Espiègle, j'ai bien vu tout ce que vous faisiez

Ce matin, dans le champs planté de cerisiers

Ou seule, vous étiez nu tete en robe blanche

Caché dans le taillis, j'observais. Une branche

Lourde sous les fruits murs vous barrait le chemin

Et se trouvait à la hauteur de votre main

Or vous avez cueilli des cerises vermeilles

Coquette, vous les avez mises à vos oreilles

Tandis, qu'un vent léger dans vos boucles jouait

Alors vous asseyant pour cueillir un bleuet

Dans l'herbe et puis un arbre, et puis un autre encore

Vous les avez piqués dans vos cheveux d'aurore

Et les bras recourbés sur votre front fleuri

Assise dans le vert gazon vous avez ri

Sur votre frais visage animé par les brises

Vos regards aux bleuets, vos levres aux cerises

                        Francois Coppée

Quand il n y a pas de nuges

Le ciel est tout bleu

Il fait beau

Et quand il y a des nuages

De merveilleux nuages

Il fait plus beau encore

Etre une plume vaporeuse

Delicate et gracieuse

Emportée par le courant

Virevolter au gré du vent

Passer dessus les campagnes

Les plaines et les montagnes

Pour venir délicatement se poser

Sur ta joue comme un baiser

Quand l'autre n achève pas son travail

Je me dis qu'il est paresseux

Quand à moi je n'achève pas mon travail

C'est que je suis trop occupée

Quand l'autre parle de quelqu'un

C'est de la médisance

Quand moi je le fais

C'est de la critique constructive

Quand l'autre tient à son point de vue

C'est un enteté

Quand moi je tiens à mon point de vue

J'ai de la fermeté

Quand l'autre ne me parles pas

C'est un affront

Quand moi je ne lui parles pas

C'est un simple oubli

                       Bah oui.... sourires

Citations sur le vin

Le vin est innocent

Seul l ivrogne est coupable

              proverbe russe.......sourires

Il y a davantage de philosophie et de sagesse

 dans une bouteille de vin que dans tous les livres

Le vin est ce qu il ya de plus civilisé au monde

Le vin est la partie intellectuelle d'un repas

Les viandes et les légumes

N'en sont que la materielle partie

Mieux vaut boire trop de bon vin

Qu'un peu de mauvais.....

Le vin console les tristes, rajeunit les vieux, inspire les jeunes

soulage les déprimés du poids de leur soucis...

Les Coquelicots

Coquelicot, quel joli mot

Un mot qui rime avec bécot

Léger baiser, rouge baiser

Posé vite fait tendre et leger

Coquelicot prince des champs

Fragile et tremblant sous el vent

Mais tellement beau sous le soleil

Avec ses frères, il emerveille

Coquelicot qui symbolise

Les huits années d'union exquise

Et qui incarne la frele ardeur

Dans le beau langage des fleurs

Coquelicot vite se fache

Il se fletrit quand on l'arrache

Du grand tapis si coloré

Ou il poussait en liberté

                  Michele Hautmont

parce que les enfants ne naissent pas

Avec un mode d'emploi

Rivales ou meilleures amies

Fusionnelles ou étrangères

L'une pour l'autre les liens

Mère/fille tanguent souvent d'un

Extreme à l'autre....

Et pourtant, une fille a besoin

De sa Maman, la seule personne

A savoir ce qu'elle ressent vraiment

Pour grandir et se construire.

La cathédrale grandit dans le ciel

Une à une

Les volutes s'amoncellent

La haut dans le jour qui sombre

Les nuages en champignon

Absorbent le soleil

La structure blanche monte

Recouvre la vallée de son ombre

Menace d'écraser nos tetes

Mais al nuit arrive

Et la vapeur se dissout dans les étoiles

Les grillons ronronnent

Et un vent chaud ouvre nos fenetres

Sur un nouveau soir

Propice au lever du jour......

             David MYRIAM

Je trace mon chemin

De labours solitaires

C'est un sentier d'achevement

Qui m'exhorte à louer

Au plus profond de moi

La patience de la terre

Je m'ouvre aux appels de septembre

J'entends l'humus en son repos

Fixer les echeances saisonnières

Et dire sa fidélite

Au destin des semailles

Le soleil est chair de sa chair

Promesse des moissons

Dont les racines

Déjà secretent les couleurs

Mais il faudra laisser passer les neiges

Avant les grandes éclosions.

Je n'imagine pas

Je transcrits les pouvoirs

Des sèves qui nous hantent

Et parcourent nos veines

Pour engendrer d'autres instants de vivre

Je n'imagines pas

Je dessine une carte paysanne

Dont les chemins appartiennent au ciel

Comme ceux qui s'allongent sous mon pas

                    Edmond VANDERCAMMEN

En écartant le chevrefeuille

Tu démasqueras le lavoir

Magique ou nul couq de battoir

Nul saut de truite ne t'accueille

C'est à midi que choit la neuille

Jambes ballantes va t'asseoir

Contre le royaume du loir

Des caleches frolent les feuilles

Laveuses des quatre jeudis

A confesse qu'avez vous dit

Pour qu'on vous éloigne aussi vite

Un prélat à peine teinté

Avec un lievre prend la fuite

Sous des taillis peu fréquentés

André HARDELET