe pousse au flanc des collines.
AUGUSTE GAUD
| |
|
|
|
|