J'avoue parfois etre dure dans mes propos sur ces jeunes
Des banlieux qui cassent tout, dealet, ne travaillent pas
Mais hier, pour pouvoir rentrer dans notre petit village
Il fallait prendre le Tran de saint denis à Bobigny
Pas triste, je vous l'avoue, desgrosses mamas qui poussent
Des messieurs, qui veulent la place assise, des poussettes
Qui vous genent, des personnes qui bien sur ne valident pas
Leur billet, (cela je ne supporte pas car moi je paie)
Mais premiere surprise, deux jeunes se levent pour nous
Laisser la place,, une jeune fille à cote de moi
Ecoutai tnotre conversation legere avec Laura, seb, etait au fond
Je precisais à Laura,que ces batiments avaient ete construits
Dans l'urgence, dans les années 1960
Les parisiens habitaient dans des tous petits appartements
Sans confort ( ni eau chaude, ni chauffage, sanitaire dehors)
Souvent une meme pieceprincipale pour 4 ou 5 personnes
L'immigration venait surtout de l espagne, de l italie
Quand en 1962, les Pieds noirs sont rentres, il a bien fallu
Les loger en priorité, donc les listes d attente etaient tres longues
Plusieurs années, sept ans pour nous, personne ne ralait
On prenait notre mal en patience, il y avait plus mzl loges
J'ai un vague souvenir à 8 ans de ces villages bidonvilles
Tout pres de Paris, ou les gens etaient entassés
Maintenant c est devenu un beau parc paysager
Donc, je disais à laura que en plus les villages roumains
Qui fleurissaient partout collés à l autoroute pouvaient
Etre dangereux.....
La jeune fille à cote de moi, issus sans doute de l immigration
Nord Africaine, m'a regardé, et m'a dit
Et nous qui nous plaignons sans arret de nos conditions de vie
Je lui ai repondu que oui, eux avaient le chauffage, l eau chaude
et les sanitaires chez eux meme si ce n etait pas toujours rose
Ou de la pologne