Le 23 avril 1896, quatre mois après la première séance publique des frères Lumière, le génial inventeur américain Thomas Edison donne une première représentation de cinéma aux États-Unis avec le projecteur Vitascope au Music-hall Koster and Bial's de New York.
Née à Montauban, dans un ménage modeste, sous le nom de Marie Gouzes, la future Pasionaria de la Révolution française, précurseur du féminisme, est libérée du mariage par un veuvage précoce.
Montée à Paris, elle fréquente les milieux littéraires et multiplie les écrits (pièces, romans, libelles…).
En 1791, elle publie une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne où l'on peut lire : «La femme a le droit de monter à l'échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune».
Au club des Jacobins, elle dénonce la peine de mort et revendique le droit de vote sans distinction de sexe. Mais elle s'oppose aussi à Robespierre, ce qui lui vaut de... monter à l'échafaud.
Le 3 mai 1968, la police évacue par la force 500 étudiants qui occupent la Sorbonne. Des barricades font leur apparition sur le boul'Mich du Quartier Latin, à Paris. C'est le début d'une agitation étudiante et ouvrière qui va faire chanceler le régime mis en place dix ans plus tôt par le général de Gaulle.
8 avril 1900 à Noyelles (Pas-de-Calais, France) - 11 juillet 1964
Fils d'un mineur de Noyelles-Godault (Pas-de-Calais) et mineur lui-même, Maurice Thorez participe à la fondation du parti communiste au congrès de Tours (Noël 1920). Il devient secrétaire général du parti en juillet 1930 et, deux ans plus tard, est élu député de la Seine (Paris et proche banlieue).
À Moscou, il reçoit de Staline l'ordre de se rapprocher du parti socialiste (SFIO). C'est ainsi qu'est signée le 27 juillet 1934 une alliance électorale entre communistes, socialistes et radicaux. Peu après, Maurice Thorez, dans un discours célèbre, inaugure la politique de la « main tendue » aux catholiques et même aux Croix-de-Feu, ligue patriotique d'anciens combattants. De la sorte, le Front populaire triomphe aux élections législatives du 26 avril 1936. Maurice Thorez apporte au Président du Conseil, le socialiste Léon Blum, un soutien « sans participation ».
L'une de ces esclaves va prendre une place inhabituelle dans le coeur du souverain comme dans les affaires de l'empire.
Originaire de Ruthénie, un pays chrétien à l'est des Carpathes, elle a été enlevée par des Tatars et vendue au harem à l'avènement de Soliman, en 1520. Les Occidentaux la connaissent sous le nom de Roxelane, déformation de «la Ruthénienne», mais les Turcs l'appellent Khurrem, «la Rieuse».
Remarquée par le sultan, qui l'appelle «reine de toutes les beautés», elle devient son amante exclusive, lui donne quatre fils et, fait extraordinaire pour une ancienne esclave chrétienne, obtient de devenir son épouse légitime - et unique -.
Les deux époux vivront une éternelle lune de miel que seule la mort viendra interrompre.
Sa jovialité, doublée d'un tempérament bien trempé et d'une ambition sans limite, vont valoir à Roxelane de cogérer l'empire en coulisse au côté de Soliman.
Bien que confinée au harem, elle entretient des relations épistolaires avec les diplomates occidentaux et cultive l'intrigue.
Ainsi, elle prend en grippe le grand vizir Ibrahim Pacha, fils d'un modeste pêcheur grec, qui fut son premier protecteur. En répandant des calomnies sur son compte, suggérant qu'il serait resté chrétien, elle obtient sa disgrâce et son exécution en 1536.
Elle marie également sa fille à un dignitaire du palais, Rostem Pacha, un ancien porcher chrétien, qu'elle va hisser au poste de Premier ministre.
Un incendie bienvenu
En 1541, un incendie ravage le harem, situé dans le Vieux Palais (Eski Saray), au coeur de la ville. La bibliothèque de Mathias Corvin, à laquelle était attaché le sultan, part dans les flammes. Roxelane y voit l'occasion d'obtenir le transfert du harem (et d'elle-même) dans le nouveau palais, au plus près du sultan.
Ce Sérail (du mot turc Saray, qui signifie palais ou cour) est communément appelé aujourd'hui Topkapi (prononcer topkapé), qui signifie en turc «porte du canon» , en raison de la présence d'une batterie à cet endroit, au-dessus du Bosphore. C'est, à dire vrai, un ensemble palatial de quatre cours et de jardins entourés de bâtiments et de kiosques, derrière la basilique Sainte Sophie.