Naissance de Buffon, (sa statue se trouve au jardin des plantes ou je vais tres souvent)
07/09/2018 05:02
Depuis 1908, Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, accueille du haut de son fauteuil de bronze les promeneurs venus profiter des allées fleuries de «son» Jardin des Plantes. Le Bourguignon peut ainsi apprécier jour après jour la grandeur et la popularité de son œuvre. Digne représentant des Lumières, il a en effet révolutionné les sciences en consacrant plus de 50 années à l'élaboration d'une gigantesque Histoire naturelle.
Comment devenir en 10 jours intendant du Jardin du Roi... et le rester 50 ans
Personne n'aurait pu deviner que le jeune Buffon, élève moyen issu d'une famille devenue noble quelques années à peine auparavant, deviendrait un personnage majeur du royaume et de l'histoire des sciences.
Né le 7 septembre 1707 à Montbard (Côte-d'or actuelle), il se lance d'abord dans les mathématiques avant de se consacrer à l'étude de la nature tout en se positionnant fort adroitement auprès de ses relations haut placées. C'est ainsi qu'à la mort subite de François du Fay, intendant du Jardin du Roi, il parvient en quelques jours à être nommé au poste désormais vacant. Commence ainsi, l'année de ses 31 ans, une aventure qui allait durer 50 ans.
Il entreprend aussitôt de moderniser et développer l'institution créée sous Louis XIII pour former médecins et apothicaires : le Cabinet d'histoire naturelle explose rapidement sous les dons de richesses et curiosités naturelles venues des quatre coins du monde, que les meilleurs professeurs se succèdent dans les salles de cours et que les locaux puis les jardins, après 1771, prennent des dimensions qui aujourd'hui encore peuvent surprendre les promeneurs des quais de Seine.
Un ermite en dentelle entouré de forgerons
Devenu rapidement un personnage incontournable du monde scientifique, Buffon n'en reste pas moins à part. Les mondains le font fuir, les Encyclopédistes ne parviennent pas à lui faire rédiger un article pour leur grande oeuvre, les savants lui reprochent d'arborer en toutes circonstances air hautain et manchettes de dentelle aristocratique. Il paye aussi sa trop grande fidélité à sa terre natale où il passe les 2/3 de l'année, dès le printemps revenu, auprès de sa femme et de son fils, surnommé Buffonet (1764-1794, mort sur l'échafaud sans descendance).
À Montbard, il fait sortir de terre des forges imposantes, une des plus importantes entreprises de France à l'époque puisqu'elles ont employé jusqu'à 400 ouvriers. Ce précurseur ne pouvait s'arrêter là : le voici installant sur son toit le premier paratonnerre de France, s'efforçant de mettre le feu à distance à l'aide de miroirs ardents géants et s'amusant des facéties de sa petite guenon qui court avec son chapeau au milieu des pépinières, volières et ménagerie qu'il a fait construire sur son domaine.
L'œuvre d'une vie : l'Histoire naturelle
«J'ai passé 50 ans à mon bureau» : c'est avec ces quelques mots que Buffon résume la genèse puis la rédaction des 36 volumes de son Histoire naturelle, une des plus grandes aventures éditoriales de son temps. Création de la Terre, diversité de l'humanité, caractéristiques de chaque espèce animale...
C'est toute l'histoire et les spécificités de notre planète et de ses habitants qui sont présentées au public dans un style à la fois soigné, précis et accessible à tous.
Membre de l'Académie française, Buffon porte en effet beaucoup d'attention à l'écriture mais aussi à l'iconographie de ses ouvrages. L'Histoire naturelle comporte ainsi près de 2000 dessins passés pour beaucoup à la postérité, tout comme sont restées célèbres certaines de ses expressions telles que le lion «roi des animaux» ou encore le cheval «plus noble conquête [de] l'homme».
Par son style, sa rigueur et son ambition de développer et surtout vulgariser le savoir, Buffon a marqué son époque mais aussi les siècles suivants puisqu'il a ouvert la voie à plusieurs générations de grands spécialistes de l'histoire naturelle, devenue grâce à lui une science à part entière.
Seule la mort, à 81 ans en 1788, put mettre fin à l'insatiable curiosité et la boulimie de travail de celui qui eut l'extrême honneur de voir, de son vivant, sa statue commandée par le roi lui-même.
Jack Churchill inspecte un canon de 75 mm modèle GP III.
Jack Churchill reprit son commandement après que la Pologne fut envahie. En mai 1940, Jack Churchill et son unité, le régiment Manchester, prirent une patrouille allemande en embuscade près de L'Épinette (un hameau rattaché à Richebourg-l'Avoué). Jack Churchill donna le signal de l'attaque en tuant le Feldwebel ennemi d'une flèche, devenant ainsi le seul cas connu de soldat britannique ayant abattu un ennemi avec un arc pendant la Seconde Guerre mondiale2,3. Après avoir combattu à la bataille de Dunkerque, il se porta volontaire pour les Commandos. Jack Churchill était le second en commandement du Commando no 3 dans l'Opération Archery, un raid contre la garnison allemande à Vågsøy, en Norvège, le 27 décembre 19414. Pendant que la rampe se posait sur le premier bateau, Jack Churchill s'avança et se mit à jouer un air de cornemuse, avant de jeter une grenade et de courir au combat sur la baie. Pour ses actions à Dunkerque et Vågsøy, Jack Churchill reçut la Military Cross avec barrette.
