Aux pans du ciel d'hiver
drape un nouveau décor
Au firmament l'azur de tons roses
sur nos trottoirs s'allume
Un vent plus doux enfle la plume
Des petits moineaux gris
Qu'on y retrouve encore
Maint coup sec retentit dans,
La foret qui dort
Et dans les ravins creux qui,
S'emplissent de brume
Aux franges du brouillard malsain
Qui nous enrhume
L'orient plus vermeil met une epingle d'or
Le spleen chassé s'en va chercher
D'autres victimes
La gaité vient s'asseoir à nos cercles
Intimes
C'est le mois le plus court
Passons le plus joyeux......
Louis Honoré Frechette