9 novembre 1831 à Orange, Ohio (États-Unis) - 19 septembre 1881 à Long Branch, New jersey (États-Unis)
Artisan autodidacte devenu professeur de langues anciennes, James Garfield combat dans les rangs nordistes pendant la guerre de Sécession et devient général de division.
Représentant du parti républicain (le parti de Lincoln) dans l'Ohio, il devient le vingtième président des États-Unis le 1er décembre 1880, à 49 ans.
Sept mois plus tard, le 2 juillet 1881, en gare de Washington, il est blessé par un déséquilibré, Charles J. Guilteau, qui lui reproche de ne pas lui avoir fourni un emploi. Il meurt le 19 septembre suivant. C'est le deuxième des quatre présidents américains assassinés, après Lincoln, avant McKinley et Kennedy.
Suite à ce drame, le Congrès américain vote en 1883 la loi Pendleton qui restreint le droit de nomination par le Président aux principales fonctions de l'exécutif. Les autres fonctions sont pourvues sur examen et selon le principe de compétence. C'est la fin du « système des dépouilles » instauré un demi-siècle plus tôt par le président Andrew Jackson.
10 novembre 1657 : Christine se fait justice à Fontainebleau
Le 10 novembre 1657, le père Le Bel, supérieur du couvent des Mathurins d'Avon, est convoqué au château de Fontainebleau, tout proche.
Dans la galerie des Cerfs, l'ex-reine Christine de Suède, de passage au château, lui demande de confesser son confident et favori, l'Italien Monaldeschi. Après quoi, elle fait exécuter ce dernier à l'épée...
Face au scandale de cette justice sommaire exercée sur le sol français, l'ex-reine revendique son droit de souveraine. Elle explique à son hôte, le cardinal Mazarin, que le condamné avait reconnu l'avoir trahie auprès des envoyés du roi d'Espagne.
Selon des sources malveillantes, la reine aurait aussi eu connaissance de lettres où son grand écuyer et amant raillait son physique. L'affaire est finalement étouffée et Christine s'établit à Rome.