En juillet 1943, en tant qu'officier commandant, il mena deux commandos depuis leur site d'origine à Catane en Sicile avec sa « marque de fabrique » : son épée accrochée à sa ceinture, un arc et des flèches autour du cou et sa cornemuse sous le bras5, ce qu'il fit aussi aux débarquements à Salerne. Menant le Commando no 2, Jack Churchill avait pour ordre de prendre un poste d'observation allemand à côté de la ville de La Molina, en contrôlant un passage jusqu'à la plage de Salerne. Il mena l'attaque des commandos no 2 et 41, infiltra la ville et prit le poste. Il fit 42 prisonniers. Jack Churchill ramena ses hommes et leurs prisonniers, avec les blessés portés sur des charrettes poussées par les prisonniers allemands. Il en dit que c'était une « image des guerres napoléoniennes6. » Il reçut la Distinguished Service Order pour avoir mené cette action à Salerne7. En 1944, il mena les commandos en Yougoslavie, où ils apportèrent leur soutien aux partisans de Josip Broz Tito de l'île adriatique de Vis8. En mai, il ordonna un raid sur les Allemands à l'île de Brač. Il organisa une « armée hétéroclite » de 1 500 partisans, et le Commando 43(en) et une section du Commando 40 (en) pour le raid. L'atterrissage ne posa pas de problème, mais à la vue des possitions de tir, surélevées, allemandes, les Partisans décidèrent de reporter l'attaque au lendemain. Les cornemuses de Jack Churchill signalèrent aux commandos restants d'attaquer. Après avoir été mitraillé par un Supermarine Spitfire de la RAF, Jack Churchill décida de se retirer pour la nuit et de relancer l'attaque le lendemain matin9. Le matin suivant, le commando 43 attaqua par le flanc, ainsi que le commando 40 mené par Jack Churchill. Les Partisans restèrent sur l'aire d'atterrissage, seuls Jack Churchill et six autres réussirent à atteindre l'objectif. Un obus de mortier tua ou blessa tout le monde, à part Jack Churchill, qui jouait Will Ye No Come Back Again? à la cornemuse alors que les Allemands avançaient. Il fut assommé par une grenade et capturé9.
Plus tard, il fut emmené par avion à Berlin pour être interrogé et transféré au camp de concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen10.
Jack Churchill (sur la droite) menant un exercice, l'épée à la main, depuis un Eureka boat, à Inveraray.
En septembre 1944, Jack Churchill et un officier de la Royal Air Force rampèrent sous les fils, à travers les égouts et tentèrent d'atteindre la côte baltique. Ils furent capturés près de la ville côtière de Rostock, à quelques kilomètres de la mer. Fin avril 1945, Jack Churchill et environ 140 compagnons de camp de concentration éminents[pas clair] furent transférés au Tyrol à Villabassa, gardés par la Waffen-SS. Une délégation de prisonniers confia aux officiers supérieurs allemands[Qui ?] qu'ils avaient peur d'être exécutés. Une unité militaire commandée par le capitaine Wichard von Alvensleben(en) fut chargée de protéger les prisonniers. En infériorité numérique, les gardes SS s'en allèrent 11.[pas clair] Libérés, les prisonniers purent s'enfuir après le départ des Allemands, Jack Churchill marcha 150 kilomètres (93 miles) jusqu'à Vérone en Italie où il rencontra l'armée américaine10.
En pleine Guerre du Pacifique, Jack Churchill fut envoyé en Birmanie10, là où les plus importantes batailles contre le Japon se déroulaient. Le temps que Jack Churchill atteigne l'Inde, Hiroshima et Nagasaki avaient été bombardées et la guerre était terminée. On dit que Jack Churchill ne fut pas satisfait de la fin soudaine de la guerre : « Sans ces maudits Yankees, nous aurions pu continuer la guerre encore 10 ans10. »
Des années plus tard, Jack Churchill occupa le poste d'instructeur à l'école militaire aéroterrestre en Australie, où il devint un passionné de surf. De retour en Angleterre, il fut le premier homme à surfer sur la vague de 1,5 mètre du mascaret de la rivière Severn, et il conçut sa propre planche. À la retraite, il n'arrêta pas ses excentricités. Il fit sursauter les contrôleurs et passagers d'un train en lançant son attaché-case par la fenêtre du train lors d'un voyage. Il expliqua plus tard qu'il l'avait lancé dans son propre jardin afin de ne pas avoir à le porter de la gare à chez lui10. Il se retira de l'armée en 1959, avec deux récompenses du Distinguished Service Order, et mourut dans le Surrey en 1996.
6 septembre 1808 à Mascara (Algérie) - 26 mai 1883 à Damas (Syrie)
Abdel-Kader, héros de la résistance algérienne à la conquête française, est né dans une famille de descendants du Prophète. Son père lui fait donner une éducation arabe classique. En 1832, les tribus de la région de Mascara lui offrent le titre de sultan. C'est le début d'une aventure épique qui se concluera le 23 décembre 1847 par sa reddition aux Français.
Il est exilé en France puis dans l'empire ottoman, à Damas. En juillet 1860, à la tête de sa troupe de cavaliers algériens, il sauve de la mort plusieurs milliers de chrétiens poursuivis par des fanatiques, ce qui lui vaudra la grand-croix de la Légion d'honneur. Il est initié au Caire à la loge maçonnique Les Pyramides. Le 6 juillet 1966, longtemps après sa mort, sa dépouille sera inhumée au cimetière d'El-Alia, près d'Alger.
Le 19 fructidor An VI (5 septembre 1798), sous le Directoire, Jean-Baptiste Jourdan, à l'assemblée des Cinq-Cents et ancien vainqueur de Fleurus, fait voter une loi qui institue la conscription et le service militaire obligatoire. L'article premier de la loi Jourdan énonce : « Tout Français est soldat et se doit à la défense de la patrie »...