Entendez vous les soupirs et les silences des éclosions
De fleurs nouvelles dans la clarté diffuse des brumes du matin
Entendez vous le vol discret et furtif des abeilles
Dans les champs inondés de soleil.
Entendez vous la symphonie du vent qui balaie
Les hautes cimes des erables, pour ensuite les faire
Couler de leur seve abondante.
Entendez vous le chant doux des animaux au paturage
Dans les prés et les vallées qui regorgent
D'herbe tendre et de trèfle odorant.
Au printemps, le chant plaintif de la nature
Qui s'éveille voit revenir tous les oiseaux mouches
Partis se rechauffer au soleil du sud.
texte inconnu sur internet