LES BOULANGERS AU TRAVAIL
Mon arriere grand père allait à son travail tandis
Que ses comapgnons gagnaient leur lit.........
Par la porte, toujours ouverte sur la rue, il arrivait au fournil
Là il demeurait un instant à regarder ses garçons,
Allant et venant, dans le poudroiement de la farine ;
Milles étincelles pétillaient.......
Les fours emflammés coloraient, ainsi que des
Feux de bengales, les torses nus couverts de sueur ;
La pate vivante emplissait les panetons ;
Le son volait à poignées ; allumés et fagots s engouffraient
Dans les brasiers....
Sous l énorme maison endormie, la flamme et le travail
Grondaient, comme les chaudières au fond d un navire.
C etait l heure ou tout vers le four, se hatait et s enfievrait
En attendant que le maitre vint lui meme enfourner les flutes
Les couronnes blondes et lourdes, les pains de ménage ronds
Et les pains fendus a la parisienne. Deux heures....
Mon arriere grand père regagnait sa chambre,
Un peu plus tard, il reparaissait, bras nus, la tete couverte
D une toque enfarinee.
Alors juqu a l aube, penche sur l ahleine brulante,
Ses mains fines courant sur le manche poli des pelles,
Il cuisait le pain de chaque jour, pour des hommes endormis.
souvenirs de mon arriere grand père Louis