Boite à surprise
Avril dans un coin de Pays
Est souvent un hiver qui s'etire
Comme un gros chat qui n'en finit plus de se reposer
On voudrait le voir deguerprir et inviter monsieur le Mai
Les bulbes en ont assez de dormir
Ils travaillent fort pour poindre du nez
Nous sourient malgre le froid qui les traumatise
Et vlan sans avertissement
Ils se font rhabiller de blanc
Et claquer la porte au nez
Soumis il retournent s'assoupir
Le soleil à l'oeil coquin tel un seducteur
Reussit à les amadouer par de douces caresses improvisées
Crocus, Muscaris et Narcisses se bousculent à nouveau
Pour acceder aux premieres loges tant convoitées
La terre reprend ses couleurs
Elle se maquille sans trop s'inquieter de son allure
Apres tout les yeux qui l'admirent ne sont t'ils fascines
Par ce nouveau miracle de la anture
En avril dans mon coin de pays
Sera toujours une jolie boite à surprise
A.Blondeau