LE VENT D AUTOMNE
Ah ce grand vent l'entends tu pas
L'entends tu pas heurter la porte
A plein cabas, il nous apporte
Les marrons fous, les feuilles mortes
Ah ce grand vent, l'entends tu pas
Ah ce grand vent, l'entends tu pas
L'entends pas à la fenetre
Par la moindre fente il penetre
Et s'enfle et crache comme un chat
Ah ce grand vent, l(entends tu pas
J'entends les cris du laboureur
La terre se fend, se souleve
Je vois déja le grain qui meurt
Je vois déja le blé qui lève
Voici le temps des laboureurs
Pierre MENONDEAU