Aux jours ou la chaleur arretait toute vie,
Quand le soleil, sur les labours extenués,
Pressait contre son coeur le vignoble muet,
A l heure, ou des faucheurs l armée anéantie
Ecrasait l herbe sous des corps crucifiés
Seul, debout, en ces jours de feu et de poussière,
En face du sommeil accablé de la terre,
Assourdi par le cri des cigales sans nombre,
Je cherchais votre coeur comme je cherchais l ombre.
Francois Mauriac....